32 images choc pour comprendre l’urgence climatique
La métamorphose de notre planète
Des calottes glaciaires qui disparaissent aux rivières empoisonnées en passant par les terres asséchées et les ciels opaques, ces images capturent la lente agonie de notre planète face au dérèglement climatique.
Adaptation française par Aurore Mettifogo
L’assèchement des lacs : lac Chilwa, Malawi
Le lac Chilwa est le deuxième plus grand lac du Malawi. Ses îles et les terres qui l’entourent constituent l’une des zones les plus densément peuplées d’Afrique australe. Le niveau d’eau de ce lac fermé et peu profond, classé par l’UNESCO comme zone humide et habitat majeur pour les oiseaux, connaît des variations saisonnières. Cependant, la fréquence et l’ampleur de son assèchement ont considérablement augmenté au cours des dernières années, et ses eaux deviennent de plus en plus salines – deux phénomènes liés au changement climatique.
L’assèchement des lacs : lac Chilwa, Malawi
En 2018, ce lac, situé au sud du Malawi près de la frontière orientale du pays avec le Mozambique, s’est complètement asséché, laissant des centaines de bateaux de pêche échoués sur une terre craquelée et mettant en péril les communautés qui dépendent du lac et de son industrie de la pêche. Le retrait des eaux s’explique par la sécheresse persistante qui frappe l’Afrique australe, la déforestation, l’agriculture intensive et la déviation des affluents du lac pour l’irrigation. Des pluies abondantes au début de 2019 ont permis de remplir le lac à nouveau, mais la menace d’un assèchement récurrent et plus long est bien réelle.
La fonte des calottes glaciaires : Groenland
Près de 80 % de la surface du Groenland est recouverte de glace. Formée il y a plus de 100 000 ans, cette calotte glaciaire s’étend sur une superficie d’1,7 million de km². Il s’agit de la deuxième plus grande calotte glaciaire de la planète après l’Antarctique, et son épaisseur atteint actuellement les trois kilomètres. Cependant, elle est extrêmement vulnérable au changement climatique, et le réchauffement des températures de l’air et des océans provoque son recul.
La fonte des calottes glaciaires : Groenland
La fonte des glaciers et de la calotte glaciaire du Groenland s’accélère de façon alarmante. Depuis 1992, le Groenland a perdu 3,8 mille milliards de tonnes de glace, et le rythme de cette perte est passé de 33 milliards de tonnes par an dans les années 1990 à 254 milliards de tonnes par an au cours de la dernière décennie. L’ampleur et la rapidité de cette fonte ont d’importantes conséquences au niveau mondial : elles entraînent une élévation du niveau de la mer et augmentent le risque de tempêtes et d’inondations côtières.
La disparition des arbres : Liban
Présents sur le drapeau national, la monnaie et les avions des compagnies aériennes du Liban, les cèdres centenaires sont menacés par le réchauffement climatique. Certains de ces arbres protégés, mentionnés dans la Bible, auraient plus de 3 000 ans. Pourtant, leurs jours pourraient être comptés. La régénération naturelle de ces arbres à feuillage persistant nécessite un minimum de neige et de pluie. Or, les hivers désormais plus courts et plus doux menacent leur existence.
La disparition des arbres : Liban
Les étés plus longs et plus chauds ont également favorisé la prolifération des tenthrèdes, ces insectes qui s’attaquent aux troncs et aux aiguilles des cèdres. Et parce que la majorité des cèdres libanais sont situés dans une zone protégée par l’UNESCO, l’utilisation d’insecticides pour éliminer les larves de tenthrèdes est impossible. Cette photo montre des arbres mourants à Jai, dans le gouvernorat du Mont-Liban – l’une des réserves naturelles qui s’efforcent de préserver ces forêts, jadis omniprésentes dans la région.
Le rapetissement des montagnes : le mont Kebnekaise, Suède
En raison de la fonte rapide du glacier à son sommet, cette montagne suédoise a perdu son statut de plus haut sommet du pays. Le mont Kebnekaise a ainsi été amputé de 24 mètres depuis les années 1960. Située tout au nord de la Suède, cette montagne possède deux sommets : un au nord et un au sud. Surmonté d’un glacier, le sommet sud était autrefois plus élevé que le sommet nord, dépourvu de glace.
Le rapetissement des montagnes : le mont Kebnekaise, Suède
Les températures arctiques, qui ont connu des hausses sans précédent ces dernières années, ont fait fondre le glacier du sommet sud, qui n’est désormais plus le point culminant du pays. D’après The Guardian, à la fin de l’été 2019, le sommet nord était 1,2 mètre plus haut que le sommet sud, qui ne s’élevait plus qu’à 2 097 mètres. D’après les scientifiques chargés des recherches, le glacier a perdu en moyenne un mètre par an au cours des deux dernières décennies.
La pollution de l’air : Skopje, Macédoine
La capitale de la Macédoine présente des niveaux de pollution atmosphérique alarmants. En cause : les fumées issues du chauffage domestique, les émissions des voitures et une industrie reposant sur le charbon. La topographie de Skopje, entourée de montagnes, aggrave la situation en retenant l’air pollué dans la vallée et au-dessus de la ville. Cette pollution a des répercussions graves sur la santé des habitants, tandis que l’une de ses principales causes – la combustion de combustibles fossiles – alimente également le réchauffement climatique.
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La pollution de l’air : Skopje, Macédoine
En 2018, Skopje a été désignée capitale la plus polluée d’Europe. Par ailleurs, selon l’Organisation mondiale de la Santé, elle enregistrait les niveaux annuels de particules fines (PM2,5) les plus élevés du continent.
Sur cette photographie capturée depuis le sommet du mont Vodno par un jour de smog, ont peut voir les plus hauts bâtiments de la ville se qui se dressent au-dessus de la brume de pollution. Les troubles respiratoires sont monnaie courante parmi les habitants de la ville.
Le recul des glaciers : Pasterze, Autriche
Situé dans le massif des Hohe Tauern dans les Alpes autrichiennes, le glacier Pasterze, dont vous voyez ici une photo prise en 1968, est, avec ses huit kilomètres de long et ses cinq kilomètres de large, le plus grand glacier d’Autriche. Cependant, son volume s’est réduit de moitié depuis les années 1850 – un phénomène naturel qui s’est accéléré depuis les années 1960 en raison du réchauffement climatique.
Le recul des glaciers : Pasterze, Autriche
Le glacier Pasterze perd environ cinq mètres d’épaisseur de glace chaque année. Sur cette photo prise en 2019, un panneau marque l’emplacement qu’occupait le glacier en 2000. La hausse des températures à l’origine de la fonte des glaciers est principalement attribuée au réchauffement climatique. La température des Alpes aurait ainsi augmenté de près de 2°C au cours des 120 dernières années et elle pourrait encore augmenter de 2°C supplémentaires au cours des prochaines décennies. De nombreux autres glaciers de la région ont déjà considérablement reculé et pourraient disparaître complètement d’ici la fin du siècle.
La fonte de la banquise : Kivalina, Alaska, États-Unis
Partout dans le monde, le changement climatique aggrave les conditions de vie des populations vulnérables. Un cas concret illustrant cette réalité est celui du village isolé de Kivalina, en Alaska, situé dans la mer Arctique, où les habitants risquent d’être contraints d’abandonner leurs maisons en raison de graves inondations. Ce village de la communauté iñupiat est situé sur un récif de 12 kilomètres entre un lagon et la mer des Tchouktches.
La fonte de la banquise : Kivalina, Alaska, États-Unis
Les terres ancestrales des Iñupiat sont menacées par la fonte de la banquise, qui protège l’île des tempêtes et ralentit l’érosion des côtes. Aujourd’hui, les maisons se retrouvent dangereusement proches de la côte, sur une mince bande de terre, sans rien pour les protéger de la montée des eaux. La banquise fond aussi plus tôt dans la saison, ce qui rend la chasse et la pêche dangereuses pour les villageois. Or, ces activités font partie intégrante de leur culture et sont indispensables à leur survie.
La sécheresse : Chennai, Inde
Chennai a été frappée en 2018 par une sécheresse historique – la pire enregistrée en 70 ans. Le lac Puzhal, visible ici sur cette photo datant de 2016, était l’un des principaux réservoirs d’eau de la ville. Cependant, les précipitations exceptionnellement faibles de 2018 ont conduit à son assèchement complet, tout comme celui de trois autres réservoirs de la ville. Cette année-là, la saison pluvieuse a été l’une des plus pauvres en précipitations jamais enregistrées à Chennai, affectant les 10 millions d’habitants de la sixième plus grande ville d’Inde.
La sécheresse : Chennai, Inde
Le lac Puzhal, qui était autrefois l’un des plus grands de la ville, s’est transformé en une vaste étendue de terre craquelée. Sur cette photo datant de juin 2019, un berger fait paître ses moutons assoiffés sur le lac asséché. Bien que les canicules et les sécheresses soient fréquentes en Inde, l’urbanisation rapide accentue la vulnérabilité des villes comme Chennai face aux effets du changement climatique.
La disparition des arbres : Montana, États-Unis
Les forêts, essentielles pour capter le dioxyde de carbone dans l’air, jouent un rôle vital dans la lutte contre le changement climatique. Cependant, elles sont de plus en plus menacées, non seulement par la déforestation, mais aussi par la sécheresse, les maladies, les insectes et les incendies. C’est le cas, entre autres, des forêts denses du Montana.
La disparition des arbres : Montana, États-Unis
Dans les Rocheuses du Nord, des étés plus chauds et plus secs accentuent les incendies, les maladies et l’expansion d’insectes nuisibles tels que le dendroctone du pin, comme on peut l’observer dans la forêt nationale de Beaverhead-Deerlodge, dans le Montana (en photo ici). Sur cette photo de 2019, on distingue des pins morts, décimés par le dendroctone du pin. Ce petit insecte redoutable a proliféré suite à la hausse des températures dans la région, tandis que la sécheresse a fragilisé les arbres, les rendant incapables de lutter contre cette infestation. Cette combinaison fatale a ravagé de nombreuses forêts de l’ouest des États-Unis.
Les feux de brousse : Australie
Souvent causés par des éclairs et pas seulement par le changement climatique, les feux de brousse font partie intégrante de la vie en Australie. Cependant, le réchauffement climatique les rend de plus en plus fréquents et violents. En 2019, l’Australie a vécu son printemps le plus sec jamais enregistré, suivi d’une canicule record en décembre. Entre septembre 2019 et février 2020, une combinaison de chaleur extrême, de sécheresse prolongée et de vents violents a réduit en fumée plus de 11 millions d’hectares (110 000 km²) de brousse, de forêts et de parcs à travers l’Australie, avant que des pluies torrentielles n’éteignent certains des incendies les plus persistants.
Les feux de brousse : Australie
Les scientifiques ont mis en évidence une corrélation directe entre l’intensité des incendies qui ont ravagé la côte est du pays et le changement climatique induit par l’action humaine. Dans une lettre ouverte, 446 scientifiques ont alerté sur l’intensification des conditions météorologiques extrêmes propices aux incendies estivaux, accompagnée d’un début de saison des incendies plus précoce, particulièrement marqué dans le sud et l’est de l’Australie. Cette photographie de l’île Kangaroo témoigne des ravages causés par ces incendies, qui ont détruit certaines parties de l’île et décimé des milliers de koalas ainsi que d’autres espèces locales.
L’érosion côtière : Norfolk, Angleterre, Royaume-Uni
Les terres basses de l’Est-Anglie ne sont qu’un exemple parmi d’autres de zones côtières britanniques confrontées à d’importants bouleversements en raison de l’élévation du niveau de la mer et de la recrudescence des conditions météorologiques extrêmes. À mesure que le changement climatique accentuera ce phénomène, de plus en plus de terres seront englouties par la mer. Selon l’organisme public britannique Committee on Climate Change, les enfants d’aujourd’hui pourraient, au cours de leur vie, voir le niveau de la mer qui borde les côtes de la Grande-Bretagne s’élever d’au moins un mètre.
L’érosion côtière : Norfolk, Angleterre, Royaume-Uni
En mars 2018, à Hemsby Beach, dans le Norfolk, les résidents de 20 maisons situées en bord de mer ont dû quitter les lieux, les vents violents et les vagues ayant emporté d’énormes sections de dunes, menaçant leurs foyers. Dans la nuit, un raz-de-marée d’une intensité inédite depuis 60 ans a frappé les villes de la côte est de l’Angleterre, provoquant des inondations et d’importants dommages. De nombreuses villes côtières à travers le Royaume-Uni sont touchées par les impacts du changement climatique, avec des tempêtes hivernales qui érodent de larges pans de falaises et de plages.
L’ouragan Dorian : Bahamas
Les tempêtes tropicales, fréquentes aux Bahamas et dans les Caraïbes, font partie intégrante de la vie des habitants de cette région du monde. En septembre 2019, l’ouragan Dorian a violemment frappé cette nation insulaire, devenant non seulement le plus puissant que les Bahamas aient jamais connu, mais aussi l’un des plus dévastateurs jamais observés dans l’Atlantique. Les tempêtes tropicales puisent leur énergie dans la chaleur des eaux océaniques et, en raison du changement climatique qui fait monter la température des océans, elles gagnent en intensité.
L’ouragan Dorian : Bahamas
Cette vue aérienne de Marsh Harbour, sur l’île de Great Abaco, illustre l’ampleur de la dévastation causée par l’ouragan de catégorie 5 qui a déferlé sur l’île pendant deux jours, avec des rafales atteignant 350 km/h. Ce sont toutefois les vagues provoquées par la tempête, qui ont atteint plus de six mètres, ainsi que les pluies torrentielles, qui ont causé le plus de ravages. L’élévation du niveau de la mer a amplifié la puissance et la dangerosité des vagues de tempête. En parallèle, d’après un article du New York Times, des études suggèrent que le changement climatique a également provoqué une recrudescence des tempêtes stationnaires dans l’Atlantique. Elles sont d’autant plus dangereuses qu’elles persistent plus longtemps au même endroit.
La fonte de la banquise arctique : Russie
L’ours polaire figure parmi les espèces les plus affectées par le réchauffement climatique. La fonte de la banquise arctique le pousse à passer plus de temps sur la terre ferme, où il doit rivaliser avec d’autres espèces pour trouver de quoi se nourrir. La glace, indispensable aux ours polaires pour chasser les phoques, se fait de plus en plus rare. Selon le National Snow and Ice Data Center (« Centre national de données sur la neige et la glace » en français), en 2019, la banquise arctique a enregistré son septième plus bas niveau de glace depuis que les satellites ont commencé leurs observations, il y a 40 ans. À mesure que la banquise recule, les ours polaires sont contraints de passer davantage de temps sur la terre ferme, où les interactions et les incidents avec l’homme deviennent de plus en plus fréquents.
La fonte de la banquise arctique : Russie
En Russie arctique, la fonte de la banquise a contraint des ours polaires, affamés et agressifs, à s’aventurer dans des zones habitées pour chercher de la nourriture. En février 2019, des ours polaires ont investi les rues de la ville militaire de Belouchia Gouba, fouillant les poubelles pour se nourrir. D’après les rapports, au moins 52 ours ont été aperçus dans les rues de la ville entre décembre 2018 et février 2019, où l’état d’urgence a été décrété.
La pollution des eaux : Patagonie, Argentine
Le fleuve Chubut, qui traverse la Patagonie au sud de l’Argentine (visible ici), tire son nom du terme « chupat », signifiant « transparent » en langue tehuelche, en hommage à ses eaux cristallines d’un bleu éclatant. Cependant, ce fleuve, à l’instar d’autres cours d’eau de la région, est menacé par les usines de pêche et le sulfite de sodium, un produit antibactérien utilisé pour la conservation des crevettes destinées à l’exportation. Les habitants se plaignaient depuis longtemps des mauvaises odeurs et d’autres nuisances environnementales, mais en juillet 2021, les dommages causés par l’industrie de la pêche sont devenus impossible à ignorer.
La pollution des eaux : Patagonie, Argentine
La lagune de Corfo, alimentée par le fleuve Chubut, a pris une teinte rose vif, un phénomène que les militants écologistes locaux attribuent aux rejets de l’usine voisine située dans le parc industriel de Trelew, déjà responsable d’épisodes similaires par le passé. Avant cet incident, les habitants de Rawson, une ville voisine du parc, avaient organisé des manifestations en bloquant les camions transportant les fruits de mer traités. Des accusations circulent selon lesquelles les autorités provinciales auraient autorisé les usines à rejeter leurs déchets dans la lagune, causant cette coloration inhabituelle.
La sécheresse et la hausse des températures : parc national de Joshua Tree, Californie, États-Unis
Natifs du désert de Mojave, en Californie, les emblématiques arbres de Josué s’épanouissent dans cette région inhospitalière. Ces arbres, dont certains spécimens peuvent vivre jusqu’à 200 ans, sont présents sur Terre depuis plus de 2,5 millions d’années. Cependant, le changement climatique pourrait entraîner l’extinction prochaine de cette espèce singulière du désert de Mojave, avec des conséquences majeures pour l’ensemble de cet écosystème.
La sécheresse et la hausse des températures : parc national de Joshua Tree, Californie, États-Unis
Entre décembre 2011 et mars 2019, une période de sécheresse intense en Californie a eu un effet dévastateur sur ces arbres aux branches épineuses. Si les arbres adultes ont subsisté grâce à leur capacité à stocker d’importantes réserves d’eau, les jeunes pousses et les semis n’ont pas survécu, faute de racines assez profondes pour prospérer dans ce climat aride. Selon des prévisions basées sur les données du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat de l’ONU (GIEC), les températures estivales pourraient augmenter en moyenne de 3°C dans le futur, et certaines études estiment que ces arbres pourraient disparaître peu après la fin de ce siècle.
La montée du niveau de la mer : Tuvalu
Tuvalu, un des États insulaires les moins visités de la planète, se trouve en première ligne face aux effets du changement climatique. En effet, l’élévation du niveau de la mer et les tempêtes ont un impact dévastateur sur cet archipel. Situées entre l’Australie et Hawaï, les neuf îles de Tuvalu ont une altitude maximale de seulement cinq mètres au-dessus du niveau de la mer, et l’île principale de l’archipel, Fongafale, ne mesure que 20 mètres de large à son point le plus étroit. Par ailleurs, l’élévation du niveau de la mer a contaminé les réserves d’eau souterraine de Tuvalu, contraignant le pays à compter uniquement sur les eaux de pluie. La baisse des précipitations a toutefois entraîné des sécheresses plus fréquentes et des pénuries d’eau potable.
La montée du niveau de la mer : Tuvalu
Alors que le réchauffement climatique devrait intensifier les cyclones et les sécheresses dans le Pacifique, des projections montrent que le pays risque d’être complètement submergé par la mer dans quelques centaines d’années. Un rapport du GIEC a révélé que le niveau de la mer s’était élevé de 20 centimètres entre 1901 et 2018 et qu’il pourrait augmenter de 15 à 25 centimètres supplémentaires d’ici 2050 dans cette région du monde.
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