22 pistes d'atterissage qui vont vous donner des SUEURS FROIDES
Aéroports miniatures, frissons garantis
Isolement total, météo capricieuse, pistes à flanc de falaise… Les petits aéroports nous réservent souvent des sueurs froides.
Voici les pistes d’atterrissage les plus spectaculaires — et les plus effrayantes — au monde.
Adaptation française par Lisa Reymonet
Aéroport de l’île Lord Howe, Nouvelle-Galles du Sud, Australie
Nichée dans l’immensité de l’océan Pacifique, au large des côtes australiennes de la Nouvelle-Galles du Sud, l’île Lord Howe est un petit paradis volcanique en forme de croissant, où vivent seulement 300 habitants. L’accès à ce petit coin de paradis classé au patrimoine mondial de l’UNESCO reste limité à 400 visiteurs par an.
Accessible uniquement par avion (ou en yacht privé), elle compte un petit aérodrome, comme beaucoup de communautés isolées du vaste territoire australien. Son terminal, modeste mais confortable, accueille des vols en provenance de Brisbane, Sydney, Port Macquarie et Newcastle, desservant principalement la côte est de l’île principale de l’Australie.
Aéroport de l’île Lord Howe, Nouvelle-Galles du Sud, Australie
Construit en 1974 par le corps des ingénieurs de l’armée australienne, cet aéroport a remplacé l’ancien service d’hydravions qui amerrissaient dans le lagon et reliait Rose Bay à Sydney. Aujourd’hui encore, les passagers de Eastern Tour Services et de QantasLink embarquent à Rose Bay, mais à bord d’appareils offrant des vues spectaculaires.
L’itinéraire survole la barrière de corail la plus méridionale au monde, au cœur du parc marin de Lord Howe. Les avions frôlent le mont Gower, point culminant de l’île, avant d’atterrir à deux pas de Blinky Beach. Pour préserver l’exceptionnelle biodiversité locale, des contrôles de biosécurité rigoureux sont effectués à l’arrivée des visiteurs.
Aérodrome de Land’s End, Cornouailles, Angleterre
Situé à la pointe ouest de l’Angleterre, ce minuscule aéroport de Cornouailles accueille des passagers en provenance et à destination des îles Scilly depuis 1937. Durant ses deux premières années d’exploitation, les avions atterrissaient sur le terrain de golf de l’île St Mary’s, jusqu’à ce que l’archipel ouvre son propre aéroport en 1939.
Aérodrome de Land’s End, Cornouailles, Angleterre
Aujourd’hui, un vol Land’s End – St Mary’s ne prend pas plus de 15 minutes contre une traversée d’un peu moins de trois heures en ferry. Les minuscules avions qui se posent et décollent de ce petit aéroport sont capables d’accueillir entre huit et dix-neuf passagers qui peuvent, en outre, profiter d’une vue imprenable sur la mer turquoise et les plages d’un blanc immaculé de ces îles.
Aérodrome de Land’s End, Cornouailles, Angleterre
Malgré la courte durée des vols, l’aérodrome de Land’s End n’a pas lésiné sur les moyens pour rendre son terminal confortable. Après des travaux ayant coûté un million de livres sterling (1,21 M€), l’infrastructure a ouvert ses portes en 2013. Aujourd’hui, elle semble encore flambant neuve. Elle dispose d’un poêle à bois pour le chauffage, d’une aire de jeux pour les enfants et d’un café qui sert des sandwichs toute la journée et qui dispose d’une terrasse surplombant l’aérodrome.
Aérodrome de Barra, Hébrides extérieures, Écosse
La magnifique île de Barra, nichée au cœur des Hébrides, séduit par ses paysages escarpés et son littoral d’un blanc éclatant. Mais elle est aussi célèbre pour son aérodrome des plus insolites : ici, pas de tarmac, les avions atterrissent directement sur la plage de Tràigh Mhòr. Il s’agirait du seul aérodrome au monde à assurer des vols réguliers sur une plage.
Aérodrome de Barra, Hébrides extérieures, Écosse
En moyenne, l’aérodrome accueille deux vols quotidiens opérés par Loganair depuis l’aéroport de Glasgow, à bord de Twin Otter DHC6-400 de 19 places. Les horaires de ces vols dépendent des marées, qui surviennent deux fois par jour. Barra fait partie des 11 aéroports gérés par Highland and Islands Airports Limited (HIAL).
Aérodrome de Barra, Hébrides extérieures, Écosse
Bien qu’isolé, l’aérodrome de Barra accueille chaque année environ 10 000 passagers, selon HIAL. La plage attire aussi les ramasseurs de coquillages, qui doivent néanmoins rester à bonne distance des pistes d’atterrissage.
En plus d’un terminal équipé d’un service de location de voitures et d’un café, l’aéroport dispose de sa propre équipe de pompiers, souvent plus sollicitée pour secourir des phoques ou des dauphins échoués sur la plage que dans le cadre des activités aéroportuaires.
Aéroport international de Luang Prabang, Laos
Il y a vingt ans encore, se rendre à Luang Prabang depuis la Thaïlande toute proche impliquait un voyage en bateau de deux jours sur le Mékong, ou en petit avion jusqu’à la piste d’atterrissage de la ville. Aujourd’hui, ce site classé au patrimoine mondial de l’UNESCO dispose d’un aéroport moderne qui accueille des vols internationaux en provenance de Thaïlande, du Vietnam, de Singapour et du Cambodge, tout en conservant ses dimensions d’origine.
Si vous aimez ce contenu, likez et cliquez sur Suivre en haut de la page pour accéder à d’autres articles de loveEXPLORING.
Aéroport international de Luang Prabang, Laos
En 2013, l’aéroport a inauguré une nouvelle piste d’atterrissage ainsi qu’un terminal moderne et lumineux, équipé de la climatisation, d’un café et de boutiques. Ce nouvel espace a remplacé l’ancien bâtiment délabré des années 1960. Ces aménagements ont contribué à un afflux de touristes, redynamisant ainsi la ville de Luang Prabang.
Aéroport international de Luang Prabang, Laos
Ce petit aéroport séduit par son unique piste d’atterrissage, son terminal animé par de charmantes petites boutiques et sa vue spectaculaire sur les montagnes environnantes. De plus, Luang Prabang étant très proche, il est possible de se rendre dans le centre-ville en 15 minutes à peine en montant à bord de l’un des tuk-tuk qui attendent à la sortie du bâtiment.
Aéroport de Sainte-Hélène, Sainte-Hélène, Territoire britannique d’outre-mer
Située entre l’Afrique et l’Amérique du Sud, Sainte-Hélène est la deuxième île habitée la plus isolée de la planète. Auparavant, les navires de la Royal Mail (poste britannique) constituaient son seul contact avec le reste du monde. Toutes les trois semaines environ un bateau, dont la traversée prenait cinq à six jours, faisait la navette entre l’île et le Cap, transportant des personnes et des provisions.
Puis, en octobre 2017, l’aéroport de Sainte-Hélène a été mis en service. Sa localisation à flanc de falaise et les conditions météorologiques difficiles auxquelles il est soumis ont grandement contribué à sa notoriété.
Aéroport de Sainte-Hélène, Sainte-Hélène, Territoire britannique d’outre-mer
En construisant cet aéroport commercial, l’intention était d’encourager le tourisme sur l’île et de soutenir son projet d’autosuffisance. Malheureusement, la pandémie de COVID-19 a mis un frein aux ambitions touristiques du territoire britannique d’outre-mer.
Cependant, grâce à son biotope unique de 502 espèces vivantes et à sa fantastique population de requins-baleines, l’île possède un potentiel inouï qui saura, à n’en pas douter, séduire les voyageurs en quête d’aventure.
Aéroport de Sainte-Hélène, Sainte-Hélène, Territoire britannique d’outre-mer
En haute saison, des vols commerciaux hebdomadaires relient Sainte-Hélène à l’Afrique du Sud, et une fois par mois, un avion décolle à destination de l’île de l’Ascension. L’aéroport accueille également des appareils privés et affrétés et sert de lieu d’escale technique pour des vols entre l’Amérique du Sud et l’Afrique.
Aéroport international de Paro, Bhoutan
Atterrir à Paro, dans le seul aéroport international du Bhoutan, complètement isolé au milieu de l’Himalaya, après avoir admiré, durant le vol, le toit du monde et les pics enneigés environnants… Une expérience de pur émerveillement qui paraît presque irréelle.
Pourtant, cet aéroport existe bel et bien et il est desservi par les compagnies aériennes Druk Air et Bhutan Airlines qui proposent des correspondances depuis le Népal et l’Inde.
Aéroport international de Paro, Bhoutan
L’atterrissage sur la petite piste de l’aéroport présente un tel danger que seuls les pilotes les plus expérimentés se risquent à cette manœuvre. En plus d’avoir à se frayer un chemin à travers les crêtes déchiquetées, ils doivent aussi être en mesure de garder le contrôle de l’appareil malgré les vents violents s’engouffrant dans la vallée.
Aéroport international de Paro, Bhoutan
En outre, compte tenu du fait que les avions sont contraints de survoler de très près les toits des maisons, les vols ne sont autorisés qu’en journée. Le terminal est conçu dans le respect de l’architecture traditionnelle bhoutanaise et, bien qu’il ne dispose que de services basiques, sa salle d’attente ornée des portraits des différents rois du Bhoutan n’en est pas moins confortable.
Aéroport des gorges de Stiegler, réserve naturelle de Selous, Tanzanie
Plus proche de la simple piste d’atterrissage, cet aérodrome accueille des visiteurs en provenance de l’aéroport international Julius-Nyerere situé à Dar es Salam à 45 minutes de vol, qui souhaitent explorer la plus grande réserve naturelle d’Afrique, celle de Selous en Tanzanie.
La faune locale, habituée aux avions, doit souvent être chassée de la piste par les gardes forestiers. En outre, avant l’atterrissage des engins, les pilotes effectuent toujours un survol pour s’assurer que la voie est libre. Il arrive parfois que certains animaux, comme le lion en photo, rôdent dans l’aérodrome à la recherche d’ombre…
Aéroport des gorges de Stiegler, réserve naturelle de Selous, Tanzanie
En raison de son territoire accidenté, de ses vastes espaces et de ses routes souvent inondées, cette région se prête tout à fait à une exploration aérienne. Trois avions légers atterrissent d’ailleurs chaque jour en temps normal sur la piste broussailleuse. En phase d’approche, les passagers bénéficient d’une vue imprenable sur la rivière Rufiji et, s’ils ont de la chance, sur la faune sauvage.
Et, malgré l’accueil en apparence modeste qui leur est réservé à la descente de l’avion, ils sont satisfaits de pouvoir s’abriter du soleil brûlant sous la paillote tout en ayant l’agréable surprise de se voir proposer une coupe de champagne, avant de se rendre au Selous Serena Camp.
Aéroport de Friedrichshafen, Allemagne
Ayant vu le jour en 1915, cet aéroport situé à Bodensee, dans le sud de l’Allemagne, est le berceau du dirigeable. Conçu par le comte Ferdinand Zeppelin, le premier modèle gonflé à l’hydrogène y a pris son envol en 1900.
Aujourd’hui, l’aéroport propose des visites privées de son hangar à dirigeable et, à partir du mois de mars, des vols panoramiques à bord de l’aérostat au-dessus du lac de Constance, de Munich et de la Rhénanie.
Aéroport de Friedrichshafen, Allemagne
Aujourd’hui doté de boutiques et de restaurants, l’aéroport de Friedrichshafen a acquis le statut d’infrastructure internationale, assurant des vols réguliers vers l’Autriche, la Suisse et le Royaume-Uni. Des œuvres d’artistes locaux sont exposées dans le terminal et dans le musée Dornier attenant dédié à l’aéronautique et à l’espace.
Aéroport de Friedrichshafen, Allemagne
Situé sur les rives du lac de Constance, cet aéroport offre l’un des plus beaux atterrissages d’Europe. Lors de la phase de descente de l’appareil, les passagers ont une vue imprenable sur les contreforts alpins et les eaux vives du plus grand lac d’Allemagne.
Aéroport international de Ko Samui, Ko Samui, Thaïlande
Malgré sa taille réduite, l’aéroport privé de l’île de Ko Samui est réputé pour son architecture élégante qui lui vaut la qualification de plus bel aéroport du monde. Depuis son ouverture en 1989, le tourisme sur cette île luxuriante a connu un véritable essor, avec des vols à destination et en provenance de la Thaïlande continentale, ainsi que de Hong Kong et de Singapour.
Aéroport international de Ko Samui, Ko Samui, Thaïlande
L’intérieur de l’aéroport présente un décor de style traditionnel et il y règne une ambiance de vacances décontractée. Les touristes peuvent se rendre dans un des restaurants pour déguster un délicieux pad thaï accompagné d’un jus de coco, avant de profiter d’un moment de détente absolu dans un salon de massage, ce qui leur permettra d’emporter avec eux un dernier souvenir agréable de cette île enchanteresse.
Aéroport international de Ko Samui, Ko Samui, Thaïlande
S’inscrivant dans le plus pur style traditionnel de l’île, les bâtiments de l’aéroport en bois et en rotin d’origine locale sont surmontés de toits de chaume et soutenus par des piliers en bois de palmier. On y trouve des aquariums et de jolis jardins avec vue sur les luxuriantes plantations de cocotiers de l’île. C’est d’ailleurs sur une ancienne plantation de ce type qu’a été érigé l’aéroport.
Aérodrome de Phoenix, île de Ross, Antarctique
Un millier de chercheurs et de travailleurs environ vivent dans la station McMurdo, sur l’île de Ross, durant la saison estivale de l’hémisphère sud, et 250 sont présents sur place en hiver. En tant que base principale du programme antarctique américain, la station est non seulement extrêmement isolée, mais en plus son accès peut s’avérer difficile en raison des températures glaciales pouvant descendre jusqu’à -50 °C en hiver. La seule solution est d’arriver par avion et d’atterrir sur la piste de glace parfaitement entretenue de l’aérodrome.
Aérodrome de Phoenix, île de Ross, Antarctique
La piste ne ressemble pas à un tarmac classique. Il s’agit d’une longue étendue de neige, compactée par de lourds rouleaux pour la rendre presque aussi dure que du béton. Elle est suffisamment solide pour supporter le poids des avions-cargos à deux roues qui apportent le ravitaillement. De plus, la plupart des petits appareils utilisés en Antarctique sont aussi équipés d’un train d’atterrissage rétractable pour éviter de s’enfoncer dans les surfaces enneigées.
Aérodrome de Phoenix, île de Ross, Antarctique
L’aérodrome de Phoenix a ouvert ses portes en 2016 pour remplacer la piste d’atterrissage Pegasus à proximité, dont l’établissement sur une plate-forme de glace entraînait un déplacement d’environ 43 m chaque année et la détérioration de son état pendant les mois d’été les plus chauds.
Aéroport de Saint-Barthélemy-Rémy-de-Haenen, Caraïbes
Seuls les avions légers transportant jusqu’à 20 passagers peuvent atterrir à l’aéroport de Saint-Barthélemy-Rémy-de-Haenen sur la magnifique île de Saint-Barthélemy, dans les Caraïbes, et ce, pour une raison simple : l’atterrissage est des plus périlleux. L’appareil doit d’abord descendre en piqué sur une colline abrupte, à quelques mètres de la circulation et de la végétation, avant de se poser sur une minuscule piste de 650 m.
Aéroport de Saint-Barthélemy-Rémy-de-Haenen, Caraïbes
Les pilotes suivent une formation spéciale pour être en mesure de franchir les deux montagnes qui encadrent l’aéroport et de faire face aux vents violents. Ils doivent également être capables d’ignorer les nombreux badauds qui attendent l’approche de l’appareil pour lui faire de grands signes. Quoi qu’il en soit, la construction de l’aérodrome en 1980 a permis un grand progrès par rapport à l’ancienne configuration qui forçait les avions à atterrir dans une savane à Saint-Jean, en bord de mer.
Aéroport de Paine Field, Seattle, États-Unis
Quand on voit l’aéroport de Paine Field, on comprend aisément qu’il ait pu être récompensé à de multiples reprises, notamment par les Readers' Choice Awards for Travel de USA Today. Le nouveau terminal passagers ultramoderne de ce petit aéroport situé dans le comté de Snohomish à Seattle a ouvert ses portes en 2018. Les passagers ont rapidement été conquis par son ambiance décontractée et son style à la fois personnel et luxueux se reflétant notamment dans ses sièges de style salon (tous équipés de prises de courant), ses cheminées et ses cafés.
Aéroport de Paine Field, Seattle, États-Unis
Construit à l’origine en 1936, le petit aéroport d’Everett a été occupé peu de temps après par l’Army Air Corps (forces aériennes des États-Unis) pendant la Seconde Guerre mondiale. Puis, de nouveau pendant le conflit avec la Corée, période à laquelle il a été rebaptisé « Paine Air Force Base » (base aérienne de Paine).
Le Flying Heritage & Combat Armor Museum d’Everett, musée aéronautique militaire, raconte cette histoire. En 2019, un an après l’ouverture de son terminal commercial pour passagers, 24 vols intérieurs quotidiens ont été assurés par United et Alaska Airlines, desservant 12 villes de l’État de Washington et de l’Oregon.
Aéroport de Paine Field, Seattle, États-Unis
Cependant, la pandémie a conduit l’aéroport à suspendre les vols commerciaux de mai à juillet 2020, avant de décider de rouvrir les lignes en août de la même année, ce qui a entraîné une timide reprise des activités.
Alaska Airlines est la principale compagnie aérienne à opérer à partir de l’aéroport, avec des services qui relient des villes telles que Las Vegas, San Francisco, Anchorage et Phoenix.
Aéroport de Longyearbyen, Longyearbyen, Norvège
L’aéroport commercial de Longyearbyen est le plus septentrional du monde. Situé sur une île du Svalbard, un archipel dispersé dans la mer Arctique entre la Norvège et le pôle Nord, il est surtout fréquenté par des touristes en quête de nature sauvage et impatients d’apercevoir l’ours polaire, dont on recense quelques milliers d’individus dans cette zone.
Aéroport de Longyearbyen, Longyearbyen, Norvège
La construction d’un aéroport sur cette île glacée relève de l’exploit. La piste d’atterrissage est établie sur une couche de pergélisol, mais sa solidité dépend de la fermeté du sol sous-jacent. Les fluctuations de température ont nécessité de fréquents travaux de réfection depuis l’achèvement de l’aéroport en 1975. Et afin de stabiliser le tarmac, des isolants ont été ajoutés sous certains tronçons.
Aéroport de Longyearbyen, Longyearbyen, Norvège
Situé à quelques kilomètres à peine au nord-ouest de Longyearbyen, la plus grande agglomération de l’archipel, l’aéroport n’assure que des vols intérieurs entre Oslo et Tromsø. Dans le bâtiment, pour rappeler le thème de l’Arctique, un gigantesque ours polaire empaillé a été placé au niveau du carrousel à bagages, comme pour veiller au bon déroulement des activités. Après tout, dans cette lointaine contrée gelée, il y a plus d’ours que d’habitants !
Aéroport Juancho E. Yrausquin, Saba, Caraïbes
Atterrir sur le minuscule tarmac perché au sommet d’une falaise de cette île des Caraïbes néerlandaises est un véritable tour de force. Les pilotes doivent se contenter d’une piste de 400 m de long pour effectuer leur manœuvre. À titre de comparaison, l’aéroport de Londres Gatwick dispose de pistes d’une longueur de 3,9 km.
Aéroport Juancho E. Yrausquin, Saba, Caraïbes
Les pilotes doivent avoir reçu une formation spéciale pour réussir à se poser sur la piste commerciale la plus courte du monde. Dans cet aérodrome, aucun gros porteur, et donc, nul besoin de contrôle du trafic aérien : seuls les hélicoptères et les avions à turbopropulseurs sont suffisamment agiles pour relever le défi de l’atterrissage…
Aéroport Juancho E. Yrausquin, Saba, Caraïbes
Selon les passagers, la vue panoramique sur la mer des Caraïbes et les prouesses techniques du pilote font de cet atterrissage l’un des plus incroyables au monde. Actuellement, seule la compagnie aérienne commerciale Winair exploite cet aéroport.
Aéroport Tenzing-Hillary, Lukla, Népal
Grâce à sa proximité avec le camp de base de l’Everest, le minuscule altiport de Tenzing-Hillary portant le nom des premiers hommes à avoir gravi le toit du monde (sir Edmund Hillary et le sherpa Tenzing Norgay) est l’aéroport national le plus fréquenté du Népal. Mais c’est aussi le plus dangereux du monde et le plus redouté des pilotes en raison de sa piste d’atterrissage qui est située au sommet d’une falaise surmontant un vertigineux à-pic de 2 800 m.
Aéroport Tenzing-Hillary, Lukla, Népal
À l’initiative du projet aéronautique, sir Hillary, lui-même. Espérant dans un premier temps pouvoir construire l’aéroport sur une surface plane, il s’est rapidement heurté à la réticence des fermiers locaux qui ne souhaitaient pas lui vendre leurs terres et a fini par faire l’acquisition d’un terrain accidenté. Il a ensuite mandaté des sherpas pour couper la végétation, puis a demandé aux habitants d’aplanir le terrain avec leurs pieds en exécutant durant deux jours une de leurs danses traditionnelles.
Aujourd’hui, l’aéroport a acquis une renommée auprès des alpinistes désireux de marcher dans les pas d’Hillary et de Tenzing, c’est-à-dire d’atteindre le camp de base de l’Everest.
Aéroport Tenzing-Hillary, Lukla, Népal
D’une longueur de 527 m seulement, la terrifiante piste en pente ne peut être empruntée que dans des conditions météorologiques optimales par des pilotes aguerris qui, sans radar ni dispositif de navigation, doivent être en mesure de se fier à ce qu’ils voient. En outre, les appareils utilisés étant petits, le poids des bagages transportés est limité à 15 kg par passager. Malheureusement, comme en témoigne le tragique accident d’avril 2019 qui a coûté la vie à trois personnes, les atterrissages dans cet altiport restent très dangereux.
Aéroport Tenzing-Hillary, Lukla, Népal
L’aéroport de Tenzing-Hillary est peut-être isolé, mais le confort des passagers est une priorité. À bord, un service de boissons est assuré par un membre du personnel de cabine et, dans l’aéroport, la petite salle d’attente dispose également d’un bar à thé (photographie ci-dessus).
Par beau temps, les passagers qui aiment profiter du soleil s’installent dehors, près de la piste d’atterrissage, afin de pouvoir admirer la vue exceptionnelle sur les montagnes environnantes.
Vous avez aimé ce contenu ? Likez et cliquez sur le bouton Suivre en haut de la page pour découvrir d’autres articles de loveEXPLORING.
Comments
Be the first to comment
Do you want to comment on this article? You need to be signed in for this feature