Classement des 15 lieux où il fait LE PLUS CHAUD
Un tour du monde caniculaire
En matière de chaleur, la Terre ne fait pas les choses à moitié. Des déserts brûlants aux villes suffocantes, ici, le mercure flirte avec les extrêmes.
Records de chaleur, terres brûlées par un soleil de plomb, moyennes annuelles atteignant des niveaux difficilement imaginables… Notre liste regroupe les destinations où la chaleur fait le plus de ravages.
Poursuivez votre lecture pour découvrir ces 15 destinations qui battent tous les records de chaleur.
Adaptation française par Clémentine Terrell et Noémie Bastide
15e - Marble Bar, Australie-Occidentale
Située dans la région du Pilbara, Marble Bar est souvent considérée comme la ville la plus chaude d’Australie.
Son impressionnant record de chaleur remonte à plus d’un siècle, quand la température a dépassé les 37,8 °C pendant 160 jours d’affilée entre le 31 octobre 1923 et le 7 avril 1924.
Les étés y sont particulièrement éprouvants, les températures passant régulièrement la barre des 45 °C.
15e - Marble Bar, Australie-Occidentale
La chaleur extrême de Marble Bar s’explique par sa localisation dans une région aride et isolée, où la végétation se fait rare et le soleil particulièrement intense.
Ses vagues de chaleur prolongées en font un site d’étude essentiel pour mieux comprendre les épisodes de canicule qui touchent l’hémisphère sud et aider les populations locales à s’adapter à ces conditions difficiles.
14e - Jazan, Arabie saoudite
Située sur la côte sud-ouest de l’Arabie saoudite, au bord de la mer Rouge, Jazan est réputée pour son climat particulièrement éprouvant, alliant des températures élevées à une humidité pesante.
Le thermomètre dépasse souvent les 40 °C en été et la mer, loin de rafraîchir, accentue encore la sensation d’étouffement.
14e - Jazan, Arabie saoudite
La ville de Jazan prouve que la chaleur extrême ne se limite pas aux déserts arides.
La combinaison de chaleur et d’humidité y crée un environnement particulièrement éprouvant qui nuit autant aux infrastructures qu’à la vie quotidienne et à la santé des habitants.
13e - Ville de Koweït, Koweït
Avec ses températures estivales dépassant souvent les 50 °C, la capitale du Koweït fait partie des villes les plus chaudes du monde.
Située sur la péninsule Arabique, cette ville en permanente effervescence est exposée aux vents secs du désert, tandis que sa proximité avec le golfe Arabique apporte une humidité étouffante qui rend la chaleur encore plus difficile à supporter.
13e - Ville de Koweït, Koweït
Avec ses gratte-ciel et ses structures de béton qui s’étendent à perte de vue, le paysage urbain de Koweït subit les conséquences d’une croissance rapide.
Construite avec des matériaux qui retiennent et diffusent la chaleur, la ville reste étouffante même une fois la nuit tombée. Le manque d’espaces verts et de zones ombragées n’arrange pas la situation, forçant les habitants à vivre reclus à l’intérieur lorsque le thermomètre explose.
12e - El Azizia, Libye
El Azizia a longtemps détenu le record de la température la plus élevée jamais enregistrée sur Terre, soit 58 °C, mesurés le 13 septembre 1922.
Ce record a cependant été invalidé en 2012 par l’Organisation météorologique mondiale (OMM) en raison d’erreurs de procédure et de problèmes liés à la précision des équipements.
12e - El Azizia, Libye
Avec ses températures estivales passant régulièrement la barre des 50 °C, la ville d’El Azizia se hisse néanmoins au palmarès des endroits les plus chauds de la Terre.
Le climat désertique et l’absence de végétation ne font qu’exacerber l’extrême chaleur de cette région du Sahara libyen.
11e - Dallol, Éthiopie
Connue pour ses paysages spectaculaires, la région de Dallol, dans le nord de l’Éthiopie, doit sa chaleur intense et constante à une activité volcanique soutenue et à des phénomènes géothermiques extrêmes.
Avec une température annuelle moyenne de 34,4 °C, la plus élevée de la planète, cette région située au-dessous du niveau de la mer dans le triangle d’Afar figure aussi parmi les zones les plus arides de la planète.
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11e - Dallol, Éthiopie
Qu’on y ait un jour extrait du sel semble presque inconcevable tant la région paraît inhospitalière. Pourtant, Dallol était autrefois un centre minier.
Aujourd’hui inhabité, le village se trouve au cœur d’un paysage surréaliste et impraticable dominé par des sources acides bouillantes, des geysers fumants et de délicates formations de sel. Cette terre hostile aux couleurs éclatantes ne manque cependant pas d’éblouir par sa beauté surnaturelle.
10e - Wadi Halfa, Soudan
10e - Wadi Halfa, Soudan
La température la plus élevée jamais enregistrée dans cette ville du nord du Soudan ? 53 °C en avril 1967. Ce record est d’autant plus surprenant qu’avril n’est habituellement pas le mois le plus chaud de l’année.
En plus de cette chaleur extrême, Wadi Halfa, isolée en plein désert, est régulièrement balayée par de violentes tempêtes de sable connues sous le nom de « haboobs ». Malgré ces conditions difficiles, la ville reste un carrefour stratégique pour le commerce et le transport entre le Soudan et l’Égypte voisine.
9e - Tirat Zvi, Israël
Le 21 juin 1942, Tirat Zvi, un kibboutz situé dans la vallée du Jourdain en Israël, a enregistré une température extrême de 54 °C, établissant à l’époque le record de chaleur au Moyen-Orient.
Ici, l’air chaud et lourd stagne dans l’atmosphère, piégeant la chaleur et rendant les conditions encore plus extrêmes.
9e - Tirat Zvi, Israël
Située sous le niveau de la mer, cette région est connue pour son climat aride et ses étés caniculaires, avec des températures moyennes dépassant souvent 37 °C en juillet et en août.
D’autres régions du nord de l’Israël, comme la région de Galilée, bénéficient d’un climat plus doux et tempéré, ce qui donne lieu à un contraste étonnant avec les zones plus arides, sur un territoire pourtant réduit.
8e - Phoenix, Arizona, États-Unis
Selon les données de la National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA), Phoenix détient la palme de la ville la plus chaude des États-Unis.
En plein été, la température moyenne maximale atteint environ 41 °C, tandis que la moyenne annuelle avoisine les 31 °C. Phoenix a enregistré son record de chaleur le 26 juin 1990, quand le thermomètre a atteint 50 °C.
8e - Phoenix, Arizona, États-Unis
Phoenix détient également le record du nombre de jours où la température atteint ou dépasse les 32 °C : 169 jours en moyenne par an, un peu plus que Tucson, une autre ville d’Arizona, qui enregistre chaque année 147 jours de canicule.
Ces données reflètent la brutalité du climat désertique et justifient la présence de Phoenix au classement des villes les plus chaudes de la planète.
7e - Kébili, Tunisie
En juillet 1931, cette ville du sud de la Tunisie a enregistré l’une des températures les plus élevées d’Afrique et de tout l’hémisphère Est : 55 °C.
Bien que de telles chaleurs soient rares, il n’est pas inhabituel que la ville passe la barre des 40 °C en été.
7e - Kébili, Tunisie
Fondée il y a environ 200 000 ans, la ville de Kébili se trouve près de Douz — la porte d’entrée du Sahara — et de l’oasis de Ksar Ghilane. Là, palmiers, dunes et bassin naturel composent un refuge apprécié pour échapper à la chaleur désertique.
Face à des conditions extrêmes, les habitants s’adaptent au quotidien en stockant l’eau et en restant à l’ombre.
6e - Ouargla, Algérie
Située au cœur du Sahara algérien, Ouargla a enregistré une température impressionnante de 51,3 °C le 5 juillet 2018 — un record probablement inégalé sur le continent africain.
Entourée de dunes brûlantes, la ville subit un climat désertique d’une extrême aridité. Son isolement au cœur du Sahara la rend particulièrement exposée au rayonnement solaire et à une sécheresse persistante.
6e - Ouargla, Algérie
La ville combine savoir-faire ancestral et solutions modernes pour faire face à un environnement extrême. Les murs épais et les petites fenêtres de ses bâtiments limitent l’absorption de la chaleur, tandis que les « qasrs » traditionnels et les marchés couverts offrent ombre et fraîcheur aux habitants, à l’abri du soleil.
Les progrès en matière de climatisation et d’énergie solaire ont également amélioré la qualité de vie, malgré un coût et une consommation en énergie non négligeables.
5e - Bassora, Irak
Le 22 juillet 2016, la ville de Bassora, bordée par le Chatt al-Arab, a enregistré une température record de 53,9 °C, la plaçant parmi les villes les plus chaudes de la planète.
Dans cette ville, la chaleur n’est pas seulement extrême, elle est constante. L’humidité élevée qui l’accompagne rend l’air irrespirable, avec un ressenti bien au-delà de la température enregistrée.
5e - Bassora, Irak
Bassora conserve un rôle stratégique dans l’économie irakienne, en particulier pour l’exportation pétrolière.
Pourtant, son climat extrême met à rude épreuve ses infrastructures et la santé de ses habitants. En été, les coupures de courant répétées illustrent à quel point la vie y est éprouvante.
4e - Ahvaz, Iran
Située dans la plaine de Khuzestan — un bassin désertique de basse altitude où l’air chaud s’accumule et donne lieu à une chaleur étouffante — la ville d’Ahvaz, dans le sud-ouest de l’Iran, est tristement célèbre pour son record de 53,7 °C enregistré le 29 juin 2017.
À cette chaleur extrême s’ajoute l’humidité venue du golfe Persique, qui rend les conditions encore plus éprouvantes.
4e - Ahvaz, Iran
Le climat extrême d’Ahvaz, l’un des principaux pôles industriels d’Iran, représente un défi de taille pour ses habitants.
En été, les températures élevées, combinées à une mauvaise qualité de l’air, rendent les conditions de vie particulièrement éprouvantes.
3e - Désert de Lout, Iran
Ce n’est pas l’air, mais le sol du désert de Lout – ou Dasht-e Lut – qui flirte avec les extrêmes.
En 2005, le satellite MODIS de la NASA a enregistré une température de surface hallucinante de 70,7 °C — un record absolu — sur ce plateau désertique inhabitable du sud-est de l’Iran.
3e - Désert de Lout, Iran
Ce record de température n’est pas un événement isolé : les données satellites confirment que le désert de Lout fait partie des endroits les plus chauds de la planète, avec une température au sol invariablement élevée.
La région doit sa chaleur extrême à son terrain sombre et rocheux, qui reflète l’énergie du soleil beaucoup plus intensément que les surfaces claires et sablonneuses.
Ajoutez un ciel sec et sans nuages et une absence totale de végétation, et le Lout se transforme en une véritable fournaise sous un soleil implacable.
2e - Mitribah, Koweït
Ville désertique au nord-ouest du Koweït, Mitribah a enregistré le 21 juillet 2016 un impressionnant pic de chaleur de 54 °C, une température confirmée par l’Organisation météorologique mondiale comme l’une des plus élevées jamais mesurées (de manière fiable) dans l’histoire moderne.
Mitribah connaît des étés torrides en raison de son climat aride et de sa situation au cœur de la péninsule Arabique.
2e - Mitribah, Koweït
Sec et sans nuages, le ciel de Mitribah n’offre aucun répit : le soleil y frappe le sol de plein fouet et le paysage aride reflète cette chaleur brûlante au lieu de l’absorber.
L’été y est impitoyable, avec des températures moyennes dépassant fréquemment les 46 °C en juin, juillet et août. L’absence de végétation et d’ombre, combinée à de puissants vents désertiques, ne fait qu’aggraver ces conditions extrêmes, faisant de Mitribah l’une des régions les plus inhospitalières au monde.
La plus chaude - Vallée de la mort, Californie, États-Unis
Et en tête de notre classement ? La vallée de la Mort, vaste territoire aride situé dans le parc national du désert des Mojaves, aux États-Unis.
Officiellement détentrice du record mondial de la température de l’air avec 57 °C enregistrés en juillet 1913, elle avait été brièvement surpassée par El Azizia, en Libye, où une température de 58 °C avait été signalée en 1922.
L’Organisation météorologique mondiale a cependant invalidé cette mesure en 2012 en raison de doutes sur sa fiabilité, rétablissant ainsi le record absolu établi en 1913 par la vallée de la Mort.
La plus chaude - Vallée de la mort, Californie, États-Unis
Ce record a été établi à Furnace Creek, « la crique de la fournaise », un lieu au nom pour le moins évocateur. En été, les températures moyennes y atteignent les 47 °C — une chaleur difficile à concevoir, accentuée par un paysage aride fait de plaques de sel craquelé, de routes miroitantes et de dunes dorées.
Malgré ces conditions hostiles, la région abrite une biodiversité étonnamment riche. Des espèces comme le lièvre de Californie ou encore le cyprinodon, un poisson endurant qui prospère dans les sources chaudes de la région, ont su s’adapter pour survivre dans cet environnement extrême.
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