Les pistes d’atterrissage les plus DANGEREUSES du monde : le classement choc
Des approches qui mettent les nerfs à rude épreuve
Prendre l’avion peut déjà être source de stress, mais certaines pistes d’atterrissage poussent la peur à son paroxysme. Étroites, entourées par l’océan ou perchées à flanc de colline, ces pistes spectaculaires garantissent des montées d’adrénaline, même pour les passagers les plus sereins.
Parcourez cette galerie pour découvrir notre sélection des aéroports les plus impressionnants et terrifiants au monde et frissonner depuis le confort de votre fauteuil…
Adaptation française par Aurore Mettifogo et Laëtitia Lord
25e - aéroport de Gisborne, Nouvelle-Zélande
Non, vous ne rêvez pas : il s’agit bien d’un train sur la piste de ce petit aéroport régional de Nouvelle-Zélande. En effet, l’aéroport de Gisborne est le seul de l’hémisphère sud dont la piste principale est traversée par une ligne ferroviaire – en l’occurrence celle qui relie Palmerston North à Gisborne.
25e - aéroport de Gisborne, Nouvelle-Zélande
Si l’image d’une collision catastrophique entre un train et un avion vous vient en tête, pas de panique ! Aujourd’hui, le train à vapeur local ne traverse la piste qu’une quinzaine de fois par an, et chaque passage est méticuleusement coordonné avec la tour de contrôle de l’aéroport. Le conducteur est en contact permanent avec la tour et s’arrête à une distance sécurisée de la piste, attendant l’autorisation de traverser. Après tout, c’est un aéroport avant tout, et le train doit céder la priorité.
24e - aéroport international de Gibraltar, Gibraltar
La topographie du célèbre rocher de Gibraltar et ses vents capricieux compliquent la tâche des pilotes, mais ils ne représentent pas les principaux dangers de cet aéroport…
24e - aéroport international de Gibraltar, Gibraltar
La piste est bordée par la mer à ses deux extrémités, ce qui signifie qu’à la moindre imprécision lors de l’atterrissage (ou du décollage), l’avion risque de finir à l’eau. Et comme si cela ne suffisait pas, un axe routier majeur menant au centre de Gibraltar traverse la piste. Avant chaque décollage et atterrissage, une paire de barrières empêche les véhicules de circuler pendant parfois une dizaine minutes.
23e - aéroport Cristiano Ronaldo, Madère, Portugal
Malgré son cadre idyllique, l’aéroport de cet archipel portugais, qui porte le nom du footballeur le plus célèbre et le plus talentueux du pays, est régulièrement soumis à des fronts météorologiques qui engendrent des turbulences imprévisibles, même par temps clair.
23e - aéroport Cristiano Ronaldo, Madère, Portugal
À mesure que Madère devenait une destination de plus en plus prisée par les touristes, la piste de son aéroport a été agrandie à plusieurs reprises pour accueillir des avions de plus grande capacité. Toutefois, sa proximité avec l’océan a nécessité de conquérir du terrain sur l’Atlantique, en construisant sur des pilotis. Avec les vents forts et les montagnes environnantes, il n’est pas rare que les avions soient contraints de tourner en rond à 14 000 pieds (environ 4 267 m) d’altitude, attendant une accalmie pour atterrir. Une expérience qui peut s’avérer plutôt stressante…
22e - aéroport de Queenstown, Nouvelle-Zélande
Avant d’atterrir à Queenstown, les pilotes doivent survoler une région montagneuse escarpée, régulièrement balayée par des vents violents et des pluies latérales. Heureusement, une série de procédures spéciales garantit la sécurité de la manœuvre – une chance, étant donné que depuis 2016, certains vols arrivent de nuit.
22e - aéroport de Queenstown, Nouvelle-Zélande
Bien que la descente soit spectaculaire, l’atterrissage peut aussi faire froid dans le dos, car les ailes de l’avion semblent frôler les montagnes enneigées bordant le lac Wakatipu. Par ailleurs, en cas de sortie de piste, l’appareil pourrait finir au fond d’un fjord.
21e - aéroport de Tioman, Malaisie
Seules deux compagnies aériennes desservent ce petit aéroport insulaire au départ de Kuala Lumpur, et heureusement, car la piste est à sens unique. L’atterrissage requiert une grande précision : d’abord, les pilotes doivent prendre un virage serré à 90 degrés autour d’une montagne, puis décélérer immédiatement pour éviter une chute vertigineuse en bout de piste.
Ce type de contenu vous intéresse ? N’hésitez pas à le liker et à cliquer sur le bouton Suivre en haut de la page pour ne rien manquer des articles de loveEXPLORING.
21e - aéroport de Tioman, Malaisie
Au début du XXIe siècle, un projet de construction pour un nouvel aéroport a été proposé. Il prévoyait une piste de 2 kilomètres de long, ce qui aurait permis l’atterrissage de gros avions, comme le Boeing 737. Cependant, préoccupés par l’impact environnemental du projet, les habitants ont protesté contre le projet et ces plans n’ont pas abouti. Fin 2024, le Premier ministre de Malaisie a annoncé que l’aéroport de Tioman recevrait l’équivalent de plus de 10,5 millions de dollars (9,9 M€) pour moderniser l’accueil des passagers et agrandir la piste à 1 300 mètres. De bonnes nouvelles pour ceux qui ont peur de l’avion !
20e - aéroport de Vagar, îles Féroé
Situé dans l’océan Atlantique nord, entre l’Islande et les îles Shetland, l’archipel des îles Féroé est un territoire autonome du royaume du Danemark composé de 18 îles. L’aéroport de Vágar, unique porte d’entrée aérienne de la région, offre aux passagers une vue imprenable sur les paysages volcaniques spectaculaires environnants lors de l’atterrissage. Une expérience inoubliable, mais réservée aux plus téméraires…
20e - aéroport de Vagar, îles Féroé
Exposées à la force brute de l’Atlantique nord, les îles Féroé mettent les pilotes à rude épreuve. Ils doivent composer avec des vents extrêmement puissants et imprévisibles, rendant chaque atterrissage périlleux. Pour couronner le tout, des pluies soudaines et une visibilité souvent médiocre viennent compliquer encore la manœuvre.
19e - aéroport international de Wellington, Nouvelle-Zélande
Bien que la piste elle-même soit construite sur des terres basses à proximité de la mer, sa proximité immédiate avec les banlieues de la capitale néo-zélandaise et les montagnes environnantes complique les manœuvres des pilotes. Ajoutez à cela des courants aériens imprévisibles et de puissants vents latéraux, et vous obtenez des atterrissages souvent mouvementés.
19e - aéroport international de Wellington, Nouvelle-Zélande
Les voyageurs revenant de Nouvelle-Zélande ont souvent une histoire spectaculaire à raconter sur leur atterrissage à Wellington, la ville la plus venteuse du monde. Bien que les récits dramatiques et les vidéos effrayantes pullulent sur YouTube, l’aéroport reste irréprochable en termes de sécurité. Une information à garder en tête, surtout lorsque vous vous cramponnerez à vos accoudoirs !
18 - aéroport international Velana, Malé, Maldives
Situé sur l’île de Hulhule, dans l’atoll de Malé Nord, Velana est le principal aéroport international des Maldives. L’atterrissage, aussi spectaculaire qu’impressionnant, frôle les eaux turquoise, une introduction mémorable à ce paradis tropical.
18 - aéroport international Velana, Malé, Maldives
Lors de cet atterrissage à la fois effrayant et sublime, les passagers s’inquiètent souvent davantage du transfert final vers leur logement, effectué la plupart du temps en hydravion. Ces avions, capables de transporter jusqu’à 15 passagers en toute sécurité, suscitent une certaine appréhension chez les touristes, surtout lors des premiers décollages et atterrissages sur l’eau.
17e - aéroport du Svalbard, Norvège
Entouré par une nature sauvage et glaciale, l’aéroport du Svalbard est l’aéroport commercial le plus septentrional du monde. Il est construit sur du permafrost (isolé) et ne dispose pas de feux de piste. Cela semble anodin… jusqu’au moment où vous réalisez qu’étant situé si au nord, le Svalbard ne voit presque jamais le soleil en hiver.
17e - aéroport du Svalbard, Norvège
Situé à seulement cinq kilomètres de Longyearbyen, cet aéroport impressionnant se trouve à proximité de la mine de charbon Gruve 3 et de la Réserve mondiale de semences du Svalbard. Véritable « chambre forte de l’apocalypse », cette réserve est la plus grande banque de semences de secours au monde, visant à préserver la diversité des cultures humaines. Les émotions fortes ne s’arrêtent pas une fois à terre, car ici, les rencontres avec des ours polaires sont fréquentes.
16e - aéroport d’Agatti, Lakshadweep, Inde
Cet atterrissage risqué dévoile la beauté unique de l’archipel de Lakshadweep, situé au large du Kerala. Composé de 36 îles, cet archipel indien est accessible uniquement via l’aéroport d’Agatti. Pour les pilotes qui atterrissent à Agatti, il va sans dire que faire preuve de précision est crucial ici.
16e - aéroport d’Agatti, Lakshadweep, Inde
Avec une piste mesurant seulement 1 204 mètres de long et 30 mètres de large, l’atterrissage demande une précision chirurgicale de la part des pilotes pour ne pas finir à l’eau. La marge d’erreur est infime. Pour les passagers qui regardent par le hublot, la sensation peut être impressionnante, voire vertigineuse : entre le continent indien à 394 km à l’est et cette étroite langue de terre, on a parfois l’impression que l’avion se dirige tout droit dans l’océan. Mais rassurez-vous, tout est sous contrôle !
15e - aéroport international du Kansai, Osaka, Japon
Lorsqu’il a ouvert en 1994, l’aéroport international du Kansai était considéré comme unique au monde. Il détient aussi un record étonnant : en 30 ans d’exploitation, pas un seul bagage perdu, et ce malgré des dizaines de millions de passagers accueillis chaque année. Cependant, tout n’est pas idyllique pour cet aéroport construit sur des îles artificielles dans la baie d’Osaka. Bien au contraire…
15e - aéroport international du Kansai, Osaka, Japon
Autrefois salué comme une prouesse d’ingénierie moderne, l’aéroport s’enfonce aujourd’hui dans l’eau à un rythme inquiétant : plus de 12 mètres depuis son inauguration. Selon les prévisions des ingénieurs, certaines sections des îles artificielles pourraient encore s’enfoncer de 4 mètres supplémentaires, atteignant le niveau de la mer d’ici 2056. Pour tenter de contrer cette menace, près de 145 millions d’euros ont été investis dans la surélévation des digues. Cependant, pour beaucoup, ces efforts ne font que repousser l’inévitable. En 2018, le typhon Jebi a mis en lumière ces vulnérabilités en submergeant l’aéroport et en immobilisant des milliers de passagers au sol.
14e - aéroport de Narsarsuaq, Groenland
Ne vous laissez pas tromper par cette vue spectaculaire depuis les airs. Ici, les pilotes doivent se frayer un chemin à travers les montagnes glacées de cette région isolée du Groenland et même survoler un fjord. Par ailleurs, brouillard et vents violents sont monnaie courante. Les atterrissages et décollages de nuit sont totalement interdits dans cet aéroport.
14e - aéroport de Narsarsuaq, Groenland
Construit par le département de la Guerre des États-Unis en 1941, l’aéroport de Narsarsuaq était autrefois connu sous le nom de Bluie West One. Il servait initialement de base opérationnelle pour les escortes de convois alliés et les missions de lutte anti-sous-marine. Heureusement, les installations de l’aérodrome ont été améliorées depuis. Les pilotes expérimentés qui desservent cette destination où l’aviation civile et le tourisme sont en pleine expansion connaissent bien les conditions météorologiques extrêmes et le terrain de la région, et ils exploitent au maximum les instruments à leur disposition et la visibilité depuis leur cockpit quand cela s’avère nécessaire.
13e - aéroport international de Congonhas, São Paulo, Brésil
L’atterrissage dans cet aéroport de São Paulo donne des sueurs froides. Célèbre pour ses pistes dangereuses, longtemps accusées d’être les plus glissantes du monde, l’aéroport se trouve dans une zone densément construite de la ville, ce qui signifie que les avions doivent naviguer entre de nombreux gratte-ciels. Lors de la descente, les passagers ont l’impression que leur avion frôle le sommet des bâtiments.
13e - aéroport international de Congonhas, São Paulo, Brésil
En juillet 2007, l’aéroport de Congonhas a été le théâtre d’un tragique accident, lorsqu’un Airbus A320 de la compagnie aérienne TAM a dépassé la piste sous une pluie battante avant de percuter un entrepôt et une station-service. Cet accident – le plus meurtrier de l’histoire de l’aviation en Amérique du Sud – a causé la mort de 187 passagers et membres d’équipage, ainsi que de 12 personnes au sol. En 2022, un système d’arrêt en matériaux composites a été installé à l’aéroport pour éviter que les avions ne dépassent la piste à l’atterrissage.
12e - aéroport Kushok Bakula Rimpochee, Leh, Inde
Niché au cœur de l’Himalaya, l’aéroport de Leh offre un décor spectaculaire, qui lui vaut d’être classé parmi les plus pittoresques au monde. Situé à une altitude de 3 256 mètres, il figure également parmi les plus hauts. En raison des vents violents qui soufflent l’après-midi, les décollages et atterrissages y sont limités aux heures matinales.
12e - aéroport Kushok Bakula Rimpochee, Leh, Inde
Malheureusement, vous ne pourrez pas compter sur vos effets personnels pour vous rassurer tandis que votre avion se fraie une route entre les sommets, car les bagages à main sont interdits. La sécurité aéroportuaire est extrêmement stricte dans cette région de l’Inde, et les passagers doivent se soumettre à des contrôles particulièrement rigoureux.
11 - aéroport de Sainte-Hélène, Sainte-Hélène
Lorsque l’aéroport de Sainte-Hélène a ouvert, il a été surnommé « l’aéroport le plus inutile du monde », car il ne pouvait accueillir que de petits avions et était régulièrement frappé par des intempéries. Ici, les vents peuvent changer de vitesse et de direction en une fraction de seconde, ce qui s’avère très dangereux lors du décollage ou de l’atterrissage. Lors des vols d’essai, en 2016, un Boeing 737-800 avait dû s’y prendre à trois reprises pour atterrir. Un ancien pilote a raconté que l’atterrissage lui avait donné « la chair de poule ».
11 - aéroport de Sainte-Hélène, Sainte-Hélène
Depuis, la piste a été élargie, l’aéroport agrandi, et des aires de virage ont été ajoutés. La piste a également été allongée et mesure à présent 1,9 kilomètre, ce qui permet d’accueillir des avions comme le Boeing 757. Cependant, les conditions météorologiques et les falaises abruptes n’ont pas changé, et cet aéroport est donc toujours classé comme un aéroport de catégorie C, où seuls des pilotes et membres d’équipage ayant suivi une formation spécialisée peuvent atterrir.
10e - aéroport de Barra, Écosse, Royaume-Uni
Cet aéroport se trouve sur l’île minuscule de Barra, dans les Hébrides extérieures, au large de la côte ouest de l’Écosse. Avec ses 14 000 passagers annuels, cet aéroport est le seul au monde à accueillir des vols réguliers qui se posent directement sur une plage.
10e - aéroport de Barra, Écosse, Royaume-Uni
La plage compte trois pistes, permettant aux avions d’atterrir presque systématiquement face au vent. Cependant, toute la zone est submergée à marée haute, ce qui oblige les horaires à varier chaque jour. Si la vue lors de l’atterrissage est spectaculaire, c’est troublant de savoir que l’atterrissage dépend des caprices de l’océan.
9e - aéroport international de Skiathos, Grèce
Ce n’est qu’en remblayant la portion de mer qui la séparait de l’île voisine de Lazareta que cette minuscule île grecque au relief escarpé a pu se doter d’un aéroport. Dans ces conditions, il n’est guère surprenant que l’atterrissage procure son lot de sensations fortes, tant aux passagers qu’aux baigneurs à quelques mètres de là…
9e - aéroport international de Skiathos, Grèce
À chaque passage, les avions survolent la plage et la route voisine à une altitude si basse qu’on pourrait presque distinguer les visages tendus des passagers depuis une chaise longue ou une voiture. C’est pour cette expérience surréaliste que des passionnés d’avion du monde entier viennent visiter le « Saint-Martin grec », en référence à une île des Caraïbes qui offre des scènes très similaires (voir plus loin dans cette galerie). Pour les passagers, l’expérience peut s’avérer terrifiante.
8e - Antarctique
Applaudir lorsque l’avion atterrit est pour beaucoup un manque de politesse, mais nous pouvons pardonner ce geste aux passagers de ce vol historique. Opéré par Hi Fly, cet Airbus A340 a été le premier à atterrir en Antarctique, se posant sur la piste gelée le 2 novembre 2021 après un périple de plus de 4 630 km depuis Le Cap, en Afrique du Sud.
8e - Antarctique
Selon le pilote Carlos Mirpuri, la blancheur immaculée de la piste enneigée rend l’évaluation des distances plus difficile, et des lunettes spéciales sont indispensables pour réduire l’éblouissement. Malgré ces nombreux défis, l’atterrissage s’est déroulé sans encombre, et le reste du voyage s’est passé comme prévu. Bien que l’impact potentiel du tourisme de masse en Antarctique suscite des inquiétudes, beaucoup espèrent que cette région sera plus facilement accessible par voie aérienne pour les touristes et les chercheurs à l’avenir.
7e - aéroport international Princesse-Juliana, Saint-Martin
Cette approche si près du sol est aussi impressionnante pour les passagers que pour les spectateurs. La piste de l’aéroport international Princesse-Juliana de Saint-Martin se trouve juste au bord de la mer, et les pilotes doivent surveiller de près leur altitude – ainsi que les baigneurs – lorsque l’avion rase la plage de Maho.
7e - aéroport international Princesse-Juliana, Saint-Martin
La plage est désormais un spot incontournable pour les passionnés d’aviation, où le spectacle visuel et sonore est garanti. Les amateurs de sensations fortes se pressent contre le grillage (même si cela est déconseillé) pour ressentir la puissance des avions, tandis que le vacarme assourdissant des réacteurs et les vents violents offrent une expérience inoubliable. Les passagers de l’avion, quant à eux, ont souvent la boule au ventre.
6e - aéroport Rémy de Haenen, Saint-Barthélemy
Cette piste, qui se trouve sur l’île française de Saint-Barthélemy, est coincée entre une colline d’un côté et une mer aux eaux turquoises de l’autre. Ajoutez à cela des routes qui passent tout près, et vous aurez sûrement envie de fermer les yeux – ou de faire un signe de la main aux automobilistes ébahis – en attendant d’être sur la terre ferme.
6e - aéroport Rémy de Haenen, Saint-Barthélemy
Malgré son cadre idyllique, l’aéroport Rémy de Haenen est considéré comme l’un des plus dangereux du monde, en partie en raison de sa piste d’atterrissage, qui ne mesure que 650 mètres de long. À cela s’ajoute un relief accidenté qui nécessite d’effectuer une descente abrupte lors de l’atterrissage et la présence d’une plage juste au bout de la piste, ce qui laisse une marge d’erreur très réduite. Pas étonnant que les pilotes aient besoin d’une formation et d’une certification spécialisées avant de pouvoir y atterrir.
5e - aéroport de Toncontin, Tegucigalpa, Honduras
Classé comme le deuxième aéroport le plus « extrême » du monde par l’émission Most Extreme Airports d’History Channel, l’aéroport de Toncontin de Tegucigalpa, la capitale du Honduras, réunit les trois éléments qui rendent un atterrissage difficile : une piste courte, un terrain montagneux et des vents violents.
5e - aéroport de Toncontin, Tegucigalpa, Honduras
Lors de l’approche, les pilotes doivent effectuer un virage serré pour aligner l’avion à la piste, qui est trop courte pour accueillir des avions plus grands qu’un Boeing 757. L’altitude (environ 1 000 mètres) rend par ailleurs les conditions climatiques imprévisibles, et la présence de quartiers densément peuplés autour de l’aéroport ne rassure pas les passagers non plus. En 2008, cinq personnes ont connu une fin tragique lorsqu’un avion est sorti de la piste.
4e - aéroport Juancho E Yrausquin, Saba
Avec ses 400 mètres de long, la piste de l’aéroport Juancho E. Yrausquin, située sur l’île néerlandaise de Saba dans les Caraïbes, détient le titre de la piste commerciale la plus courte au monde. Bordée de chaque côté par des falaises abruptes plongeant dans la mer, elle offre des atterrissages et des décollages particulièrement éprouvants pour les passagers.
4e - aéroport Juancho E Yrausquin, Saba
Pour ceux qui osent tenter l’expérience, le vol en hélicoptère ou en avion turbopropulseur, seuls habilités à atterrir ici, depuis Saint-Martin offre une vue imprenable sur cette île volcanique. Le vol dure seulement 12 minutes, mais vous ne serez pas près de l’oublier.
3e - altiport de Courchevel, France
Les Alpes qui entourent la station de ski de Courchevel sont déjà une épreuve de taille pour les pilotes. Mais cet altiport, niché en haute altitude, pousse le défi encore plus loin avec l’une des pistes les plus courtes du monde : seulement 537 mètres. Autant dire que la marge d’erreur est mince.
3e - altiport de Courchevel, France
La piste présente une pente ascendante de 18,66 %, ce qui en fait aussi la plus raide du monde. Sa proximité avec la célèbre station de ski la rend probablement tout aussi terrifiante pour les skieurs que pour les passagers.
2e - aéroport international de Paro, Bhoutan
Accessible uniquement de jour, cet aéroport, niché dans une vallée à 2 225 mètres d’altitude et entouré de sommets culminant à 5 486 mètres, offre une approche des plus exigeantes. Sa piste n’est visible que quelques instants avant l’atterrissage, et pour s’y poser, les avions doivent d’abord emprunter un étroit couloir entre les montagnes. Il n’est donc pas surprenant que seul un petit nombre de pilotes au monde soient capables de réaliser cet exploit.
2e - aéroport international de Paro, Bhoutan
À l’opposé de nombreux aéroports, celui de Paro est dépourvu de radar et de système de guidage automatique. Les pilotes doivent donc effectuer une approche manuelle en suivant des procédures prédéfinies et en s’appuyant uniquement sur des repères visuels. Déjà vertigineuse, cette descente devient encore plus redoutable face aux caprices du vent et aux nuages qui enveloppent souvent la vallée.
1er - aéroport Tenzing-Hillary, Lukla, Népal
Si vous prévoyez de visiter le camp de base de l’Everest, il vous faudra probablement passer par cet aéroport de montagne que nous avons désigné comme le plus terrifiant du monde. Entre les sommets enneigés, l’approche est un véritable test de compétence, réservé aux pilotes les plus aguerris. L’atterrissage, quant à lui, exige une précision absolue pour ne pas heurter la montagne au bout de la piste. Ici, l’erreur n’a pas sa place.
1er - aéroport Tenzing-Hillary, Lukla, Népal
Imaginez une piste qui s’achève brusquement sur un précipice de 610 mètres. Inutile de dire que cet aéroport n’est pas fait pour les âmes sensibles. Le décollage est tout aussi éprouvant, car la piste mesure seulement 527 mètres. Par ailleurs, des vents de sud-ouest particulièrement violents peuvent provoquer des fermetures temporaires en matinée.
Ce diaporama vous a plu ? N’hésitez pas à le liker et à cliquer sur le bouton Suivre en haut de la page pour découvrir d’autres galeries signées loveEXPLORING.
Comments
Be the first to comment
Do you want to comment on this article? You need to be signed in for this feature