Quand la nature ose tout : 35 animaux au physique improbable
Moches, mais étrangement attachants ?
Bienvenue dans l’univers des animaux les plus disgracieux du monde ! Beaucoup sont si laids que seule une mère pourrait les aimer. Mais avant de porter un jugement hâtif, sachez que nombre de ces traits repoussants ne sont que des adaptations indispensables pour survivre dans des environnements extrêmes.
Découvrez les animaux les plus moches au monde et les raisons de leur apparence…
Adaptation française par Stéphanie Lopez
Condor des Andes
Pesant jusqu’à 15 kilos et dotés d’une envergure de 3 mètres, les condors des Andes sont grands et laids. Ce sont les plus gros oiseaux du monde capables de voler et ils passent la majeure partie de leur temps à planer sur les courants d’air ascendants qui balaient les Andes, à la recherche de carcasses à « se mettre dans le bec ». Leur régime alimentaire explique également leur étonnante tête chauve, qui leur permet d’atteindre les morceaux juteux sans se salir les plumes.
Tortue géante à carapace molle de Cantor
Avec sa carapace molle et sa teinte « brun Mékong » peu séduisante, la tortue géante de Cantor, qui peut atteindre 1,8 mètre de long, est considérée comme la plus grande tortue d’eau douce au monde. On la trouve dans les marais fluviaux, les estuaires et les vasières de l’Asie du Sud-Est, en particulier au Cambodge. Ce sont d’ailleurs les Cambodgiens qui lui ont donné son nom le moins flatteur. En voyant sa large tête et ses yeux beaucoup trop proches de l’extrémité de son museau, ils l’ont appelée « tortue à tête de grenouille ».
Ouakari chauve
L’ouakari chauve est loin d’être chanceux. Ce petit singe, originaire de la partie péruvienne de l’Amazonie, se distingue par un crâne dégarni et un visage rouge vif. Sa quête pour se faire aimer est d’autant plus compliquée qu’il possède également l’une des queues les plus courtes parmi les singes. Au moins, la couleur de son visage l’aide à attirer un ou une partenaire – peut-être parce que, dans le règne animal, un visage pâle peut trahir la maladie ou le paludisme.
Marabout d’Afrique
On dit que l’on est ce que l’on mange. Eh bien, les marabouts d’Afrique, les membres les moins attrayants de la famille des Ciconiidés (oiseaux échassiers), dont les cigognes font partie, se nourrissent volontiers de termites, de flamants roses, de petits oiseaux et mammifères, de déchets humains et même de cadavres d’éléphants. On peut les voir en compagnie des vautours et des hyènes dans toute l’Afrique subsaharienne. Et que dire de cette longue poche rougeâtre et répugnante qui pend de son cou ? Elle sert tout simplement à la parade nuptiale, permettant aux mâles de produire un son guttural grave que les femelles trouvent apparemment irrésistible.
Blobfish
Jamais une créature n’a été aussi bien nommée. Le blobfish (ou « poisson blob ») est pâle et gélatineux, avec une bouche tombante et recourbée vers le bas et un gros nez pendant. Il est si peu attrayant qu’il a été élu « animal le plus laid du monde » lors du British Science Festival. D’autres scientifiques estiment que ce titre est injuste. Dans son habitat naturel, à des centaines de mètres sous la mer, il ressemble à n’importe quel autre poisson. Mais lorsqu’il est amené à la surface, son squelette et ses muscles ne sont pas assez solides pour le soutenir et il se transforme en une misérable masse rose. Nous avons tous connu des matins comme ça...
Aye-aye
Ces signes à l’allure effrayante, faisant partie de la famille des lémuriens, sont considérés comme un présage de malchance dans leur pays d’origine, Madagascar. Certains habitants, superstitieux, redoutent particulièrement de croiser l’un de ces animaux. Heureusement, les ayes-ayes ne sortent que la nuit et passent la plupart de leur temps dans la canopée de la forêt tropicale. Leurs doigts longs et maigres, semblables à ceux d’une sorcière, sont leur trait le plus distinctif mais aussi le plus utile. Les ayes-ayes s’en servent pour dénicher et attraper les larves d’insectes foreurs et pour extraire la chair des noix de coco et des autres fruits.
Taupe à nez étoilé
Ce qui intrigue le plus avec la taupe à nez étoilé, c’est cet appendice en forme d’étoile en bout de museau, qui semble agir de façon autonome. Les appendices duveteux qui le constituent se mettent en mouvement pour sonder en permanence son environnement, permettant à cette créature, extrêmement myope, de s’orienter dans les galeries obscures des zones humides de l’est du Canada et du nord-est des États-Unis. Grâce à cet organe, elle est capable de repérer et d’engloutir un insecte en un quart de seconde, faisant d’elle le mangeur le plus rapide du monde.
Rat-taupe nu
Surnommé « la saucisse vivante » de manière assez péjorative, le rat-taupe nu vit sous terre dans la Corne de l’Afrique, où il n’a pas besoin d'une épaisse fourrure pour survivre. À la place, il arbore quelques poils fins, presque invisibles à l’œil nu, qui l’aident à s’orienter dans le labyrinthe de galeries qui lui sert de domicile. Avec une taille allant de 8 à 10 centimètres, il possède une espérance de vie remarquablement longue, une résistance au cancer et la capacité de reculer aussi vite qu’il avance.
Cerf d’eau chinois
Rencontrer un cerf d’eau (ou « hydropote ») chinois dans la nature peut être assez surprenant. Au premier abord, il ressemble à n’importe quel autre cervidé aux yeux doux. Mais en y regardant de plus près, vous remarquerez que ces animaux originaires de Corée et de l’est de la Chine ont des crocs. N’ayez crainte, ils ne sont pas venus pour vous sucer le sang. Leurs canines allongées ne sont utilisées que lors des parades territoriales et des combats occasionnels en période de reproduction.
Vous aimez ce contenu ? Cliquez sur le bouton Suivre en haut de la page pour découvrir d’autres articles de loveEXPLORING.
Éléphant de mer austral
Les éléphants de mer australs (ou « éléphants de mer du Sud ») tirent leur nom de leur nez en forme de trompe, que les mâles développent lorsqu’ils atteignent la maturité sexuelle. Ils passent la majeure partie de leur temps dans les eaux subantarctiques et antarctiques, mais reviennent sur le rivage pendant la saison de reproduction pour s’accoupler. Les combats pour s’imposer sont violents et sanglants, de sorte que la plupart des mâles portent de vilaines blessures et cicatrices. Il n’est pas rare de constater que les mâles les plus grands et dotés des plus gros nez ont les plus vastes harems de femelles.
Baudroie abyssale de Johnson
Lorsqu’on vit dans les ténèbres, entre 200 et 1 500 mètres de profondeur, l’apparence n’a pas vraiment d’importance. Tout ce dont on a besoin, c’est d’une colonne vertébrale bioluminescente qui émet une lumière bleue diffuse pour attirer les proies et d’une bonne rangée de dents effrayantes pour les dévorer. La baudroie abyssale est considérée comme l’un des animaux les plus laids au monde, mais cela ne l’a pas empêchée de jouer un petit rôle de méchant dans le dessin animé de Pixar Le monde de Nemo.
Antilope saïga
Avec son museau large et tombant, le saïga est sans doute le vilain petit canard de la petite famille des antilopes. Mais ce museau disgracieux a aidé le saïga à survivre et à se multiplier dans les rudes steppes d’Asie centrale. Il filtre la poussière et refroidit le sang pendant les étés chauds et secs et agit comme un radiateur en hiver pour réchauffer l’air froid avant qu’il ne pénètre dans les poumons de l’animal. Le saïga peut également manger des plantes toxiques pour d’autres animaux. Cela n’a rien à voir avec son museau, mais c’est tout de même une anecdote intéressante.
Babiroussa
Le babiroussa vit dans les marais et les forêts d’Indonésie, où on l’appelle parfois « cochon-cerf » en raison de ses impressionnantes défenses. En effet, chez les mâles, des défenses émergent de la mâchoire supérieure, percent la peau du museau, se recourbent vers l’arrière et se terminent sur le front. Si les défenses inférieures sont probablement utilisées lors des combats, celles du haut joueraient un rôle défensif. Certains avancent même que le babiroussa serait à l’origine des célèbres masques démoniaques du pays.
Nasique
Dans le règne animal, si l’on a un gros nez bulbeux tombant sur la bouche, il y a de fortes chances qu’il soit mentionné dans votre nom. C’est le cas du célèbre nasique, aussi appelé « singe au long nez » ou « singe à trompe », originaire de l’île de Bornéo. Si l’on ajoute à cela le front barré d’une bande marron foncé et le ventre proéminent chez le mâle, on obtient une allure peu flatteuse. Mais pour les femelles, plus le nez est grand et plus les cris sont puissants, plus le nasique est attirant.
Hyène
Opportuniste et rusée, la hyène est la « grande méchante » de la savane africaine. Avec ses longues pattes avant, sa puissante ossature et ses dents effrayantes, on ne peut pas dire qu’elle soit agréable à regarder. Et sa façon de communiquer par des gémissements, des ricanements et des hurlements n’est pas non plus très attachante. Mais elle est d’une efficacité redoutable : elle est capable de détecter des charognes à des kilomètres à la ronde grâce à son odorat très développé et de les manger à une vitesse surprenante.
Requin-lutin
Le requin-lutin est peut-être l’un des requins les moins attrayants de la planète, mais ses caractéristiques particulières le rendent très efficace pour attraper ses proies dans les eaux profondes du Japon. Sa longue pointe frontale saillante est couverte d’organes sensoriels spéciaux qui l’aident à détecter les champs électriques dans l’obscurité. Il est capable de « projeter » sa mâchoire aux dents aiguisées (on parle alors de mâchoire protractile) sur ses proies. Ce n’est pas très joli, mais ça marche.
Grenouille violette
Ronde et boursouflée, avec des pattes courtaudes, la grenouille violette des Ghats occidentaux, une chaîne de montagne située dans l’ouest de l’Inde, ne se distingue pas vraiment par sa beauté. Ajoutez à cela une drôle de tête minuscule, et elle est digne de figurer sur la liste des animaux les plus laids du monde. Sa bouche est si petite qu’elle ne peut manger que des termites et, pour une fois, le surnom que lui donne la population locale, « grenouille à nez de cochon », est plutôt flatteur.
Phacochère
Les phacochères n’ont pas beaucoup d’atouts esthétiques. Leur tête large et plate est couverte de bosses protectrices appelées verrues. Ils sont généralement chauves, avec des poils clairsemés et une crinière plus épaisse sur le dos, et possèdent quatre défenses acérées qui leur donnent un air franchement agressif. C’est le cousin laid à l’état brut du cochon domestique, plus placide, mais parfaitement adapté pour affronter les conditions éprouvantes de la savane africaine et capable de tenir tête face à un lion affamé.
Ménopome
Le ménopome est un grand amphibien aquatique qui se distingue par une tête plate, un corps fripé et une queue en forme de pagaie. Vivant dans la région des Appalaches, il est reconnu comme la plus grande salamandre d’Amérique du Nord, pouvant mesurer jusqu’à 73 centimètres et peser 2,3 kilos. Son surnom, « loutre morveuse », parle de lui-même.
Grenouille du lac Titicaca
Presque exclusivement présente dans le lac Titicaca, l’une des plus hautes étendues d’eau navigable au monde située dans les Andes, cette grenouille, nommée en référence à son habitat naturel, figure sur la liste des espèces en danger critique d’extinction. On suppose que cette situation est en partie dû à sa réputation aphrodisiaque, car elle est traditionnellement mélangée à du miel et aux racines d’une plante locale avant d’être consommée sous forme d’une bouillie épaisse.
Poisson-chauve-souris à lèvres rouges
Le poisson-chauve-souris à lèvres rouges est endémique des îles Galápagos. On le trouve sur les fonds sablonneux des récifs ou dans les profondeurs de l’océan. Il est doté d’un museau qui ressemble à un gros nez et d’une paire de lèvres rouge vif qui semble avoir été enduite de rouge à lèvres fluorescent. Il est la preuve irréfutable que le maquillage a ses limites.
Tarsier
D’une certaine manière, le tarsier est un animal qui a de l’allure. Cette espèce de primate sauteur que l’on trouve sur certaines îles de l’Asie du Sud-Est possède des yeux qui figurent parmi les plus gros de tous les mammifères. En fait, ses yeux sont même plus gros que son cerveau, qui utilise la majeure partie de son pouvoir cognitif pour traiter les informations qui affluent de l’énorme cortex visuel de l’animal : tout cela pour lui permettre de passer la nuit à se régaler de papillons nocturnes, de cigales et de termites.
Sphynx
Ce n’est pas la faute du Sphynx s’il ne ressemble pas aux autres chats. La race est née d’une mutation naturelle dans une portée de chats domestiques à poil court au Canada et a été développée par la suite par croisement avec le Devon Rex. Sa peau fripée et dépourvue de poils ne plaît pas à tous les amoureux des chats, mais on dit qu’il est loyal et très intelligent. Il n’est donc pas surprenant qu’il soit frileux lorsque le temps devient froid.
Vautour oricou
Le vautour oricou vit en Afrique et passe la plupart de ses journées à voler sur de longues distances à la recherche de carcasses à dépecer. Son bec arqué est capable de percer même la peau des animaux la plus coriace, et sa tête rougeâtre, dépourvue de plumes, lui permet de rester propre même après les repas les plus salissants. De larges plis cutanés, certes peu esthétiques, pendent de chaque côté de sa tête.
Loup atlantique
Le loup atlantique (ou « loup de l’Atlantique » ou « poisson-loup » ou encore « loup de mer ») est une espèce à l’aspect redoutable qui fait toujours sensation lorsqu’elle est capturée par les pêcheurs. Il a de petits yeux et une grande bouche remplie de dents acérées et de molaires terribles qui semblent capables de causer de vrais dégâts. Ce poisson est comestible et généralement vendu sous forme de filets préparés, en raison de son aspect peu flatteur. Il est souvent servi sous des noms différents. Si vous avez mangé du « scotch halibut » lors d’un séjour en Grande-Bretagne (littéralement, « flétan écossais » en français), vous avez goûté sans le savoir au loup atlantique.
Hypsignathe
L’hypsignathe, également appelé « hypsignathe monstrueux », est la plus grande chauve-souris d’Afrique, avec une envergure pouvant atteindre un mètre. Parfois appréciée comme viande de brousse, elle se nourrit de figues, de bananes et de mangues dans toute l’Afrique centrale et occidentale. Les mâles ont une tête large et particulière dotée d’énormes chambres de résonance qui font résonner et amplifient leurs cris d’accouplement. Également connu sous le nom de « chauve-souris à tête de marteau », l’hypsignathe est réputé pour être porteur du virus Ebola.
Chien chinois à crête
Le chien chinois à crête est une race de chiens miniatures dont on pense qu’elle est originaire d’Afrique ou du Mexique et a été amenée en Chine par des marchands. Il est généralement dépourvu de poils, à l’exception de quelques touffes sur la tête, la queue et le bas des pattes. Par ailleurs, il est sujet aux coups de soleil et aux problèmes de peau. En 2009, un chien chinois à crête appelé Miss Ellie a été couronné « chien le plus laid du monde » par la chaîne de télévision américaine Animal Planet.
Rhinolophe
Lorsqu’on passe la majeure partie de la journée suspendu la tête en bas dans l’obscurité, on ne se préoccupe guère de son apparence. C’est le cas de la chauve-souris rhinolophe. Son nez charnu a la forme d’un fer à cheval, ce qui lui donne l’air d’avoir été frappée par une batte de base-ball. Autrefois cavernicole, on retrouve aujourd’hui ce mammifère peu attrayant dans des maisons et des granges abandonnées, des mines désaffectées, des tunnels et des caves, en plus des grottes.
Cochon de mer
Connus sous le nom scientifique de Scotoplanes globosa, les cochons de mer (ou « scotoplanes ») font partie de la famille des concombres de mer, un genre qui n’est pas réputé pour sa beauté. On les trouve dans les zones les plus froides et les plus profondes de l’océan, et en si grand nombre qu’ils représentent plus de 95 % du poids des animaux sur certaines parties du plancher océanique. Ils ne sont pas beaux à voir et leur régime alimentaire laisse également à désirer : ils se nourrissent de toutes les matières et de la boue qui se trouvent au fond de l’océan et que les autres créatures dédaignent.
Dugong
Le fait que certains marins aient confondu ces lourdes créatures avec des sirènes en dit long sur les difficultés de la vie en mer à l’époque des découvertes. À tel point que le nom scientifique du dugong et de son proche cousin, le lamantin, est « sirenia ». Également appelés « vaches de mer », les dugongs sont dotés d’un nez bulbeux particulier qui aspire avec efficacité les plantes nutritives des herbiers marins sur le fond marin.
Iguane marin
À quel point les iguanes marins sont-ils laids ? Lorsque le célèbre naturaliste Charles Darwin les a aperçus pour la première fois sur l’île des Galápagos, il les a qualifiés de « hideux » et de « lézards les plus répugnants et les plus maladroits » qu’il ait jamais vus. Avec leur peau fripée, leur visage agressif et leurs écailles dorsales hérissées, ils ne sont pas réputés pour leur beauté. Mais leur habitude d’éternuer l’excès de sel sur leur tête pour former une sorte de croûte ne fait qu’empirer les choses. En fait, cela les aide à éliminer l’excès de sel de leur sang, mais n’améliore en rien leur apparence.
Baudroie
La baudroie (ou « lotte ») est peut-être l’un des poissons les plus appréciés des fins gourmets, mais c’est aussi l’un des plus laids. Elle passe la majeure partie de son temps au fond de l’océan Atlantique, se camouflant dans le sable ou la boue du plancher océanique en tendant des embuscades à ses proies. Elle a une énorme bouche béante et d’affreux yeux globuleux mais, heureusement pour les gastronomes, la chair ferme de sa queue, qui rappelle celle du homard, est considérée comme un mets de choix. Il faut avoir de la compassion pour les chefs qui doivent la préparer, comme Raymond Blanc, que l’on voit ici tenant une baudroie dans un marché aux poissons en Écosse.
Tortue Matamata
L’apparence de la tortue Matamata peut sembler déroutante en dehors de son habitat naturel. Cependant, sa carapace rugueuse et bosselée, son cou plat et sa tête ornée d’excroissances, de plis de peau et de petites crêtes forment un camouflage idéal. Ces caractéristiques lui permettent de se fondre dans les mares boueuses et sur les sols jonchés de feuilles des forêts tropicales d’Amazonie, en Amérique du Sud, et, de manière surprenante, sur l’île caribéenne de Trinité. Quant à son museau tubulaire peu esthétique, il lui sert de tuba naturel.
Crabe yéti
Le crabe yéti, robuste et compact, n’a été découvert qu’en 2005, lorsque des chercheurs ont observé qu’il se rassemblait avec ses congénères le long des cheminées hydrothermales au fond de l’océan Pacifique, juste au sud de l’île de Pâques. Il doit son nom à ses longues pinces « poilues » qui ressemblent à s’y méprendre aux bras du yéti, cette créature mythique semblable à un singe qui errerait dans l’Himalaya. Sa « fourrure » est en fait constituée de poils blonds qui l’aident à récolter les bactéries, sa principale source de nourriture.
Tenrec zébré des terres basses
Avec son allure singulière de hérisson punk-rock, son pelage rayé et ses stridulations aiguës, le tenrec zébré des terres basses, de la taille d’un hamster, arpente les forêts tropicales de Madagascar. Les scientifiques ignorent encore la raison exacte de ses rayures jaune vif, mais ses piquants acérés jouent un double rôle : ils le protègent des prédateurs, comme le redoutable fossa, et lui servent à communiquer avec ses congénères. En les frottant les uns contre les autres, un peu comme un violoniste sur son archet, il produit des sons et des stridulations si aigus qu’ils sont inaudibles pour l’oreille humaine.
Vous avez aimé ce contenu ? Cliquez sur le bouton Suivre en haut de la page pour découvrir d’autres articles de loveEXPLORING.
Comments
Be the first to comment
Do you want to comment on this article? You need to be signed in for this feature