18 destinations de rêve gâchées par le tourisme de masse
Ces hauts lieux touristiques souillés par les déchets
Qu’il s’agisse de plages souillées, de villes envahies par les odeurs nauséabondes ou de cours d’eau encombrés de plastique, les déchets menacent certaines des plus belles destinations touristiques du monde, en plus de fragiliser les rares sanctuaires sauvages encore intacts de notre planète. Focus sur ces destinations touristiques qui croulent désormais sous les détritus en raison de la surfréquentation, du tourisme de masse et des mauvaises pratiques environnementales.
Adaptation française par Stéphanie Lopez
Mont Everest, Népal
Matériel de camping abandonné, bouteilles d’oxygène usagées, cordes, emballages alimentaires et déchets humains exposent la face sombre du tourisme d’aventure sur le mont Everest. Cette photo, prise en 2018 au camp 4, situé à 7 998 mètres d’altitude et considéré comme le plus haut du monde, illustre un problème majeur : l’abandon de tentes et de matériel laissés à la merci des éléments. Alors que l’ascension de l’Everest est de plus en plus intégrée au tourisme de masse, certains opérateurs low-cost sont accusés de faire des économies au détriment de l’évacuation des déchets.
Mont Everest, Népal
L’épuisement, l’altitude et les dangers du terrain forcent de nombreux alpinistes à abandonner les charges encombrantes lors de leur descente. Le matériel et les déchets abandonnés s’accumulent souvent dans les camps, avant d’être dispersés par les vents violents. Au-delà des problèmes environnementaux, ces déchets représentent un danger pour les autres alpinistes. Certains avancent toutefois qu’il est pratiquement impossible de déloger les tentes gelées.
Mont Everest, Népal
De nombreux sherpas ont risqué leur vie pour récupérer les déchets abandonnés par les alpinistes sur la montagne. Au cours des dernières années, le gouvernement népalais, en collaboration avec des organisateurs d’expéditions et des organisations caritatives, a lancé des opérations de nettoyage officielles dès le début de chaque saison. Ces initiatives ont permis de ramasser les déchets qui jonchent désormais la piste très fréquentée menant au camp de base et au-delà. Cependant et malgré ces efforts, il est difficile de tenir la cadence face aux quelque 600 personnes qui tentent chaque année l’ascension jusqu’au sommet. On ne connaît pas avec certitude la quantité de déchets accumulés sur l’Everest, mais on estime qu’elle s’élève à plusieurs tonnes.
Bali, Indonésie
Les plages de l’île paradisiaque de Bali ne reflètent malheureusement pas toujours l’image idyllique véhiculée par les cartes postales. Les déchets, devenus un véritable fléau, envahissent certaines des plages les plus fréquentées de l’île, à l’instar de la plage de Kuta (en photo ici). Pendant la mousson, la situation devient particulièrement préoccupante : vents violents et courants puissants déposent une quantité considérable de débris sur le sable, tandis que les rivières en crue acheminent les déchets des berges jusqu’au littoral.
Bali, Indonésie
La côte qui s’étend entre Kuta et Canggu abrite l’une des plages de l’île les plus prisées des touristes, mais aussi l’une des plus impactées par les déchets. Et le fléau ne s’arrête pas là : il frappe également d’autres plages de Bali ainsi que les îles voisines de Java et de Nusa Tenggara. Bois flotté et détritus – en grande partie composés de plastiques à usage unique – jonchent ces plages idylliques et les transforment en véritables paysages de désolation. En 2017, Bali a déclaré un « état d’urgence déchets » en raison des grandes quantités de détritus qui jonchent ses côtes et flottent dans ses eaux.
Bali, Indonésie
Selon un rapport publié par la Banque mondiale en 2020, l’archipel indonésien rejette chaque année entre 201,1 et 552,3 milliers de tonnes de plastiques dans l’océan. Le groupe militant One Island One Voice organise régulièrement des opérations de nettoyage de masse sur le littoral balinais. Au cours des six dernières années, 70 000 bénévoles, répartis sur 560 sites, ont ainsi empêché 203 tonnes de déchets non organiques de finir dans l’océan. Les autorités ont également interdit les plastiques à usage unique, tels que les pailles et les sacs plastiques, dans une démarche visant à endiguer la prolifération des déchets.
Machu Picchu, Pérou
Même les sites emblématiques bâtis par l’Homme ne sont pas épargnés et risquent d’être envahis par les déchets. L’ancienne citadelle du Machu Picchu, par exemple, fait face à une accumulation croissante de détritus, conséquence directe de l’augmentation du nombre de visiteurs venus admirer le site. Certains touristes ont rapporté avoir aperçu des déchets jonchant le chemin de l’Inca, tandis que le nettoyage du site lui-même représente un défi considérable. La situation est devenue si préoccupante que l’UNESCO a menacé de retirer au Machu Picchu son prestigieux statut de site du patrimoine mondial.
Baie d’Halong, Vietnam
Dans la baie d’Halong, au Vietnam, les eaux émeraude et les imposants îlots calcaires cèdent parfois leur splendeur à des scènes troublantes de déchets flottant à la surface de l’eau, un souvenir amer pour de nombreux visiteurs. Les paysages splendides de la baie font face à de sérieux défis écologiques, aggravés par l’afflux toujours plus important de touristes. La pollution due aux détritus, aux déchets et au carburant rejeté par les bateaux transportant des foules de visiteurs représente l’un des défis environnementaux les plus préoccupants pour ce site classé à l’UNESCO.
Baie d’Halong, Vietnam
Le polystyrène, les emballages plastiques et les bouteilles qui dérivent dans les eaux de la baie offrent un spectacle désolant, devenu malheureusement banal. Dans les retours publiés sur TripAdvisor, des touristes dénoncent la quantité alarmante de déchets et d’eaux usées rejetés dans la baie d’Halong. Confrontée à ce fléau, la communauté locale, grâce à ses bénévoles, multiplie les initiatives pour contenir le problème des déchets et préserver l’une des destinations les plus prisées et singulières du Vietnam. Rien qu’entre mars et mai 2023, 10 000 mètres cubes de déchets – l’équivalent de quatre piscines olympiques – ont été ramassés dans la baie.
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Maldives
Les Maldives, souvent décrites comme l’un des derniers paradis vierges de la planète, sont elles aussi confrontées à un grave problème de déchets flottants. De nombreuses plages de sable blanc de l’archipel doivent être nettoyées quotidiennement afin de contrer l’accumulation incessante de détritus et de filets de pêche abandonnés. Le surtourisme aggrave cette situation en amplifiant l’afflux de déchets plastiques dans les îles de l’océan Indien, représentant une menace immédiate et sérieuse pour les animaux marins et leurs écosystèmes fragiles. Les microplastiques, en particulier, sont ingérés par le plancton, les poissons et d’autres créatures marines.
Maldives
La gestion des déchets est depuis longtemps un véritable problème dans ces îles proches du niveau de la mer, entièrement dépendantes des importations. Il fut un temps où la seule usine de traitement des déchets aux Maldives était située sur une île artificielle appelée Thilafushi. Les déchets provenant de l’ensemble des autres îles étaient acheminés vers cette île dite « île poubelle », située juste à l’ouest de la capitale, Malé, pour y être enterrés, brûlés ou recyclés. L’usine fonctionnait à plein régime, mais, une fois ses capacités maximales atteintes, elle procédait à des déversements illégaux de déchets directement dans la mer. Par ailleurs, les fumées toxiques dégagées par l’incinération des déchets ont conduit l’archipel à interdire leur traitement à ciel ouvert en 2021, tandis que la production et la vente de plastiques à usage unique ont été interdites en 2022.
Tamise, Royaume-Uni
Chaque année, l’Autorité portuaire de Londres récupère jusqu’à 300 tonnes de déchets dans la Tamise, une quantité qui continue d’augmenter tous les ans. Des nettoyages du fleuve organisés par la Marine Conservation Society et Thames21 ont révélé que 60 % des déchets de la Tamise sont constitués de plastique. Par ailleurs, les chercheurs ont découvert que jusqu’à 75 % de certaines espèces de poissons présentaient des fibres plastiques dans leurs intestins. À cela s’ajoutent des contenants en métal, comme les boîtes de conserve et les canettes, ainsi que des emballages alimentaires et des lingettes, qui constituent un autre fléau. Jadis, le fleuve était si pollué qu’il avait été déclaré « biologiquement mort ».
Tamise, Royaume-Uni
À Southend-on-Sea, là où la Tamise rejoint la mer du Nord, des centaines de déchets, dont des fragments de plastique non identifiables, jonchent le sol. Le littoral de l’estuaire de la Tamise constitue une zone d’alimentation essentielle pour les échassiers et pour bien d’autres espèces marines. Bien que les eaux du fleuve se soient considérablement améliorées ces dernières années, la pollution, notamment par les eaux usées et les déchets, continue de menacer la faune aquatique de la vallée de la Tamise et au-delà.
Hawaï, États-Unis
Dans les zones reculées du Pacifique, les débris marins atteignent des proportions critiques, et certaines plages d’Hawaï, autrefois préservées, sont gravement touchées par la pollution plastique. Un grand nombre de plages et d’îles de l’archipel, dont Niihau (ici en photo), sont submergées de déchets plastiques. La plupart de ces débris sont rejetés par une gigantesque plaque de déchets, connue sous les noms de « vortex de déchets du Pacifique nord », de « septième continent » ou de « continent de plastique », qui flotte dans l’océan Pacifique entre la Californie et Hawaï.
Hawaï, États-Unis
Kamilo Point, une plage reculée située au sud de la Grande Île, est connue pour être l’un des lieux les plus touchés par les plastiques provenant du vortex de déchets du Pacifique nord. Surnommée Trash Beach (ou « plage poubelle » en français), cette étendue de sable blanc est aujourd’hui un véritable dépotoir, envahie par toutes sortes de déchets, dont des plastiques et des engins de pêche abandonnés. Les courants du Pacifique et les vents violents transportent des tonnes de détritus d’origine humaine, qui viennent s’échouer sur ses rivages.
Hawaï, États-Unis
En février 2023, des scientifiques ont révélé qu’un cachalot retrouvé mort au large de l’île de Kauai avait été victime de la pollution plastique. Son tractus intestinal était obstrué par des nasses, des filets de pêche abandonnés, des sacs en plastique et divers autres déchets. Des initiatives sont en cours pour nettoyer les eaux de l’archipel. Selon le Hawai’i Wildlife Fund, le Hawaiʻi Nei Marine Debris Removal Project a permis de collecter 167 554 kilos de déchets sur quatre îles hawaïennes au cours des deux dernières années.
Barcelone, Espagne
Chaque année, des vagues de touristes submergent la ville de Barcelone, et ses plages en font malheureusement les frais. De fait, de nombreux fêtards et visiteurs laissent bien plus qu’une empreinte de pied sur le sable. Mégots de cigarettes, verres en plastique, bouteilles et récipients alimentaires jonchent le sable des plages barcelonaises, notamment celle de la Barceloneta, une fois que les foules en quête de plaisir se sont dispersées.
Barcelone, Espagne
Cependant, la ville ne reste pas sans réagir. De lourdes amendes sont infligées aux contrevenants et des camions poubelles sillonnent régulièrement le sable pour ramasser les déchets. Les pouvoirs publics ont signé, en 2022, un engagement visant à faire de Barcelone une ville zéro déchet. Ce plan ambitieux prévoit notamment de réduire les déchets solides municipaux et de limiter leur production à 427 kilos par habitant et par an d’ici 2027.
Phuket, Thaïlande
Depuis de nombreuses années maintenant, les déchets ternissent le cadre idyllique des îles thaïlandaises. L’île de Phuket (en photo ici) est l'une des principales destinations touristiques du pays, où les plages sont envahies par les déchets et où la qualité de l'eau laisse grandement à désirer. L’accumulation croissante des ordures, amplifiée par le surtourisme et une gestion inefficace des déchets, engendre de graves problèmes écologiques dans tout le pays. La Thaïlande figure parmi les principaux contributeurs à la pollution plastique, et ses effets sont particulièrement visibles à Phuket. Malgré des efforts considérables en 2023 pour nettoyer les plages de l’île, des dépôts de pétrole et de goudron ont continué à polluer ses côtes septentrionales pendant la saison des moussons.
Koh Lanta, Thaïlande
S’il n’est pas surprenant que les îles de Phuket et de Koh Samui, paradis des fêtards, soient confrontées à un problème de déchets, il est plus choquant de constater que c’est aussi le cas de l’île relativement calme et isolée de Koh Lanta. Selon l’organisation Ocean Conservancy, la Thaïlande produit jusqu’à 27,8 millions de tonnes de déchets par an, la plupart des déchets marins étant composés de résidus plastiques (12 %), de boîtes en polystyrène (10 %), d’emballages alimentaires et de sacs en plastique (8 %), de bouteilles en verre et en plastique (7 %) et de pailles (5 %). Des mesures ont été prises pour nettoyer les plages les plus touristiques et les cigarettes ainsi que les sacs plastiques et les contenants en polystyrène ont été interdits dans les parcs marins nationaux.
Rome, Italie
La crise persistante du ramassage des ordures, qui a déjà donné lieu à une grève des éboueurs et à un incendie dans une usine de traitement des déchets, a mis à mal certains quartiers de la Ville éternelle. Les poubelles communales qui débordent et les déchets qui jonchent les trottoirs et les places de marché sont devenus un spectacle bien trop courant dans ce qui est l’une des plus belles villes d'Europe, également parmi les plus peuplées. En outre, l’odeur désagréable émanant des déchets en décomposition reste un souvenir tenace dans la tête des touristes qui visitent Rome, une ville de plus en plus sordide.
Rome, Italie
En 2022, en raison d'une mauvaise gestion des services de collecte des déchets, des sangliers et des goélands étaient souvent aperçus fouillant les ordures des rues de Rome. Face à ce problème, des groupes de citoyens ont décidé d’agir en organisant des nettoyages volontaires dans l’antique métropole. En dépit de la promesse du maire de nettoyer la ville avant décembre 2022, les protestations contre ces conditions de vie insalubres ont perduré. Et en avril 2023, il a été annoncé que Rome commencerait à envoyer 900 tonnes de déchets à Amsterdam chaque semaine, afin de garder le contrôle sur leur élimination.
Île de Boracay, Philippines
En 2018, la station balnéaire de Boracay a incarné les dérives du tourisme de masse lorsque le président philippin Rodrigo Duterte a annoncé sa fermeture, la qualifiant de « cloaque ». Dans son commentaire, il évoquait les eaux usées non traitées déversées directement par les hôtels et les restaurants dans les célèbres eaux cristallines de la petite île, un fait corroboré par une vidéo. Le volume des ordures posait un autre problème essentiel, avec une production par habitant excédant de plus de trois fois celle de Manille, la capitale.
Île de Boracay, Philippines
Pendant les périodes de forte affluence, cette station balnéaire renommée accueillait environ 40 000 visiteurs, générant d’importantes quantités de déchets. Après une fermeture de six mois destinée à un nettoyage massif et à la modernisation du système d’égouts, l’île a rouvert ses portes en 2018 en limitant le nombre de touristes à seulement 19 215 personnes simultanément. Toutefois, dans le but de relancer le tourisme après la pandémie de Covid-19, il semble que cette mesure n’ait pas été strictement appliquée.
Lac Titicaca, Bolivie et Pérou
Le spectacle des détritus qui jonchent les rives du lac sacré Titicaca, le plus haut lac du monde, est véritablement désolant. Et ce n’est qu’un des problèmes affectant ce lac ancestral, dont les eaux étaient autrefois considérées par les Incas comme le lieu de naissance du soleil et qui présentent aujourd’hui des niveaux de pollution dangereusement élevés. Les déchets industriels et ménagers, les plastiques et autres détritus sont rejetés dans le lac, polluant ses eaux et empoisonnant sa faune aquatique. Les déchets abandonnés sur ses îles sont ingérés par le bétail et la pollution provoque des problèmes de santé chez les habitants vivant sur ses rives.
Agra, Inde
Les touristes sont consternés de voir le Taj Mahal se refléter dans une rivière Yamuna désormais saturée de détritus, une réalité qui contraste amèrement avec la beauté attendue du site. L’un des cours d’eau les plus sacrés d’Inde, qui serpente devant le monument le plus célèbre du pays, est depuis longtemps confronté à une grave pollution. La gestion des déchets constitue un fléau préoccupant dans l’ensemble du pays, avec de nombreux cours d’eau obstrués par des bouteilles, des sacs et des emballages en plastique, et des rues jonchées d’ordures. En 2021, la rivière Yamuna présentait une qualité d’eau si déplorable qu’une mousse blanche toxique s’est formée à sa surface, résultat d’un mélange dangereux d’eaux usées et de déchets industriels.
Mumbai, Inde
Mumbai est une autre ville indienne qui semble livrer un combat perdu d’avance face au flot croissant de déchets. Depuis plusieurs années, des bénévoles s’attaquent aux détritus qui envahissent les plages de la ville. Il ne s’agit pas seulement des ordures laissées quotidiennement par les baigneurs, mais aussi des tonnes de déchets rejetées en continu par les flots. Avec leur sable souillé et leurs odeurs nauséabondes, les plages de Versova et de Juhu figurent parmi les lieux les plus pollués de la ville.
Mumbai, Inde
Les montagnes d’ordures qui s’accumulent dans les rues et les bidonvilles de Mumbai finissent par se déverser dans la mer d’Arabie, pour revenir s’échouer sur les plages de la ville. Ce phénomène s’aggrave durant la mousson, nécessitant le ramassage quotidien de tonnes de déchets.
Liban
Le Liban, comme bien d’autres pays, est engagé dans une lutte sans fin contre les déchets qui envahissent son littoral. Selon l’agence de presse Xinhua, plus de deux millions de tonnes de déchets sont produites chaque année dans le pays, dont 94 % aboutissent dans des décharges, tandis que seulement 6 % sont recyclées. Les tempêtes hivernales récentes ont mis en lumière ce problème, laissant des montagnes de détritus s’accumuler sur la côte méditerranéenne du pays tout en contaminant les eaux. En 2022, face à des tempêtes de neige, de nombreux Libanais ont été contraints de brûler des déchets, du plastique et même des vêtements pour se protéger du froid.
Liban
Les déchets en décomposition dans la décharge de Costa Brava (ainsi nommée en référence aux plages catalanes) continuent d’attirer des nuées de mouettes, ce qui représente un risque significatif pour l’aéroport international Beyrouth-Rafic Hariri, situé à proximité. Depuis des années, des groupes de défense de l’environnement s’emploient à nettoyer régulièrement les plages du pays. En 2019, le Liban a lancé une vaste opération nationale pour éliminer les énormes amas d’ordures, dont une grande partie était composée de plastique. Des bénévoles ont retiré des montagnes de déchets dans plus de 150 sites, y compris sur les plages et dans les cours d’eau. Sur cette photo, un plongeur récupère des détritus le long de la promenade de la Corniche à Beyrouth.
Honduras, Caraïbes
La pollution touche également la mer des Caraïbes, où des masses de déchets marins flottants envahissent les plages du Honduras et des îles San Blas, au Panama. Ces rivages sont jonchés de bouteilles en plastique, d’emballages et d’autres détritus. Les déchets dérivant au large de Roatán, une île du Honduras renommée pour ses plages (ici en photo), proviendraient du Guatemala.
République dominicaine, Caraïbes
La pollution plastique dans les Caraïbes n’a pas épargné la République dominicaine, où les microplastiques envahissent de plus en plus ses plages et ses eaux. Ces minuscules particules causent des dommages irréversibles aux récifs coralliens et à la biodiversité marine, qui les absorbent. En septembre 2022, des associations, des entreprises et des institutions publiques ont uni leurs efforts pour mener une opération de nettoyage à grande échelle sur cette île idyllique.
Majorque, Espagne
Le tourisme de masse et l’absence d’infrastructures adaptées figurent parmi les principales raisons pour lesquelles l’île méditerranéenne de Majorque se retrouve confrontée à des problèmes de gestion des déchets. Ces dernières années, à chaque épisode de fortes pluies, la baie de Palma s’est muée en un bassin rempli de déchets et d’eaux usées. Les comportements irresponsables des touristes contribuent largement au problème, avec des bouteilles de bière, des emballages alimentaires et des mégots de cigarettes régulièrement abandonnés sur la Playa de Palma, une superbe étendue de sable malheureusement victime du surtourisme.
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