Entre retards d’avion et hôtels décevants, les réclamations des touristes ont parfois de quoi être prises au sérieux. Mais pour certains voyageurs, tout – absolument tout – devient matière à se plaindre.
Plages trop sablonneuses, poissons trop présents dans la mer, ou même grossesses attribuées aux agences de voyage… rien n’échappe à leur indignation.
Voici une anthologie des réclamations les plus délirantes entendues en vacances. Faut-il en rire ou en pleurer ? À vous de juger.
Adaptation française par Charline Pelletier et Laëtitia Lord
La plupart des touristes de passage à Londres souhaitent se rendre à Buckingham Palace. Mais Christopher H., un utilisateur de Tripadvisor, n’a visiblement pas été impressionné.
Il a écrit : « Ça ne m’a rien fait du tout. Quel est l’intérêt de se rendre en Angleterre juste pour rester debout devant Buckingham Palace ? On ne peut même pas entrer. La reine [sic] est-elle vraiment si avide qu’elle a besoin de 77 000 mètres carrés pour elle toute seule, sans montrer ne serait-ce qu’un recoin de ce palais incroyable ? Wahou. Une barrière. Trop bien ».
Joindre la réception, en principe, c’est facile. Mais cette touriste a eu beau composer le 9 comme on le lui avait dit, impossible de joindre quelqu’un… depuis son téléphone portable.
Symbole de Paris et fierté nationale, la tour Eiffel ne fait pourtant pas l’unanimité. Certains visiteurs la jugent « laide » et « disgracieuse », tandis qu’un autre, plus catégorique, tranche : « C’est une tour plutôt affreuse ».
Un touriste particulièrement radical, qui lui accorde une seule étoile sur Google, va même jusqu’à proposer de la démolir… pour construire autre chose à la place.
Comme quoi, même les monuments les plus emblématiques ne sont pas à l’abri des critiques les plus fantasques.
Pour certains voyageurs, l’ironie n’a visiblement pas de limites. L’agence italienne The Italian Connection a ainsi reçu la plainte d’un vacancier en séjour à Sienne, agacé par la présence « de trop nombreux touristes, surtout des Américains et des Britanniques ». Dans une ville… prisée des touristes.
Même son de cloche du côté de Disney World, où un visiteur s’est plaint que le parc était « trop touristique ».
Décidément, certains semblent rêver de découvrir les lieux les plus populaires… en étant les seuls à y penser.
Au Machu Picchu, certains visiteurs semblent être plus déconcertés par l’altitude que fascinés par l’histoire. Certains se plaignent que la cité inca est « trop haute » et « trop vieille », comme si 2 400 mètres d’altitude et plusieurs siècles d’histoire n’étaient pas annoncés au programme.
Et pour couronner le tout, un commentaire lui attribue une seule étoile, suggérant que les ruines gagneraient à être équipées d’une connexion wifi.
Il ne manquerait plus qu’un distributeur de smoothies au sommet…
Certains vacanciers tombent de haut… même avec des lunettes de soleil. Déçus par une affaire trop belle pour être vraie, des touristes se plaignent : « Nous avons acheté des lunettes de soleil Ray-Ban pour cinq euros auprès d’un vendeur ambulant, pour découvrir ensuite qu’elles étaient fausses ».
Il faut croire que l’arnaque portait moins sur les lunettes que sur leurs attentes.
Certaines découvertes semblent tomber comme une avalanche. En séjour à la montagne, une famille s’est dite déçue par son expérience :
« Nous sommes partis en vacances au ski, mais personne ne nous a dit qu’il fallait réellement savoir skier ».
Un autre vacancier, sans doute surpris par l’hiver, s’est plaint de la météo : « Il faisait vraiment trop froid pendant nos vacances au ski ».
La prochaine fois, mieux vaut peut-être envisager les plages plutôt que les pistes.
Parfois, le bon sens semble avoir pris un peu trop d’altitude. Un client, extrêmement déçu par son expérience en montgolfière, a exprimé sa frustration : « Il n’y avait pas de panneau indiquant qu’il ne fallait pas monter dans une montgolfière si l’on avait le vertige ».
On imagine que la prochaine étape, ce sera un avertissement à l’entrée des piscines pour les personnes qui n’aiment pas l’eau…
Pour certains vacanciers, la nature semble avoir franchement mal fait les choses. Un voyageur, scandalisé, déclare : « Personne ne nous a dit qu’il y aurait des poissons dans l’eau. Les enfants ont été effrayés ».
Un autre pousse l’absurde encore plus loin : « L’eau du golfe du Mexique était trop salée. Personne ne m’avait prévenu qu’il y aurait du sel dans l’eau. C’était immonde ».
Il faut croire que même l’océan gagnerait à consulter les avis clients avant de faire sa valise.
Certains vacanciers semblent avoir zappé l’étape « carte du monde » avant de partir. Un touriste, visiblement frustré, se plaint d’avoir déboursé une petite fortune pour un hôtel à Londres… sans vue sur mer : « Notre hôtel à Londres n’avait pas de vue sur la mer ».
Un autre enfonce le clou : « On est allé à Londres et on n’a pas trouvé de plage ».
Pour information, la plage la plus proche se trouve à… 56 kilomètres. Il fallait peut-être viser Brighton plutôt que Big Ben.
Certaines attentes en croisière vont bien au-delà du paysage ou du confort… Après un séjour en mer, un couple a adressé une réclamation à la compagnie Iglu Cruise, exigeant un remboursement intégral : « D’ordinaire, nous rentrons de nos croisières avec au moins 6 kilos en trop. Cette fois, nous sommes revenus sans avoir pris un gramme. C’est tout simplement inacceptable ».
Quand l’absence de surpoids devient un motif de mécontentement, on touche au sommet de la démesure.
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Pour ce client, les mathématiques semblent poser problème… surtout en vacances. « J’ai comparé la taille de notre appartement d’une chambre à celui de nos amis, qui avaient un trois-pièces, et le nôtre était bien plus petit ».
Visiblement surpris par cette découverte, il aurait sans doute apprécié… un petit cours de géométrie en option.
Certains vacanciers n’ont visiblement aucun filtre… ni aucune gêne. L’un d’eux s’est carrément plaint du physique du guide touristique :
« Nous n’avons pas pu apprécier la visite, car notre guide était trop moche. Comment admirer un beau paysage avec un visage pareil sous les yeux ? ».
À ce stade, on se dit que certaines personnes feraient mieux de profiter du paysage… depuis leur salon.
Quand le soleil se fait discret, certains vacanciers perdent toute indulgence. Une touriste frustrée regrette carrément d’avoir quitté son pays :
« Pendant nos vacances, il faisait beau chez nous, alors ce séjour n’avait aucun intérêt ».
Un autre, choqué par la météo, s’exclame : « Il a plu. Nous ne savions pas qu’il pleuvait en Espagne ».
Et le pompon revient à ce client furieux contre son agence de voyage : « Pourquoi nous a-t-on laissé réserver ces vacances s’il allait pleuvoir toute la semaine ?! ».
Visiblement, pour certains, le climat devrait aussi faire partie de la garantie soleil.
Certains malentendus peuvent faire naître de véritables drames… capillaires. Des apprentis coiffeurs, inquiets en lisant une brochure d’hôtel indiquant « Pas de coiffeurs sur place », ont contacté l’établissement pour s’assurer qu’ils seraient bien les bienvenus : « Nous sommes apprentis coiffeurs, pourrons-nous séjourner dans votre hôtel ? ».
Admis sans souci, ils ont ensuite estimé avoir été victimes de discrimination : « On pense qu’ils savaient que nous étions des coiffeurs en formation. Ils nous ont fait attendre plus longtemps que les autres pour nos boissons ».
Un accueil qui, selon eux, frisait la coupe budgétaire.
Le bien-être animal semble parfois entrer en conflit avec… les attentes touristiques. Un visiteur, apparemment bouleversé par son passage au zoo, se plaint : « Les animaux avaient l’air très tristes et cela a fait pleurer nos enfants. Ne pourraient-ils pas être entraînés à sourire ? ».
Pendant ce temps, au parc national de Yellowstone, un autre touriste s’indigne : « Nous avons dû écourter notre séjour parce qu’on nous a dit que les animaux n’étaient pas mis en cage la nuit pour notre sécurité ».
Manifestement, certains préfèrent la nature… un peu plus domestiquée.
Qui aurait cru que les serviettes pouvaient causer tant de tourments ? Un vacancier contrarié s’indigne : « La femme de ménage a transformé notre serviette en forme de cygne. Je n’aime pas les cygnes ».
Un autre, désorienté, confie : « Le tapis de bain ressemblait trop à la serviette, je les confondais tout le temps ».
Quand la gestion du linge devient le plus grand défi des vacances.
Parfois, un simple malentendu peut virer au drame… du moins dans l’esprit de certains vacanciers. Une cliente, prise de panique, a menacé d’appeler la police, persuadée que l’hôtel l’avait enfermée dans sa chambre.
La raison de cette angoisse ? Elle avait pris le petit panneau « Ne pas déranger » suspendu derrière la porte pour une consigne stricte l’empêchant de sortir.
Quand la signalétique hôtelière devient un piège… imaginaire.
Pour certains voyageurs, le bronzage est un droit… et visiblement aussi une garantie attendue. Un client frustré s’indigne : « On nous avait dit qu’on allait repartir avec un bronzage incroyable, sauf qu’on a passé nos journées à l’intérieur. Résultat : on n’a pas bronzé du tout ».
À l’inverse, un autre vacancier s’estime victime d’un manque d’information… solaire : « J’ai attrapé un coup de soleil. Personne ne nous a prévenus que le soleil tape plus fort au Mexique qu’en Angleterre. Si je l’avais su, j’aurais mis de la crème solaire ».
Le soleil, cet imprévisible danger tropical.
Dans la catégorie des doléances farfelues, ces deux touristes se démarquent avec des critiques… très terre à sable. Le premier, un Britannique en vacances à l’étranger, déplore : « La plage était trop sablonneuse. On a dû tout nettoyer en revenant à notre chambre ».
Quant au second, c’est la couleur du sable qui a gâché son séjour : « Le sable ne ressemblait pas à celui de la brochure. Votre brochure montre du sable jaune, mais il était blanc ».
Comme quoi, même la nature devrait mieux respecter le contrat.
Certains voyageurs semblent penser que la climatisation est un droit fondamental… même en plein air. Ce vacancier, incommodé par la chaleur, se plaint : « On a dû faire la queue dehors pour prendre le bateau et il n’y avait même pas de climatisation ! ».
Il fallait sans doute penser à climatiser… le quai.
En vacances à Benidorm, une Britannique de 81 ans s’est plainte… qu’il y avait trop d’Espagnols en Espagne. Selon elle, les locaux « devraient partir en vacances ailleurs » et elle a même exigé un remboursement intégral auprès du tour-opérateur Thomas Cook.
Une autre touriste, tout aussi remontée, a réclamé l’interdiction des siestes, déplorant que les commerçants ferment boutique l’après-midi, pile au moment où elle souhaitait faire ses courses : « Ils sont trop paresseux ! ».
Décidément, quelle idée d’avoir des coutumes locales quand on vit dans un pays touristique…
Parfois, le sens des réalités semble se perdre à 10 000 mètres d’altitude. Un touriste britannique se plaint ainsi : « Nous avons mis neuf heures pour rentrer de Jamaïque en Angleterre, tandis que les Américains n’ont eu besoin que de trois heures pour regagner leur pays ». Un mystère que seuls les manuels de géographie peuvent résoudre.
Un autre voyageur s’agace quant à lui d’un véritable casse-tête logistique : « J’avais réservé une place côté hublot pour moi et le siège du milieu pour ma femme et voilà qu’on nous les a inversés ! ». Un drame conjugal à 35 000 pieds.
Pour certains touristes, voyager à l’étranger semble synonyme d’incompréhension… culturelle. En Espagne, un visiteur s’est dit choqué par le nombre d’Espagnols dans le pays : « Le réceptionniste parle espagnol. La nourriture est espagnole. Il y a trop d’étrangers ».
Un autre, visiblement tout aussi déboussolé, s’indigne : « Nous sommes allés en Espagne et personne ne comprenait l’anglais. Nous n’y retournerons plus jamais ».
Une décision qui, à en croire certains Espagnols, ne devrait pas briser trop de cœurs.
Un vacancier un brin difficile n’a pas supporté la gastronomie locale en Inde : « Pendant mon séjour à Goa, j’ai été horrifié de constater que la quasi-totalité des restaurants servaient du curry. Je déteste la nourriture épicée ! ».
Quant à un autre touriste, en Grèce cette fois, il se désole : « La cuisine de l’hôtel était trop… grecque. On a fini par se rabattre sur le fast-food d’à côté ».
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