Des formes d’éléphant aux silhouettes en double hélice, certains architectes rivalisent d’inventivité pour concevoir des bâtiments hors normes.
Alliant technologies de pointe et créativité sans limites, ces constructions bousculent les conventions. Hôtels de prestige ou bureaux futuristes, elles frappent par leur architecture audacieuse et leurs dimensions vertigineuses.
Poursuivez votre lecture pour découvrir les gratte-ciel les plus extraordinaires du monde…
Adaptation française par Aurore Mettifogo et Noémie Bastide
Avec ses 828 mètres de hauteur et ses 163 étages, le Burj Khalifa de Dubaï détient le titre de plus haut bâtiment du monde depuis son inauguration en janvier 2010.
Une plateforme d’observation a été aménagée au 124e étage, mais seule une vue aérienne permet vraiment de prendre la mesure du paysage urbain de Dubaï.
Ce gratte-ciel futuriste s’élance depuis une base plate pour culminer en une flèche imposante. Son ingénieux système de ventilation aspire l’air frais directement depuis son sommet.
Inspirée par l’Hymenocallis, une fleur du désert, cette tour s’élève en trois lobes formant un Y, une configuration pensée pour défier les vents avec élégance.
Soutenu par des ailes et entouré de colonnes en béton, son noyau central hexagonal s’élève en spirale étage après étage. Quant à sa flèche supérieure, elle a été préassemblée à l’intérieur du bâtiment avant d’être hissée à son sommet grâce à une pompe hydraulique.
Reposant sur une dalle et des pieux en béton ultra-résistants, la tour intègre un gigantesque podium et un sous-sol de 186 000 m². Son extérieur réfléchissant composé d’aluminium, d’acier inoxydable et de près de 28 000 panneaux de verre taillés à la main capte chaque éclat de lumière avec une élégance hypnotique.
Œuvre de l’architecte japonais Hiroshi Hara décédé en janvier 2025 à l’âge de 88 ans, l’Umeda Sky Building est l’un des gratte-ciel les plus emblématiques d’Osaka. Cette tour semble tout droit sortie de l’imagination d’un enfant féru de jeux de construction.
Inauguré en 1993, il se compose de deux tours reliées par une plateforme d’observation en forme d’anneau. L’un de ses points forts ? Un escalier roulant suspendu, traversant l’espace entre les deux tours et dévoilant une vue vertigineuse sur la ville en contrebas.
Très populaire auprès des familles, la structure abrite également des jardins, des restaurants et un cinéma.
Initialement imaginé dans le cadre du projet City of Air en 1988, ce gratte-ciel devait à l’origine compter quatre tours interconnectées. Mais la crise économique qui a frappé le Japon peu après a conduit à une révision des plans : deux tours s’élèvent désormais depuis une base en béton armé.
Un ensemble d’ascenseurs hydrauliques a permis d’élever la plateforme suspendue qui accueille l’attraction phare de la tour : son observatoire et son jardin flottant.
Mais la véritable surprise se trouve sous l’édifice : un espace de restauration plonge les visiteurs dans l’ambiance du Japon du début du XXe siècle, à l’ère Showa. Entre rues pavées, toits de tuiles et portes traditionnelles à treillis, ce lieu nous invite à un véritable voyage dans le temps.
Siège de la Norddeutsche Landesbank à Hanovre, ce bâtiment a été conçu par le duo père/fils de Behnisch Architekten en 2002.
Cette structure de 70 mètres de long – l’une des toutes premières à adopter un design empilé – se compose d’une série de blocs empilés dans un jeu d’équilibre subtil.
Les parties saillantes sont renforcées par un maillage délicat de câbles d’acier et de verre, formant une structure souple et élancée capable de résister aux forces de traction. Cette technique est largement utilisée dans la construction des toits suspendus.
Imaginé par Behnisch et souvent associé au déconstructivisme, ce projet se distingue par ses volumes angulaires et ses formes discontinues. Il s’affranchit des structures géométriques classiques pour donner naissance à un bâtiment dynamique et audacieux, en rupture totale avec l’uniformité du paysage urbain.
Avec ses vastes baies vitrées, le siège de la banque accueille 1 500 employés et intègre, au rez-de-chaussée, un espace public animé regroupant boutiques, galeries et restaurants.
Mais ce qui intrigue le plus, ce sont ses trois « lacs » qui se trouvent au centre de la cour intérieure. Bien plus que de simples éléments décoratifs, ils contribuent au chauffage, à la ventilation et à la climatisation du bâtiment.
Situé dans le quartier des affaires de la capitale thaïlandaise, ce gratte-ciel désormais connu sous le nom de Robot Building (« bâtiment robot » en français) abrite le siège social de la United Overseas Bank (UOB) à Bangkok. Pour ce projet qui a été achevé en 1986, l’architecte Sumet Jumsai s’est inspiré des jouets robots de son fils.
En rupture avec l’architecture néoclassique et la sobriété du design moderne, ce bâtiment reflète la fascination de Jumsai pour la relation entre l’homme et la machine.
Avec son « visage » expressif, il est rapidement devenu une icône locale. Son originalité lui a même valu une place dans la prestigieuse sélection du musée d’Art contemporain de Los Angeles, qui l’a désigné comme l’un des 50 bâtiments les plus marquants du siècle.
Ce bâtiment iconique vieux de 40 ans fait actuellement l’objet d’une rénovation qui divise. L’UOB affirme vouloir le moderniser pour le faire entrer dans le XXIe siècle en réduisant sa consommation énergétique, notamment grâce à une façade vitrée pensée pour améliorer son efficacité thermique.
Mais cette transformation radicale a provoqué un tollé. La branche thaïlandaise de Docomomo International, une organisation dédiée à la sauvegarde de l’architecture moderne, s’inquiète des altérations en cours. Malgré cette opposition, la structure en béton du bâtiment a déjà été mise à nu.
Dans une lettre ouverte, le président du groupe Pongkwan Lassus a insisté sur l’importance historique du Robot Building, en le qualifiant de « référence incontournable, en Thaïlande et au-delà ».
Parmi les gratte-ciel les plus insolites du monde, celui-ci se démarque par un détail saisissant : une villa trône à son sommet, suspendue à 122 mètres du sol. De quoi attirer l’attention des médias du monde entier.
Cette maison spectaculaire, que l’on peut voir dans une vidéo de Bengalureans, a été conçue par le cabinet d’architectes Prestige Groups pour Vijay Mallya, un homme d’affaires indien connu pour sa démesure et son style de vie fastueux.
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Cette villa de 3 716 m² trône au sommet de Kingfisher Towers, un gratte-ciel de 34 étages et profite d’une vue à 360 degrés sur le quartier d’UB City en contrebas.
Inspirée, dit-on, de la Maison-Blanche de Washington, elle dispose d’une piscine à débordement, d’un héliport et de jardins luxuriants.
Cette villa perchée au sommet d’un gratte-ciel restera peut-être inoccupée par son propriétaire. En 2016, rattrapé par une dette vertigineuse d’un milliard de dollars (957 M€), le milliardaire a fui vers la Grande-Bretagne, laissant derrière lui son rêve inachevé.
Inauguré en mars 2020, le 30 Hudson Yards est un gratte-ciel pas comme les autres. Dominant la skyline de New York, sa plateforme d’observation flottante au 100ᵉ étage est l’une des terrasses en extérieur les plus hautes du monde.
Surnommée « Edge », cette terrasse offre une vue extraordinaire sur le quartier de Hell’s Kitchen et le reste de Manhattan en contrebas.
Avec son sol en verre et ses garde-corps transparents, cette plateforme, accessible par un escalier indépendant menant au 101ᵉ étage, donne aux visiteurs l’illusion de flotter au-dessus de la ville.
Perchée à 345 mètres au-dessus du sol, elle promet des sensations fortes tout en offrant une vue imprenable et inédite sur New York.
Propriété du gouvernement saoudien, cet ensemble de gratte-ciel situé à La Mecque se compose de sept bâtiments collectivement désignés comme les « tours de l’horloge ».
La tour centrale, appelée Makkah Clock Royal Tower, culmine à 601 mètres, ce qui en fait la plus haute tour d’horloge du monde et le quatrième plus haut édifice de la planète.
Avec un diamètre de 43 mètres, les quatre cadrans dorés de l’horloge sont cinq fois plus grands que ceux de Big Ben à Londres.
Bâties dans le cadre du projet de dotation du roi Abdulaziz, qui vise à moderniser la ville de La Mecque et à la rendre plus accessible aux pèlerins, les tours ont été achevées en 2011.
Elles ont été érigées à un emplacement stratégique, à moins de 300 mètres de la mosquée al-Harâm – qui en plus d’être la plus grande du monde, est aussi le lieu le plus sacré de l’Islam.
On estime que sa construction a coûté près de 15 milliards de dollars (14,3 Mds €) – un investissement colossal visant à renforcer le statut de la ville en tant que haut lieu du pèlerinage.
Premier bâtiment circulaire du Moyen-Orient, AlDar HQ est l’œuvre du cabinet d’architectes MZ Architects. Construit sur une péninsule artificielle surélevée d’Al Raha Beach, à Abou Dabi, il offre une vue imprenable sur la ville et la mer.
Surnommé Coin Building (« pièce de monnaie ») pour des raisons évidentes, il présente deux façades rondes convexes, reliées par une étroite bande vitrée encastrée. S’élevant à une hauteur de 110 mètres, cet édifice de 23 étages se distingue par son profil impressionnant et unique en son genre.
Il a remporté le prix de la meilleure conception futuriste lors de la Building Exchange Conference de 2008.
Dans un environnement aussi extrême que le désert, chaque construction doit composer avec le climat. L’AlDar HQ relève le défi en étant l’un des premiers bâtiments écoresponsables d’Abou Dabi.
Outre l’utilisation de nombreux matériaux recyclables, il intègre des solutions durables, comme un système de refroidissement performant associé à des solutions d’éclairage et de gestion de l’eau optimisées.
Par ailleurs, sa forme circulaire et ses courbes lui offrent une résistance accrue face aux vents violents et aux tempêtes de sable. La nuit, ses LED illuminent le paysage de la ville dans un jeu de lumières spectaculaire.
Lorsqu’il a ouvert ses portes en 2010, le Marina Bay Sands de Singapour, un complexe hôtelier emblématique doté d’un casino, était considéré comme l’établissement de jeu indépendant le plus cher du monde. En effet, sa construction avait coûté près de 6 milliards de dollars (5,7 Mds €).
Composé de trois tours reliées par un pont supérieur incurvé, le bâtiment abrite un hôtel de 2 561 chambres, un centre de conventions et d’expositions de 396 240 m², un centre commercial, un musée et un théâtre.
Cet immense complexe de divertissement propose également sept restaurants dirigés par des chefs célèbres, deux pavillons de cristal flottants, des expositions d’art et de science et le plus grand casino au monde conçu autour d’un atrium, avec 500 tables et 1 600 machines à sous.
Les trois tours sont couronnées par une passerelle de 341 mètres de long, connue sous le nom de Sands Park. Comme s’il cherchait à accumuler les records, ce parc suspendu abrite une piscine de 149 mètres de long, perchée sur la plus grande plateforme en porte-à-faux du monde. Dominant les trois tours à 66 mètres du sol, il donne aux visiteurs l’illusion de flotter dans les airs.
Propriété du groupe américain Las Vegas Sands, l’édifice devrait encore s’agrandir. Les autorités singapouriennes ont en effet validé un plan d’expansion de 8 milliards de dollars (7,6 Mds €), incluant la construction d’une quatrième tour. Les travaux devraient débuter d’ici juillet 2025 et s’achever avant la fin de 2029.
On pourrait croire que cet hôtel vient d’une autre planète, mais c’est bel et bien à Pyongyang, en Corée du Nord, qu’il s’élève.
Sa construction, lancée en 1987, a été brutalement interrompue en 1992 lorsque la crise économique, aggravée par la chute de l’Union soviétique, a frappé le pays.
Avec ses 329 mètres de hauteur, il demeure le plus haut gratte-ciel de Corée du Nord et un élément incontournable du paysage urbain de Pyongyang. Cependant, même si son extérieur a été achevé en 2011, il n’a jamais ouvert au public.
Ce gratte-ciel, l’un des plus hauts bâtiments inoccupés du monde, se compose de trois ailes qui se rejoignent pour former une structure pyramidale. Conçu pour un usage mixte, l’édifice devait accueillir un hôtel de luxe, des appartements, des bureaux et cinq restaurants.
L’un d’eux devait être installé au sommet du bâtiment, dans un cône tronqué de huit étages capable de pivoter sur lui-même, offrant ainsi aux visiteurs une vue panoramique à 360° sur la ville.
Aujourd’hui, la façade du gratte-ciel, équipée d’écrans LED sur l’un de ses côtés, sert principalement à diffuser des messages de propagande. Mais Kim Jong-un nourrit des ambitions bien plus grandes : il a lancé un appel aux investisseurs, leur promettant le droit d’y ouvrir un casino façon Las Vegas, à condition de terminer ce projet inachevé.
Autre structure fantaisiste du quartier des affaires de Bangkok, le Chang Building (ou « immeuble éléphant », comme on l’appelle affectueusement) est l’une des structures les plus emblématiques et les plus célèbres de la capitale thaïlandaise.
L’éléphant tient une place essentielle dans la culture du pays, où il est respecté et honoré comme un symbole de force, de sagesse et de prospérité.
Haut de 102 mètres, ce bâtiment de 32 étages est plus petit que la plupart des autres gratte-ciel mentionnés ici, mais il n’en est pas moins célèbre.
Achevé en 1997, cet édifice cubiste est né d’une collaboration entre le magnat de l’immobilier Arun Chaisaree et l’influent architecte thaïlandais Ong-ard Satrabhandhu.
Il se compose de trois tours distinctes, dont deux abritent des bureaux et la troisième des logements, reliées au sommet par un bloc aménagé en suites résidentielles.
On y trouve également un bureau de poste, un garage, un centre commercial, une banque et des espaces de loisirs, dont une piscine et des jardins.
À Panama, la tour F&F Tower s’élève tel un immense tire-bouchon. Avec ses 231 mètres de hauteur et une rotation de 5,9 degrés, elle figure parmi les plus hautes structures torsadées du monde.
Ses 52 étages présentent chacun un angle de rotation unique et disposent de quatre balcons, un à chaque extrémité du plan d’étage.
Connue à l’origine sous le nom de Revolution Tower, elle a été conçue selon les principes de la géométrie rotative et des prismes par le cabinet d’architectes Pinzon Lozano & Asociados Arquitectos.
La tour, qui abrite des bureaux, est située dans le quartier financier de la capitale du Panama. Elle a été achevée en 2011 et sa construction n’a coûté « que » 50 millions de dollars (près de 48 M€).
À mi-chemin entre l’aéroport et le centre-ville, l’hôtel Porta Fira domine la banlieue de Barcelone de ses 110 mètres de hauteur, tel un point d’exclamation rouge dans le paysage urbain.
Conçu par l’architecte japonais Toyo Ito et le cabinet b720 Arquitectos, ce bâtiment spectaculaire prend la forme d’un cylindre déformé, élargi vers le sommet et habillé d’un revêtement métallique rouge flamboyant.
Achevé en 2020, son architecture singulière a largement contribué à faire rayonner le quartier.
La tour est accompagnée d’un bâtiment rectangulaire, dont la façade vitrée est traversée en son centre par un motif rouge. Celui-ci abrite des bureaux, et les deux édifices sont reliés par un atrium commun.
Ensemble, ils ont remporté le prix Emporis Skyscraper en 2010, une distinction qui récompense les plus beaux gratte-ciel du monde.
« C’est un plaisir d’avoir pu mener ce projet à Barcelone, la ville d’Antoni Gaudí », a confié Toyo Ito à Design Boom. Considéré comme le maître du modernisme catalan, Gaudí est mondialement connu pour son œuvre architecturale unique.
« J’ai redécouvert la figure de Gaudí à travers ses formes organiques, qui reflètent toujours une certaine vivacité dans l’architecture », a expliqué Ito.
Près de Fushun en Chine, l’Anneau de la Vie domine le paysage avec ses 157 mètres de hauteur.
Sa construction, qui a coûté près de 16 millions de dollars (15,3 M€), a nécessité 3 000 tonnes d’acier. De nuit, ses 12 000 LED illuminent l’anneau de couleurs changeantes, offrant un spectacle fascinant.
Initialement prévu pour accueillir une plateforme de saut à l’élastique, le sommet du monument s’est finalement transformé en plateforme d’observation, accessible par quatre ascenseurs, pour le plus grand bonheur des amateurs de sensations fortes.
Conçu dans un but précis, ce bâtiment visait à attirer les touristes à Shenfu New Town, une ville du nord-est de la Chine, sortie de terre récemment.
Gary Goddard, connu pour avoir conçu plusieurs parcs à thème aux États-Unis et dans le reste du monde, a été chargé du développement d’une partie de la nouvelle ville.
L’Anneau de la vie en faisait partie. Dominant un lac et éclipsant les tours de bureaux voisines, cette imposante structure a été comparée à la Gateway Arch, qui se trouve dans l’État américain du Missouri.
Située au cœur du quartier d’affaires de La Défense, la Grande Arche est souvent décrite comme une version contemporaine de l’emblématique Arc de Triomphe des Champs-Élysées.
Conçu par Otto van Spreckelsen et Paul Andreu, ce monument carré mesure 110 mètres de haut, 360 mètres de long et 112 mètres de large : des dimensions suffisamment vastes pour contenir Notre-Dame de Paris.
Sa structure en béton était à l’origine recouverte de marbre blanc de Carrare, originaire d’Italie, depuis remplacé par du verre et du granit.
Pour célébrer le bicentenaire de la Révolution française en 1989, François Mitterrand souhaitait doter Paris d’un nouveau monument national. Dès le début de son mandat, il a lancé ce projet, aussitôt sujet à controverse – comme l’avait été la tour Eiffel en son temps.
Lorsque le projet a été annoncé, les opposants du président alors fraîchement élu y ont vu un monument à sa propre gloire. Pourtant, avec le temps, la Grande Arche a su conquérir le public et s’imposer comme un monument emblématique de la capitale, aux côtés de la pyramide du Louvre et de l’opéra Bastille.
Hélas, son célèbre toit qui offrait une vue spectaculaire sur Paris et servait de cadre à de nombreux événements a été définitivement fermé au public en 2023 en raison de coûts d’exploitation trop élevés.
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Tendue dans les airs telle une fusée prête au décollage, la tour CN domine de toute sa hauteur la ville de Toronto. Achevée en 1976 pour répondre aux besoins en télécommunications liés au boom immobilier des années 1960, elle représente aujourd’hui l’une des principales attractions touristiques de la ville.
Avec ses 553 mètres de haut, ce monument national emblématique a longtemps détenu le titre de plus haute structure autoportante au monde, jusqu’à l’achèvement du Burj Khalifa en 2007.
Elle reste néanmoins la plus haute structure autoportante de l’hémisphère occidental – et a même fait la une de l’album Views from the 6 de Drake en 2016, sur lequel le rappeur apparaît assis au sommet, les pieds dans le vide. Un peu d’aide de Photoshop n’est sans doute pas à exclure…
La tour CN impressionne autant par sa hauteur que par les sensations fortes qu’elle procure. Parmi ses attractions phares, on trouve son plancher de verre vertigineux et l’audacieuse « Edge Walk » : une passerelle de 1,5 mètre de large, perchée à 356 mètres d’altitude, sur laquelle les visiteurs les plus téméraires peuvent marcher… sans les mains, attachés à un harnais.
La tour détient aussi le record du plus haut escalier métallique du monde. Pour atteindre le SkyPod, il faut gravir 2 579 marches – un exploit qui demande en moyenne une demi-heure. Le record est quant à lui de 7 minutes et 52 secondes.
Autre fait saisissant : la structure subit en moyenne 75 impacts de foudre par an, un phénomène qui ne fait qu’ajouter à la légende de ce géant de béton et d’acier.
Bien qu’elle s’inscrive dans la lignée des autres gratte-ciel de la skyline de Melbourne, c’est bien son étonnante structure en porte-à-faux dorée, baptisée « Starburst », qui fait toute la singularité d’Australia 108.
Avec ses 319 mètres de hauteur répartis sur 100 étages, elle détient le titre de plus haute tour de Melbourne et se classe deuxième à l’échelle nationale. Mais ici, la hauteur ne fait pas tout : c’est aussi par son design audacieux que cette tour capte tous les regards.
Conçue par le cabinet d’architectes Fender Katsalidis et achevée en 2020, la tour Australia 108 se distingue par une spectaculaire étoile dorée en saillie de six mètres, située aux deux tiers de sa hauteur. Cette structure, surnommée le « Starburst », rend hommage à l’étoile de la Fédération présente sur le drapeau australien.
« Les formes audacieuses en porte-à-faux du Starburst nous ont permis d’offrir de généreux espaces communs à ces niveaux, malgré les contraintes d’un site relativement restreint », expliquait Craig Baudin, directeur de l’agence, dans les colonnes du magazine Dezeen.
À l’intérieur de cette excroissance emblématique se trouve le « Star Club », un espace réservé aux résidents de l’immeuble comprenant notamment deux piscines à débordement, plusieurs salons et un jardin vertical.
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