Des milliers de sculptures et installations urbaines peuplent les villes et paysages du monde entier. Qu’elles soient taillées dans la roche, drapées de marbre, recouvertes d’or ou même végétales, ces créations comptent parmi les plus impressionnantes au monde.

Découvrez dès à présent en images ces chefs-d’œuvre monumentaux.

Adaptation française par Chloé Pellegrin et Noémie Bastide

Ce Christ monumental, encore plus imposant que le célèbre Christ Rédempteur de Rio de Janeiro, domine la ville d’Encantado, dans l’État brésilien du Rio Grande do Sul.

Baptisée Cristo Protetor de Encantado (ou Christ protecteur d’Encantado), la statue atteindrait 43 mètres de hauteur, ce qui en ferait la troisième plus grande représentation de Jésus au monde.

Imaginée par le sculpteur Genésio Gomes Moura et son fils Markus Moura, cette structure en acier et béton a vu son enveloppe extérieure achevée en 2022, après trois années de travaux. Un ascenseur installé en son cœur permet aux visiteurs d’accéder à une plateforme d’observation.

Surplombant le Danube à la frontière entre la Roumanie et la Serbie, le visage du roi Décébale, dernier souverain des Daces, est sculpté à même la roche. Il s’agit de la plus haute sculpture en pierre d’Europe.

Haute de 55 mètres et large de 25, elle dépasse en taille aussi bien la statue de la Liberté de New York que le Christ Rédempteur de Rio de Janeiro.

Hautes de 30 mètres, ces deux têtes de chevaux forment la plus grande sculpture au monde inspirée de l’univers équin. Dans la tradition écossaise, les kelpies sont des esprits aquatiques capables de prendre n’importe quelle forme.

Les chevaux ayant grandement contribué à façonner l’industrie et l’économie du pays, cette sculpture souhaite rendre hommage au lien profond entre les Écossais et les chevaux. Située dans la vallée de la Forth, la ville de Falkirk se trouve à mi-chemin entre les deux plus grandes villes du pays, Glasgow et la capitale, Édimbourg.

Sur l’île touristique de Koh Samui, en Thaïlande, se dresse le temple bouddhiste de Wat Plai Laem, dédié à Guanyin, déesse de la compassion et de la miséricorde. C’est elle qui domine le site, avec ses 18 bras s’élevant à 20 mètres au-dessus du sol.

Contrairement aux nombreux temples historiques disséminés à travers le pays, Wat Plai Laem est une construction moderne. Cela dit, sa réalisation a fait appel à des techniques traditionnelles, enracinées dans des croyances séculaires.

Sculpté à flanc de falaise, dans le sud de la province chinoise du Sichuan, le grand Bouddha de Leshan mesure 71 mètres de haut, ce qui en fait le plus grand Bouddha en pierre au monde.

Commencée en 713 et terminée en 803, sa construction donne forme à Maitreya, symbole d’amour universel. Immense et impressionnante, la statue attire chaque année des milliers de visiteurs. Pour vous donner une idée de sa taille, un terrain de basket tiendrait sur l’une de ses épaules.

Au monastère Tsz Shan, à Hong Kong, il est difficile de passer à côté de cette silhouette lumineuse de Guanyin, d’un blanc éclatant.

Haute de 76 mètres et nichée dans une forêt verdoyante, cette statue confère au site une atmosphère paisible, loin de l’agitation de Hong Kong.

Cette statue aux proportions véritablement monumentales est la deuxième plus haute au monde. À elle seule, elle culmine déjà à 128 mètres. En ajoutant son trône en forme de lotus et son socle à étages, sa hauteur totale atteint près de 208 mètres.

Située dans la province chinoise du Henan, elle représente le Bouddha Vairocana, souvent perçu comme l’incarnation du concept bouddhiste de śūnyatā, ou « vacuité » — un état que l’on cherche à atteindre par la méditation.

Inspiré du célèbre Christ Rédempteur de Rio, le Christ de Cochabamba (Cristo de la Concordia en espagnol) est l’une des plus grandes statues de Jésus au monde.

Perché au sommet de la colline de San Pedro, il domine la ville du haut de ses 40 mètres. On peut y accéder par téléphérique ou, pour les plus téméraires, en gravissant un escalier de 2 000 marches.

L’Ishiku Daibutsu a été la plus haute statue du monde de 1993 à 2008. En incluant son socle et sa base en forme de lotus, ce gigantesque Bouddha japonais en bronze qui atteint les 120 mètres de haut abrite une terrasse d’observation, ainsi qu’un musée sur trois niveaux.

La statue a été érigée en l’honneur de Shinran, moine bouddhiste japonais à l’origine du Jōdo Shinshū, la branche du bouddhisme la plus suivie dans le pays.

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Les visiteurs qui arrivent à Esbjerg par la mer ont la surprise d’y être accueillis par quatre figures monumentales en béton blanc.

Intitulée L’homme rencontre la mer, cette sculpture, dévoilée en 1995 pour le centenaire de l’indépendance de la municipalité, symbolise la part contemplative de l’être humain. Haute de 8,2 mètres, l’œuvre de l’artiste Svend Wiig Hansen est aujourd’hui très appréciée des habitants.

Constitué de béton recouvert de carreaux de marbre blanc de Birmanie, le Big Buddha culmine à 45 mètres de hauteur, ce qui le rend visible depuis toute la moitié sud de l’île. Sa construction a débuté en 2004 et s’est étalée sur 14 ans ; son socle a été achevé en 2018.

Assis en tailleur dans une posture calme et sereine, le Bouddha surplombe un lieu de méditation accessible à tous, locaux comme voyageurs.

Haute de 180 mètres, cette statue serait selon certains la plus grande représentation de Guanyin au monde. Elle présente trois visages : l’un tourné vers les terres, les deux autres orientés vers la mer de Chine méridionale. Ces différentes directions symbolisent la protection que Guanyin accorde à la Chine et au reste du monde.

La cérémonie de consécration a eu lieu en 2005, réunissant 108 moines éminents venus de Taïwan, de Hong Kong, de Macao et de Chine, entourés de milliers de fidèles.

« Lady Liberty », comme l’appellent les habitants de la Grosse Pomme, est le symbole impérissable de New York. Elle guide et accueille les nouveaux arrivants depuis 1886, date à laquelle la France l’a offerte aux États-Unis.

Si la statue elle-même ne fait que 47 m de haut, elle mesure avec son piédestal plus de 90 m, ce qui la place parmi les plus hautes statues du monde.

Cette statue de 34 mètres de haut représentant la divinité hindoue Shiva a été officiellement reconnue par le Guinness des records comme le plus grand buste au monde.

Située dans l’État du Tamil Nadu, en Inde, elle a été érigée afin de promouvoir la pratique du yoga. Elle porte le nom d’Adiyogi, qui signifie « le premier yogi », en référence à Shiva, considéré comme le fondateur de cette discipline.

Haute de 88 mètres avec son piédestal en forme de lotus de 9 mètres, cette statue figure parmi les plus grandes représentations en bronze du Bouddha, en Chine comme dans le reste du monde.

Inaugurée en 1997, elle représente Amitabha, la divinité majeure du bouddhisme de la Terre pure.

Autrefois détentrice du titre de plus grande fourchette du monde, cette installation de 8 mètres de hauteur attire presque autant de visiteurs que la célèbre statue de Charlie Chaplin, autre emblème de la ville de Vevey.

La Fourchette a été créée à l’occasion du 10ᵉ anniversaire de l’Alimentarium, un musée consacré à l’alimentation et à l’histoire de Nestlé. Retirée en 1996, elle a été réinstallée une dizaine d’années plus tard suite à une pétition citoyenne.

Avec près de deux millions de visiteurs par an, le Christ Rédempteur de Rio compte parmi les statues les plus emblématiques au monde.

Perchée au sommet du mont Corcovado, à Rio de Janeiro, cette sculpture en béton armé mesure 30 mètres de haut et s’étend sur 28 mètres d’envergure, bras ouverts.

Connue sous le nom de Cristo Redentor en portugais, elle a été inaugurée en 1931 et demeure, à ce jour, la plus grande statue de style Art déco au monde.

Haute de 121 mètres, cette statue impressionnante située dans le parc culturel Garuda Wisnu Kencana représente Vishnu chevauchant Garuda, une créature mythique ailée issue des traditions hindoue, bouddhiste et jaïne.

L’œuvre s’inspire d’un mythe hindou dans lequel Garuda part à la recherche de l’Amrita, l’élixir de vie, afin d’arracher sa mère à l’esclavage. Il aura fallu 28 ans pour achever cette statue monumentale, finalement dévoilée au public en 2018.

Perché sur des hauteurs couvertes d’une forêt luxuriante, le monastère isolé de Po Lin attire chaque année visiteurs et pèlerins venus des quatre coins du monde. L’un de ses principaux points d’intérêt est le Bouddha de Tian Tan, une imposante statue de bronze de 34 mètres de haut, érigée en 1993.

Tourné vers le nord, le regard paisible posé sur le peuple chinois, il lève sa main droite en signe de bénédiction. Pour l’admirer de plus près, il faut gravir les 268 marches qui mènent jusqu’à lui.

En dehors de la Mongolie, Gengis Khan est souvent perçu comme un chef de guerre brutal et impitoyable. Mais dans son pays, il est célébré comme un héros national, fondateur d’un empire qui a marqué l’histoire par sa puissance culturelle, politique et économique. Haute de 40 mètres, sa statue équestre fait face à l’est — en direction de son lieu de naissance.

Le musée voisin propose des expositions archéologiques, invite les visiteurs à revêtir des costumes traditionnels mongols et à découvrir la cuisine locale. Si le monde regorge de statues à cheval, aucune n’égale celle-ci par sa démesure.

Perchée au sommet du Cerro Santa Barbara, l’imposante statue de la Vierge de la Mine (Virgen del Socavón en espagnol), sainte patronne d’Oruro, veille sur la ville.

Haute de 32 mètres, elle abrite en son cœur un escalier menant à plusieurs plateformes d’observation qui offrent une vue spectaculaire sur Oruro et ses environs.

Chaque année, l’atmosphère devient électrique à l’approche du carnaval précédant le Carême : des milliers de personnes défilent alors en costumes chatoyants, au rythme des fanfares.

Déjà célèbre pour ses Balloon Dogs, Jeff Koons signe ici l’une de ses œuvres les plus adorables. Ce Westie de 13 mètres de haut, assis tranquillement devant le musée Guggenheim de Bilbao, est une sculpture végétale vivante, dans la tradition de l’art topiaire du XVIIIᵉ siècle.

Pour Jeff Koons, elle symbolise un élan d’optimisme.

La deuxième plus haute statue de Shiva au monde se trouve à Murdeshwar, dans le sud de l’Inde, à proximité du vieux temple de la ville.

Perchée au sommet d’une colline, dos à la mer d’Arabie, cette statue de 37 mètres de haut dédiée à l’une des principales divinités de l’hindouisme a été orientée de manière à faire face au soleil levant.

Située à l’entrée des grottes de Batu, non loin de la capitale malaisienne, cette sculpture à l’effigie de Murugan est la plus haute statue représentant une divinité hindoue au monde.

D’une hauteur de 43 m, elle a été construite à partir de 250 tonnes d’acier qui ont ensuite été recouvertes de 250 litres de peinture dorée.

Inauguré en 2018 à proximité de Da Nang, l’une des plus grandes villes du Vietnam, le pont d’or est rapidement devenu un site touristique incontournable.

Perché à 999 mètres d’altitude, ce pont saisissant semble soutenu par deux mains géantes, censées représenter celles des dieux tenant un fil d’or.

Fruit d’un investissement de plusieurs milliards de dollars destiné à dynamiser le tourisme dans cette région du Vietnam, il s’impose aujourd’hui comme l’une des principales attractions du pays.

Cette statue qui représente Sardar Vallabhbhai Patel, surnommé « l’homme de fer » de l’Inde, détient actuellement le record de la plus grande statue au monde. Haute de 182 mètres, elle rend hommage au premier vice-Premier ministre indien, figure clé de l’indépendance et de l’unification du pays.

Il aura fallu 40 mois de travail, mobilisant 3 000 ouvriers et 250 ingénieurs, pour ériger ce monument colossal. Sa structure repose sur 6 500 tonnes d’acier profilé et 18 500 tonnes d’acier blindé, recouverte de 1 700 plaques de bronze et de 1 850 tonnes de revêtement supplémentaire en bronze.

Du haut de ses 185 mètres, le Bouddha debout visible sur cette photo est la troisième plus haute statue au monde.

Le Laykyun Setkyar représente Siddhartha Gautama, maître spirituel et fondateur du bouddhisme. Entièrement financée par des dons, la statue a mis plus de douze ans à voir le jour avant son inauguration en 2008.

Aux côtés d’un Bouddha couché et d’une pagode dorée, elle forme un lieu de recueillement emblématique, parmi les plus sacrés du Myanmar.

Le Grand Bouddha de Thaïlande, situé dans le monastère de Wat Muang, est aujourd’hui la plus haute statue du pays.

Représenté assis dans la posture dite Maravijaya, il attire les visiteurs grâce à sa main droite : juste en dessous, une petite estrade permet de s’approcher pour toucher sa paume.

Avec ses 91 mètres de haut et ses 61 mètres de large, cette statue monumentale domine le paysage et peut être aperçue à plusieurs kilomètres à la ronde.

Émergeant du paysage aride du désert d’Atacama, La Mano del Desierto (la Main du désert) est une œuvre du sculpteur chilien Mario Irarrázabal.

Haute de 11 mètres, elle a été érigée au début des années 1980. Selon l’artiste, elle est « avant tout destinée à éveiller l’imagination ».

Dans ce décor presque irréel, la main semble révéler la fragilité de la condition humaine.

Immergé depuis 1965 dans le parc d’État de John Pennekamp Coral Reef — le parc sous-marin le plus visité des États-Unis — le Christ des abysses est une statue en bronze de 3 mètres de haut, qui semble régner symboliquement sur la troisième plus grande barrière de corail vivante au monde.

Coulée à partir d’un moule créé par le sculpteur italien Guido Galletti, déjà utilisé pour deux autres exemplaires, la statue tend les bras vers la surface, où les nageurs munis d’un masque et d’un tuba peuvent l’apercevoir. Les plongeurs équipés de bouteilles d’oxygène peuvent, eux, s’en approcher davantage, jusqu’à distinguer les coraux et balanes qui recouvrent peu à peu ses contours.

Sculpté dans la paroi d’une ancienne carrière de grès, le Lion de Lucerne est, depuis 1821, l’un des sites les plus emblématiques de cette ville. Il rend hommage aux gardes suisses tombés lors de la prise des Tuileries en 1792, un épisode marquant de la Révolution française.

L’œuvre a été conçue par le sculpteur danois Bertel Thorvaldsen, sur commande de Karl Pfyffer von Altishofen, officier suisse désireux d’honorer la mémoire de ses camarades morts au combat. Représenté blessé et mourant, le lion incarne à la fois le courage et le sacrifice du régiment.

Puerto Vallarta, station balnéaire de la côte pacifique mexicaine, abrite une véritable galerie d’art à ciel ouvert. Le long du Malecón — une grande promenade qui borde la plage de Rosita — se déploie une série éclectique de sculptures : anges, dieux marins, danseurs folkloriques, créatures fantastiques, échelles menant nulle part…

Voici l’une des œuvres préférées de notre rédaction : Nostalgia, de Ramiz Barquet. Créée en 1984, cette sculpture en bronze représente l’artiste et sa compagne, assis côte à côte sur un banc, tels qu’ils étaient au moment où ils sont tombés amoureux.

Esprit de Haida Gwaii : le canot de jade est l’une des nombreuses œuvres d’art qui célèbrent les peuples autochtones de Colombie-Britannique exposées à l’aéroport international de Vancouver.

Cette saisissante sculpture en bronze à la patine verte irisée représente treize passagers embarqués dans un canot, tous issus de la tradition haïda : une famille d’ours, un corbeau, un loup, une grenouille, un aigle, mais aussi la Mère chien-de-mer, la Femme souris, la Mère ourse, le Chef, et l’« ancien conscrit réticent ».

L’ensemble finement sculpté par l’artiste haïda Bill Reid trône depuis 1996 au cœur du terminal international de l’aéroport.

Depuis leur première apparition en 2013, les effigies saisissantes de Bruno Catalano voyagent à travers le monde. Créées à l’occasion de la nomination de Marseille comme Capitale européenne de la culture, Les Voyageurs étaient à l’origine dix statues en bronze grandeur nature installées au bord de l’eau. Après un passage à Venise, elles sont aujourd’hui visibles à Manhattan, sur Park Avenue (ici en photo).

Chacun de ces personnages présente des fragments manquants : des brèches ouvertes là où devraient se trouver torse, bras ou cuisses — autant de vides poignants qui évoquent l’absence, le déracinement. D’origine sicilienne, né au Maroc et élevé en France, Bruno Catalano s’inspire de son histoire personnelle à travers des œuvres qui abordent les thèmes de la migration, de l’appartenance et du poids de l’exil.

Jatayu, la plus grande sculpture d’oiseau au monde, surplombe le toit du Jatayu Earth’s Center à Chadayamangalam, un site touristique niché au cœur d’un parc d’aventure verdoyant.

Dans la tradition hindoue, Jatayu se serait écrasé au sol après un combat héroïque contre le démon Ravana, au cours duquel il aurait tenté de sauver Sita, mais en serait sorti grièvement blessé.

Cette figure légendaire a été immortalisée par le réalisateur et sculpteur Rajiv Anchal, qui, avec son équipe, a consacré dix ans à redonner vie à l’intrépide oiseau. Les visiteurs peuvent grimper sur ses ailes, ses griffes et sa tête, reproduites avec un réalisme saisissant.

Sur la côte atlantique battue par les vents, à deux pas du château de Tintagel, se dresse une silhouette solennelle qui veille sur les ruines chargées de légendes arthuriennes. Mouchetée de vert-de-gris, Gallos — qui signifie « pouvoir » en cornique — est une œuvre de Rubin Eynon.

Inspiré par les récits du roi Arthur et l’histoire des anciens souverains de Cornouailles, l’artiste a donné vie à cette figure mystique de deux mètres de haut. Achevée en 2016, la statue a dû être hélitreuillée jusqu’à son promontoire rocheux.

Parmi les célèbres Big Things d’Australie — ce phénomène culte de sculptures géantes et insolites (pensez mangues, mineurs ou crocodiles en gants de boxe) disséminées à travers le pays — la Big Ant (ou « grosse fourmi ») de Poochera n’est pas qu’une installation fantaisiste.

Elle rend hommage à une espèce rare de fourmi présente dans la région : la fourmi dinosaure, qualifiée de « fossile vivant » par les scientifiques en raison de ses origines préhistoriques. En danger critique d’extinction, elle est aujourd’hui menacée par les feux de brousse et le changement climatique. Un hommage inattendu, qui pousse à la réflexion.

On ne s’attend pas à croiser de figures spectrales sur les rives paisibles du lac de Côme. Et pourtant, à la belle saison, d’étranges silhouettes masquées surgissent ici et là dans le parc qui entoure le château di Vezio, perché au-dessus de la charmante ville de Varenna.

Ces fantômes ne relèvent pas d’une simple attraction touristique, mais renvoient à une légende locale selon laquelle la reine lombarde Theodelinda aurait habité le château et y hanterait encore les lieux.

Ce chat au ventre rond n’est peut-être pas la plus imposante des statues, mais impossible d’achever cette sélection sans évoquer Tombili, mascotte de rue adorée de tous à Istanbul. De son vivant, ce gros matou nonchalant passait ses journées sur les marches du quartier de Ziverbey, observant le monde dans une pose décontractée qui faisait sourire les passants.

Devenu une véritable célébrité sur Internet, Tombili s’est éteint en 2016. Pour lui rendre hommage, ses admirateurs ont lancé une pétition afin qu’une statue soit érigée à l’endroit même où il aimait se prélasser.

Datant du XVIᵉ siècle, ce géant de 11 mètres veille sur les jardins de la villa Demidoff, aménagés sur le site d’une ancienne résidence des Médicis, au nord de Florence. Le Colosse de l’Apennin surplombe un étang tranquille.

Œuvre du sculpteur Jean de Bologne, il représente la chaîne des Apennins sous l’apparence d’un vieux gardien voûté, symbole de vigilance et de sagesse.

Cette statue monumentale est l’œuvre du sculpteur Dale Claude Lamphere, qui s’est inspiré de trois femmes autochtones des Grandes Plaines pour en restituer les traits avec un réalisme saisissant.

L’artiste a également étudié les traditions des peuples lakota et dakota afin de rester fidèle à leur culture. Dans ces communautés, tenir une courtepointe déployée dans son dos, comme le fait la statue, est un geste empreint de respect. Composée de 128 losanges en acier inoxydable aux nuances de bleu, la courtepointe étoilée semble flotter au vent et capte la lumière du soleil avec éclat.

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