Adaptation française par Charline Pelletier
Détruire des sculptures historiques, courir nu dans un aéroport, taguer des murs sacrés… Autant de comportements inappropriés qu’il convient naturellement d’éviter, que ce soit en voyage ou chez soi. Pourtant, pour quelques touristes, le bon sens semble avoir parfois totalement disparu.
De l’erreur accidentelle sincère à l’attitude qui témoigne d’une ignorance décomplexée, certains de ces incidents prêtent à sourire, d’autres laissent perplexe, d’autres encore choquent profondément.
Découvrez les agissements exaspérants de touristes irresponsables à travers le monde.
Lors d’une visite au Vatican, un touriste américain, furieux de ne pas pouvoir rencontrer le pape comme il l’avait demandé, s’en prend violemment au patrimoine historique.
Dans un accès de colère, il renverse une statue romaine, puis une seconde, avant de prendre la fuite. L’incident se produit au musée Chiaramonti, célèbre pour abriter une centaine de bustes et de statues antiques.
Vieilles de 2 000 ans, les deux œuvres étaient heureusement considérées comme secondaires. Elles ont rapidement été restaurées dans un atelier spécialisé et replacées au musée.
Un touriste australien entre illégalement dans la cité romaine antique de Pompéi par l’entrée de service de la porte du Vésuve, en se faufilant derrière d’autres véhicules.
Il parcourt environ 1,6 km à scooter avant d’être intercepté par la sécurité et la police. Il affirme ignorer se trouver dans une zone interdite. Par chance, aucune dégradation n’a été constatée. Pompéi figure parmi les sites antiques les plus fragiles au monde.
Deux touristes américains jettent leurs trottinettes électriques sur l’escalier de la Trinité-des-Monts de la place d’Espagne à Rome, causant des dégâts mineurs. Repérés par les caméras de surveillance, ils écopent d’une amende et d’une interdiction temporaire de séjour dans la ville.
Par la suite, un touriste saoudien dévale ces célèbres marches en Maserati de location, endommageant les 16e et 29e marches du côté droit. Il est accusé de dommages aggravés au patrimoine culturel et aux monuments.
Aujourd’hui, il est impossible de s’asseoir sur ces marches historiques sans risquer une amende.
L’Australie impose aux voyageurs de déclarer les articles dits « à risque » qui peuvent abriter des « organismes nuisibles et maladies exotiques », tels que le fromage et d’autres produits d’origine animale.
Un passager voyageant de Bali à Darwin découvre la rigueur des mesures de biosécurité australiennes lorsqu’un petit-déjeuner McDonald’s lui cause bien des ennuis.
Deux McMuffins à la saucisse et à l’œuf ainsi qu’un croissant au jambon, tous non déclarés, sont repérés par Zinta, une chienne détectrice. Le voyageur affamé reçoit une amende équivalente à 1 831 euros environ.
L’Italie semble constamment faire les frais des comportements déplacés de certains touristes.
Le bon sens a échappé à ces deux touristes, filmés sur des planches de surf électriques en train de descendre le Grand Canal de Venise – principale artère de la ville et site classé au patrimoine mondial de l’UNESCO.
Le maire de Venise les a qualifiés d’« idiots arrogants ». Les deux contrevenants ont écopé d’une amende avant d’être expulsés de la ville.
Toujours à Venise, deux touristes français ont été arrêtés après une escapade nocturne à bord d’une gondole volée, au cours de laquelle ils ont jeté des décorations et des objets de valeur dans le canal.
Le pont Charles est l’une des principales attractions touristiques de Prague. Ce pont de 515 mètres voit quotidiennement passer habitants et touristes.
Sans vraiment passer inaperçu, un touriste au volant d’une Audi blanche monte sur le trottoir de la rue Mostecka, puis traverse le pont du XVe siècle. L’homme parvient à éviter les piétons décontenancés et les statues de saints en grès. Il finit par se garer dans une zone de stationnement payante… sans payer.
Inutile de préciser qu’il s’est vu infliger une amende pour ses différentes infractions, pour un total de 255 euros environ.
Le parc national de Yellowstone est célèbre pour ses sources d’eau chaude fumantes, dont la température peut atteindre 87 °C.
Les visiteurs sont maintenus à distance par des barrières et des passerelles de sécurité, mais cela n’a pas semblé décourager un homme qui s’est lavé les pieds dans le bassin du geyser. Par miracle, il semble s’en être sorti indemne.
Les phénomènes géothermiques ont déjà coûté la vie à plus de 20 personnes dans le parc.
Rapporter du sable de sa plage préférée peut sembler anodin, mais ce souvenir de voyage nuit à l’environnement local. Deux touristes français ont échappé de peu à la prison après avoir été surpris avec 40 kg de sable provenant de la plage de Chia, en Sardaigne.
Depuis 2017, cette pratique est illégale sur l’île. Malgré les avertissements et les panneaux d’interdiction, ils avaient dissimulé le sable dans 14 grandes bouteilles en plastique, soigneusement cachées dans le coffre de leur voiture.
Dans l’est de la Chine, trois touristes ont été filmés par des caméras de surveillance en train d’essayer de briser une stalactite datant d’un million d’années.
Cette formation minérale provenait d’une grotte naturelle des galeries souterraines de Yishui, situées dans la ville de Linyi, de la province du Shandong. Les hommes ont été vus en train de casser une partie de la stalactite à l’aide d’une grosse pierre, avant de repartir chacun avec son « souvenir » illicite. La pièce détruite mesurait environ 20 cm de long et 10 cm de large. Les coupables n’ont jamais été retrouvés.
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À l’aéroport international Ngurah Rai de Bali, les autorités indonésiennes ont condamné une touriste britannique à six mois de prison pour avoir giflé un agent de l’immigration.
Lorsque le personnel découvre qu’Auj-e Taqaddas a dépassé son visa de cinq mois, il l’empêche d’embarquer sur son vol pour Singapour.
En plus de sa peine de prison, elle écope d’une amende de 3 201 euros environ. Une vidéo, devenue virale, montre la touriste insultant l’agent et l’accusant d’être responsable de son vol manqué.
Lancer des pièces de monnaie sur les avions est une pratique relativement courante en Chine : cela est censé porter bonheur. Pourtant, cette habitude, illégale dans le pays, peut gravement endommager les pales de la turbine qui tourne à grande vitesse.
Malgré les interdictions, de nombreuses personnes continuent d’essayer. Prenant l’avion pour la première fois dans l’est de la Chine, un voyageur entraîne l’évacuation de l’appareil.
Deux petites pièces de monnaie sont découvertes près du moteur par l’équipe au sol. Le vol est finalement annulé. Les autorités infligent au passager une amende de 18 196 euros environ.
En visite à Naypyidaw, la capitale de la Birmanie, un touriste français pilote son drone près du complexe parlementaire de la Birmanie (photo).
Il affirme ne pas être au courant de la loi sur les aéronefs qui interdit de faire voler des drones au-dessus ou à proximité des bâtiments gouvernementaux.
Involontairement, il enfreint également une loi sur l’import-export qui proscrit d’utiliser des articles bannis introduits dans le pays sans licence. Il purge une peine d’un mois de prison et paye deux amendes avant d’être expulsé.
La plupart des voyageurs essaient de se détendre avant le décollage, mais certains sont plus agités que d’autres, comme celui qui a nécessité l’intervention de six agents de sécurité.
Après avoir pris une dose trop importante de Viagra, ce touriste américain a provoqué le chaos dans l’aéroport international de Phuket. Il s’est entièrement déshabillé et a jeté ses excréments sur le personnel.
Un témoin a jugé cette scène comme « la plus effrayante et dégoûtante » jamais vue. Une fois calmé, le voyageur a présenté ses excuses et a accepté de payer pour les dégâts causés.
Véritable prouesse architecturale médiévale, la tour penchée de Pise est l’une des curiosités les plus populaires d’Italie. Mais un touriste roumain, désireux de découvrir la tour sous un autre angle, a fait voler son drone au-dessus de la Piazza dei Miracoli (place des Miracles), qui se trouve à proximité.
Ignorant qu’une licence spéciale et une autorisation de la préfecture et de la police étaient nécessaires, il est arrêté avant de causer des dommages. En revanche, dans une situation similaire, un autre drone s’est heurté cette fois-ci au monument vieux de plusieurs siècles. Mais il n’y a eu aucun dégât important.
Dans un acte de mépris et d’irresponsabilité flagrants, un touriste finlandais a détaché l’oreille d’une statue Moaï ancestrale sur l’Île de Pâques. Sculptés entre 1400 et 1650 après J.-C. à l’aide de simples outils en pierre, ces impressionnants monolithes sont sacrés pour la culture locale.
Indifférent à leur valeur historique et spirituelle, le touriste a été condamné à une lourde amende et banni de l’île pour trois ans. Plus tard, il a exprimé ses regrets, qualifiant son geste de « pire erreur » de sa vie.
Un garçon de 15 ans dégrade un artefact du temple de Louxor vieux de 3 500 ans. Sur une gravure murale, il inscrit à la craie : « Ding Jinhao était ici ».
Cet acte de vandalisme a suscité de nombreuses critiques en ligne. Bien que la famille ait présenté ses excuses, le gouvernement chinois a dû intervenir pour rappeler à ses citoyens de respecter les coutumes et les traditions des lieux qu’ils visitent. Le scandale est même mentionné sur Wikipédia.
Un couple célèbre sur Instagram joue de manière inappropriée avec de l’eau bénite dans un temple balinais du XVe siècle. Vivement critiqué, le couple a été qualifié de « dégoûtant » et d’« insultant pour l’Indonésie ».
Les vidéos partagées par ce couple tchèque suivi par 80 000 abonnés sur Instagram montrent Zdenek Slouka asperger d’eau le dos nu de Sabina Dolezalova, tous deux riant devant le temple sacré de Beji.
Face à une vague d’indignation générale, ils ont diffusé une vidéo d’excuses, affirmant ne pas avoir su qu’ils se trouvaient sur un lieu sacré et que l’eau utilisée était bénite.
En visite en Nouvelle-Zélande, une famille soulève une vague d’indignation en multipliant les infractions. Accusés de vols, de pollution sur la plage de Takapuna (île du Nord), de refus de payer des additions et de dégradations dans leurs hébergements, les membres de cette famille chaotique ont semé le trouble partout où ils sont passés.
Face à leurs nombreux méfaits, une pétition exigeant leur expulsion a recueilli plus de 2 500 signatures. Même le maire d’Auckland les a qualifiés de « pires que des porcs ». De leur côté, la famille se défend en affirmant avoir vécu des vacances « infernales ».
En voyage au Bhoutan avec son groupe de motards, un touriste indien est filmé sur un lieu commémoratif. Il se tient debout sur le toit d’un chörten (photo), un monument bouddhiste sacré du col de Dochula.
Un charpentier aurait même aidé le touriste avec une échelle pour escalader l’important édifice. La police l’arrête peu après. Le touriste présente ses excuses et est ensuite libéré.
Au pied des montagnes du parc national de Rocky Mountain, à Estes Park dans le Colorado, un photographe imprudent s’aventure trop près d’un wapiti mâle. Déjà risquée en temps normal, la situation devient particulièrement dangereuse en pleine saison des amours, période où ces animaux se montrent plus agressifs et dominants.
Le wapiti fonce sur lui, et le photographe échappe de justesse à une attaque. Selon un témoin, il aurait délibérément fait du bruit pour provoquer une réaction de l’animal.
Le National Park Service rappelle fermement aux visiteurs l’importance de garder une distance sécuritaire avec la faune sauvage.
Les TikTokeurs ne sont plus les bienvenus sur les sites touristiques du Népal, tels que le stupa de Bodnath à Katmandou (photo).
Pour rétablir le calme et réduire les foules attirées par les selfies, des lieux de culte emblématiques comme le temple Ram Janaki à Janakpur et le temple Gadhimai à Bara affichent désormais des panneaux « Interdit à TikTok ».
Poses, danses et musique forte sont accusées de troubler la sérénité des sites. Dès 2021, le stupa de Bodnath avait déjà renforcé la sécurité avec des caméras de vidéosurveillance et des patrouilles pour limiter les nuisances causées par les influenceurs.
Sur le célèbre site archéologique de Chichén Itzá, au Mexique, une touriste enfreint les règles en gravissant les 91 marches de la pyramide El Castillo, interdites au public depuis 2008. Parvenue au sommet, elle salue la foule en contrebas, déclenchant une vague de colère et de huées.
À sa descente, elle est escortée hors du site, tandis que certains visiteurs furieux lui lancent des bouteilles d’eau et réclament son emprisonnement. Ce monument datant de plusieurs siècles est un trésor du patrimoine mondial, soigneusement protégé. Les motivations de la touriste restent inconnues.
En 2023, des touristes semblent avoir vraiment perdu la tête. Nous sommes en avril et les secours en montagne du parc national du Lake District reçoivent plusieurs appels signalant un « groupe de jeunes hommes adultes » en détresse. Ces derniers, désorientés, avaient consommé des champignons hallucinogènes, illégaux au Royaume-Uni et réputés pour leurs effets psychédéliques.
Les bénévoles de la Keswick Mountain Rescue Team interviennent rapidement et retrouvent le groupe dans un état confus. Après un examen médical, les jeunes hommes ont été redescendus de la montagne en toute sécurité.
En juin 2023, un touriste britannique est filmé en train de graver son nom sur un mur du Colisée de Rome, monument emblématique vieux de 2 000 ans.
Sous le regard admiratif de sa petite amie, l’homme inscrit « Ivan+Hayley 23 » sur la pierre antique, malgré les réprimandes des autres visiteurs. Rapidement identifié, il est arrêté par la police italienne.
Dans une lettre d’excuses, il affirme qu’il ignorait « l’ancienneté du monument ». Il risque une amende de 15 000 euros et jusqu’à 15 jours de prison pour ce geste irréfléchi.
Une nouvelle vidéo fait scandale sur TikTok : une femme est filmée marchant sur les rochers de l’emblématique fontaine de Trevi, à Rome, pour atteindre l’une de ses cascades. Elle y remplit tranquillement sa bouteille avec l’eau célèbre de la fontaine, sous le regard médusé des passants.
Alors qu’elle semble prête à s’éclipser, un garde intervient en sifflant et s’approche d’elle à grands pas. Après un échange visiblement tendu, il l’escorte hors du site.
On ignore si elle a été sanctionnée, mais pénétrer dans la fontaine de Trevi est généralement passible d’une lourde amende.
Ce lundi matin d’août 2023, les agents de sécurité de la tour Eiffel ont fait une découverte inattendue : deux touristes américains profondément endormis dans une zone normalement interdite au public.
En état d’ébriété avancé, les deux hommes avaient visité le monument la veille au soir avant de franchir les barrières de sécurité et de se retrouver coincés.
La police, les pompiers et une équipe spécialisée ont été mobilisés pour leur porter secours. Si aucun dommage n’a été causé à ce site emblématique de Paris, les deux intrus pourraient néanmoins faire face à des poursuites pénales.
Toujours en août 2023, deux touristes allemands un peu trop turbulents sont accusés d’avoir vandalisé un monument historique de 460 ans à Florence en y réalisant des graffitis. Chef-d'œuvre conçu par le peintre et architecte de la Renaissance Giorgio Vasari, le Corridor de Vasari servait autrefois de passage secret pour la puissante famille Médicis, reliant leur résidence à la Galerie des Offices.
Les deux hommes auraient inscrit des graffitis en référence au club de football allemand de troisième division TSV 1860 Munich. Selon le ministère italien de la Culture, cet acte de vandalisme nécessitera des réparations estimées à 10 000 euros.
En septembre 2023, un touriste allemand escalade la célèbre fontaine de Neptune à Florence pour prendre une photo, causant des dégâts estimés à 5 000 euros.
En grimpant, il fait tomber un morceau de marbre du char du dieu de la mer et endommage le sabot d’un cheval. Cette fontaine, chef-d'œuvre de Bartolomeo Ammannati, avait été qualifiée par Michel-Ange de « gaspillage de marbre de Carrare ».
Le touriste a été condamné à une lourde amende. « Rien ne justifie le vandalisme envers notre patrimoine culturel », a réagi Dario Nardella, maire de Florence.
En septembre 2023, un touriste irlandais provoque un scandale à Bruxelles en brisant une statue historique devant la Bourse. L’incident survient à peine un jour après sa réintégration dans l’espace public, à l’issue d’un projet de restauration de trois ans ayant coûté 17 600 euros.
En grimpant sur la statue pour prendre une photo, l’homme fait tomber une partie de la statue en cherchant à se stabiliser. Arrêté peu après dans un fast-food voisin, il devra rembourser les dégâts, la Bourse ayant engagé des démarches pour récupérer directement les frais de réparation.
En septembre 2023, lors d’un vol EasyJet entre Londres et Ibiza, un couple est pris en flagrant délit par le personnel de bord, littéralement avec leurs pantalons baissés, dans les toilettes de l’avion.
La scène, filmée par un passager, a été partagée sur les réseaux sociaux, où elle a rapidement cumulé plus de cinq millions de vues. À l’atterrissage, le couple a été accueilli par la police pour un débriefing inattendu.
En février 2024, des vacances à St Anton, dans la région du Tyrol en Autriche, tournent au cauchemar pour deux groupes rivaux de touristes britanniques. Une bagarre éclate dans un pub avant de dégénérer dans la rue.
La situation prend un tournant particulièrement violent lorsqu’un des protagonistes mord son adversaire au nez, semblant même lui en arracher un morceau.
La victime, grièvement blessée, a été transportée à l’hôpital, tandis que l’agresseur a été arrêté et incarcéré à Innsbruck.
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