Pour comprendre un pays, il suffit parfois d’observer le lieu où siège son gouvernement. Qu’il soit sobre et austère ou, au contraire, grandiose et opulent, ce bâtiment reflète souvent les valeurs et les ambitions nationales. Désireux de se montrer sous leur meilleur jour, les gouvernements optent pour des édifices imposants ou séduisants.
De l’exubérance du Parlement autrichien de Vienne à la sobriété épurée de la Diète japonaise, les styles architecturaux varient aux quatre coins du monde, traduisant à leur manière l'esprit du pouvoir.
Adaptation française par Chloé Pellegrin
Il aura fallu 61 ans au gouvernement australien pour remplacer le bâtiment « provisoire » où siégeait son parlement depuis 1927. Mais une fois le projet lancé, le pays n’a pas fait les choses à moitié.
Le Parlement actuel, l'un des plus grands bâtiments de l’hémisphère sud, a été bâti à flanc de coteau sur la colline du Capitole, à Canberra.
Son intérieur est richement décoré de bois indigènes et son parvis extérieur, recouvert d’une magnifique mosaïque conçue par Michael Nelson Jagamara, un artiste aborigène du peuple Warlpiri, rend hommage aux peuples indigènes d’Australie et aux Insulaires du détroit de Torres.
Tout le monde s’accorde à le dire : ce palais de style néo-classique est absolument époustouflant. Non seulement il s’agit du bâtiment le plus lourd de la planète, mais il dépasse également les pyramides d’Égypte en taille.
Il s’agit du deuxième plus grand bâtiment administratif au monde après le Pentagone. En plus de ses 3 000 pièces, il comprend aussi son propre abri antiatomique. Sa facture d’électricité annuelle s'élève à plus de 6 millions de dollars (5,3 M €).
Construit en 1984, il incarne la folie des grandeurs du dictateur Nicolae Ceaușescu. Aujourd'hui encore, 70 % du bâtiment restent inoccupés, reflet d’une démesure à tous les niveaux.
Inauguré en 1984, le parlement de Papouasie-Nouvelle-Guinée, conçu par l’architecte australien Cecil Hogan, puise son inspiration dans la culture locale. Le bâtiment reprend la silhouette des haus tambaran, ou maisons des esprits, typiques du pays.
Au-dessus de l’entrée, une mosaïque illustre des scènes de la vie quotidienne, tandis qu’à l’intérieur, une imposante sculpture en bois symbolise les quatre grandes régions du pays. Des vitrines d’exposition présentent aux visiteurs des spécimens des extraordinaires insectes du pays, dont l'ornithoptère de la Reine Alexandra, le plus grand papillon du monde.
Inaugurée en 1959 à l’occasion du 10e anniversaire de la République populaire de Chine, cette imposante structure domine l’extrémité ouest de la place Tian'anmen.
Au cœur de l'édifice se trouve le grand auditorium, un espace de réunion aux dimensions monumentales, dont le plafond est décoré d’une immense étoile rouge entourée d’une pléiade de lumières. Des clins d’œil aux provinces du pays ponctuent discrètement le décor.
En 2003, le bâtiment a d’ailleurs reçu Michael Flatley et sa troupe Riverdance — première formation occidentale à s’y produire.
Achevé en 1894, le bâtiment de style néo-Renaissance du Reichstag a tour à tour été témoin silencieux et participant actif de l’histoire mouvementée de Berlin.
Symbole politique fort, le Reichstag n’a jamais laissé indifférent. Pour l’empereur Guillaume II, il représentait même « le summum du mauvais goût ». En 1933, Hitler profite de l’incendie du bâtiment pour accélérer la mise en place de sa dictature. Quelques années plus tard, en 1945, les soldats soviétiques victorieux s’en prennent à l’édifice et n’hésitent pas à le dégrader.
Longtemps abandonné, le Reichstag retrouve sa vocation politique au moment de la réunification allemande en 1990. L’architecte britannique Norman Foster restaure alors son emblématique coupole en verre et redonne ainsi à l’édifice sa place au centre de l’univers artistique et politique allemand.
Également connu sous le nom de « Jatiya Sangsad Bhaban » en bengali, l’immense siège du Parlement du Bangladesh s'étend sur plus de 80 hectares. Sa construction débute en 1964 alors que le pays fait encore partie du Pakistan, avant d’être interrompue par la guerre de libération en 1971.
Le bâtiment est finalement achevé à temps pour célébrer l’indépendance de la nation en 1982. Conçu par l’architecte Louis Kahn, il devait refléter la culture et l'identité nationales du pays. Ses arcades profondément encastrées et ses vastes ouvertures géométriques apportent de la lumière et rompent avec la solennité de l’édifice.
Vienne n’a pas pour habitude de faire dans la retenue et le bâtiment du Parlement autrichien, situé sur la Ringstraße, artère principale de la ville, ne déroge pas à la règle.
Construit en 1833, le bâtiment s’inspire du Zappéion d’Athènes, dont il reprend les lignes majestueuses. Séduit par son extravagant style néo-grec, l’empereur François-Joseph avait élevé son architecte, Theophil Hansen, au rang de baron.
En 1902, la fontaine d’Athéna est venue compléter l’entrée du bâtiment avant de rapidement devenir l’une des principales attractions touristiques de la capitale autrichienne.
Le Palais national (Palacio Nacional), siège du gouvernement fédéral mexicain, s’élève à l’emplacement même du palais de l’empereur aztèque Moctezuma II.
Après avoir détruit le palais en 1521, le conquistador Hernán Cortés fit ériger à sa place cet imposant édifice, reconnaissable à sa façade en tezontle, une roche volcanique.
C’est à l’intérieur que le véritable trésor du palais attend les visiteurs : une immense fresque de Diego Rivera qui retrace l’histoire haute en couleurs du Mexique et où les observateurs les plus avertis pourront repérer, au détour des scènes, les figures de Frida Kahlo et Karl Marx.
Situé près du parc Alisher Navoiy et terminé en 2005, l’Oliy Majlis est l’un des bâtiments symboliques de l’Ouzbékistan post-indépendance. Dans un pays libéré de l'influence de Moscou, l’architecte Valerij Akopjanyan y a intégré des éléments typiquement ouzbeks : un dôme bleu de style timouride, de lumineuses colonnades blanches et un portique orné de figures d’oiseaux courant tout autour du bâtiment.
Quant à ses vitres dorées, elles ont été conçues pour refléter les arbres, les fleurs et les plans d’eau du parc alentour.
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À l'origine résidence des comtes de Hollande au XIIIᵉ siècle, le Binnenhof est un château gothique devenu, en 1584, le centre politique de la République néerlandaise.
Située au bord du lac Hofvijver, dans le centre historique de La Haye, elle accueille aujourd'hui les deux chambres de la législature néerlandaise. Le Binnenhof est également l’un des plus anciens bâtiments au monde encore utilisés comme siège du pouvoir national. Sa pièce maîtresse, la pittoresque Ridderzaal (« salle des chevaliers »), construite à l’origine pour accueillir des parties de chasse, sert désormais de salle d’audience.
Symbole de la démocratie américaine, le Capitole des États-Unis accueille la première réunion du Congrès en 1800. Il marque la limite est du National Mall, le célèbre parc paysager de Washington, et demeure l’un des bâtiments emblématiques du pays de l’Oncle Sam.
Conçu en 1792 par William Thornton, un médecin sans formation d’architecte, le bâtiment voit sa première pierre posée par George Washington l’année suivante, en 1793. Le dôme du bâtiment est unanimement salué comme un chef-d’œuvre d’ingéniosité.
Cet imposant édifice néo-gothique situé sur la rive nord de la Tamise est sans doute le plus connu de tous les parlements. Couvrant au total 32 000 m2, il comprend 1 100 pièces, 100 escaliers et 4,8 km de couloirs.
Réduit en cendres en 1834, l’ancien palais médiéval a laissé place à une reconstruction signée Charles Barry et A. W. Pugin. Ce nouvel édifice avait alors pour objectif d’incarner la splendeur du système parlementaire. Il demeure encore aujourd'hui l’un des sites les plus photographiés de Londres.
Construit en 1960, le palais du Congrès national (Palácio do Congresso Nacional en portugais) accueille le pouvoir législatif brésilien. Signé Oscar Niemeyer, le bâtiment devait symboliser une grande nation en marche vers un avenir radieux.
Flanqué de ses tours austères et de ses coupoles immaculées — l’une abritant le Sénat, l’autre la Chambre des députés —, le bâtiment cristallise la vision futuriste de ses architectes.
À l’intérieur, les vastes volumes ouverts et les œuvres des artistes brésiliens Athos Bulcão, Burle Marx et Marianne Peretti parachèvent cette vision avant-gardiste.
Situé sur une petite colline surplombant la rivière des Outaouais, le magnifique parlement canadien offre une vue imprenable sur les collines de la Gatineau.
C’est la reine Victoria qui, en 1857, a choisi personnellement cet emplacement. Le bâtiment, de style néo-gothique, s’inspire d’ailleurs délibérément de Westminster. Ses salles de réunion traduisent la « droiture morale » associée au style gothique, tout en intégrant quelques touches résolument canadiennes.
Le parlement a été officiellement inauguré le 6 juin 1866, un an avant la naissance de la Confédération canadienne commémorée par une flamme éternelle près de l’entrée principale.
Lorsqu’on mesure la richesse du pays par le « bonheur national brut », quoi de plus logique que de gouverner depuis un monastère bouddhiste ?
Niché à l’extrémité nord de Thimphou, le dzong de Tashichho abrite la salle du trône du roi du Bhoutan ainsi que les bureaux de divers ministères. Ce complexe fortifié et blanchi à la chaux est surmonté de toits dorés superposés et d’une grande tour centrale.
Les peintures et fresques murales de la grande salle du parlement dépeignent les valeurs et traditions chères au Bhoutan, toutes profondément imprégnées des principes bouddhistes.
Le magnifique Parlement écossais se trouve tout en bas du Royal Mile, la célèbre artère d’Édimbourg, au pied des falaises de Salisbury Crags. Comme l’avait prévu son architecte Enric Miralles, il semble « tout droit sorti de terre ».
Cette structure en acier, chêne et granit s’inspire des œuvres du peintre écossais Charles Rennie Mackintosh, des bateaux retournés que l’on rencontre souvent sur le bord de mer du pays ainsi que des paysages environnants. C’est la reine Elizabeth II qui l’a inauguré en 2004.
En 1926, le président Gerardo Machado ordonne la construction du spectaculaire Capitole cubain (El Capitolio) au cœur même de La Havane.
Inspiré du Panthéon parisien, il devient le siège du gouvernement jusqu’à la révolution de 1959. Sa coupole en pierre dominera par ailleurs l’horizon havanais jusqu’en 1956.
Aujourd’hui, nombreux sont ceux qui se donnent rendez-vous sur les 56 marches qui mènent à l’entrée principale de l’édifice. C’est aussi l’endroit idéal pour regarder passer les vieilles voitures américaines qui font partie du paysage de la ville.
L’impressionnant nouveau siège de l’Assemblée nationale du Nigeria réunit sous son toit le Sénat et la Chambre des représentants. Son inauguration a marqué un moment décisif dans l’établissement d’Abuja comme capitale administrative.
Conçu par Julius Berger, le bâtiment célèbre les couleurs du pays : le vert pour la richesse, le blanc pour la paix. À l’entrée, une imposante statue — un poing levé brandissant une masse de cérémonie dorée — symbolise l’autorité gouvernementale.
Peu de bâtiments gouvernementaux peuvent se targuer d’avoir inspiré Andrew Lloyd Webber, le compositeur à l’origine de la chanson Don't Cry for Me Argentina.
C’est du balcon de la Maison rose (« Casa Rosada » en espagnol), un édifice construit sur le site d’un ancien fort espagnol connu pour sa saisissante couleur rose, qu’Eva Perón avait pris l’habitude de s’adresser à ses partisans. Selon certains, l’édifice aurait été peint en rose pour apaiser les tensions politiques au XIXᵉ siècle, en mélangeant le blanc des unitaires argentins et le rouge des fédéralistes.
Pour d’autres, la couleur provient simplement du sang de bœuf couramment utilisé comme additif à la peinture à l’époque.
Abritant l’aile de l’exécutif du Parlement néo-zélandais, The Beehive est l’un des bâtiments gouvernementaux les plus originaux au monde. Sa forme rappelle les ruches en paille tressée (skeps en anglais) et évoque le fourmillement d’activité des fonctionnaires qui y travaillent.
Sa construction commence en 1969 et le premier ministre emménage en 1979. Tout n’est pas parfait, cependant : le design circulaire de The Beehive a beau être original et attrayant, il s’avère finalement peu pratique, toutes les salles du bâtiment étant en forme de triangle arrondi.
On trouve le long de la majestueuse avenue du Maréchal-Baghramyan certains des bâtiments les plus impressionnants d’Erevan, et dans ce magnifique écrin repose un véritable joyau : l’Assemblée nationale arménienne.
Conçu par Mark Grigorian et achevé en 1950, l’imposant bâtiment en pierre sert d’abord de siège au corps législatif de l’Arménie soviétique, puis à l’Assemblée nationale après l’indépendance. Ses magnifiques jardins sont également rebaptisés.
Chaque année à Noël, des décorations lumineuses rendent cet édifice encore plus féérique.
Lorsque le nouveau Parlement géorgien est construit à Koutaïssi en 2011 à l’initiative du président Mikheil Saakachvili, ce dernier espère entrevoir dans son design futuriste un symbole de l’avenir démocratique du pays.
Conçu par Alberto Domingo Cabo, cet édifice ultramoderne dominé par un immense dôme de verre emblématique de l’âge spatial ne manque pas d’attirer tous les regards.
Mais quand les politiciens font vœu de rester à Tbilissi et que le mandat de Saakachvili prend fin, le parlement de ses rêves passe à la trappe. Aujourd’hui, ce dernier reste une curiosité saisissante (et un tant soit peu superflue) de la banlieue de Koutaïssi.
L’imposant Parlement finlandais est le fruit d’un long processus de réflexion. En 1908, les plans d’Eliel Saarinen sont rejetés par l’empereur russe, alors souverain de la Finlande. Ce n’est qu’après l’indépendance du pays que le projet de Johan Sigfrid Sirén est finalement retenu.
La construction commence en 1926. Les Finlandais sont séduits par le mélange de modernisme du début du XXe siècle et de néoclassicisme épuré, bien visible dans ses quatorze colonnes lisses et son granit de Kavola aux tons rouges. Ils y voient un édifice à leur image. L’intérieur discret et épuré prend lui aussi un air typiquement finlandais.
Conçus par Herbert Baker et construits en 1913, les magnifiques Union Buildings sont situés au sommet de la colline de Meintjies à Pretoria.
Considérés comme un chef-d'œuvre de l’architecture sud-africaine et taillés dans un grès de couleur claire typique d’Afrique du Sud, ils s’étendent sur plus de 275 m de long.
Les jardins, magnifiques eux aussi, abritent un amphithéâtre de 9 000 places et des statues éparses commémorant les grandes figures du pays comme Nelson Mandela.
Ces bâtiments demeurent aujourd’hui le siège officiel du gouvernement et servent de logement de fonction au président sud-africain.
Inauguré en 1999, le bâtiment Louise Weiss du Parlement européen est entièrement revêtu de verre pour symboliser une démocratie ouverte et transparente. Son toit à l’allure inachevée symbolise délibérément la nature toujours en devenir du projet européen.
Conçu par le cabinet parisien Architecture Studio Europe, ce bâtiment s’élève à 60 mètres de hauteur, ce qui en fait l’un des édifices les plus facilement identifiables dans Strasbourg. Mais malgré sa beauté et sa transparence, son aménagement intérieur a suscité des critiques : sa structure complexe rend l’orientation particulièrement difficile !
Dans une ville célèbre pour ses gratte-ciel ultra modernes, la Maison du gouvernement de Bakou sort du lot. Elle a été construite entre 1936 et 1952, à l’époque où l’Azerbaïdjan était une république soviétique et que les bâtiments publics se devaient avant tout d’être imposants.
Son auguste façade et ses deux grandes tours ne laissent aucune ambiguïté sur l’identité des forces au pouvoir : l'édifice a d’ailleurs longtemps été appelé le « Palais soviétique de Bakou ». Quant à l’intérieur du bâtiment, il est tout aussi grandiose : majestueux escalier central, colonnes de marbre, lustres chargés, nombreuses salles de réception…
Situé sur la place de la Kasbah, à quelques pas seulement de la médina, le magnifique hôtel de ville de Tunis est un joyeux mélange de styles et d’époques.
Ses architectes Ismail Ben Fredj et Wassim Ben Mahmoud se sont fortement inspirés des motifs arabes traditionnels afin de mettre les coutumes locales à l’honneur dans un bâtiment par ailleurs résolument moderne.
Le résultat : un mariage époustouflant entre tradition et modernité au cœur même de Tunis. Depuis son inauguration en 1998, l’hôtel de ville est devenu le point phare de la place de la Kasbah et de la ville dans son ensemble.
Les fans des films Godzilla reconnaîtront immédiatement le bâtiment du parlement national japonais, régulièrement réduit en miettes par le célèbre monstre depuis le tout premier opus de 1954.
En réalité, la Diète est une élégante structure d’influence germanique au toit particulier en forme de pyramide, située sur les hauteurs de Kasumigaseki. Il a fallu 17 ans et la participation de plus de 2,5 millions de personnes pour la construire.
Le magnifique hall d’entrée comprend des statues en bronze de grandes figures de l’histoire du Japon, ainsi que de jolis vitraux et de superbes fresques représentant les quatre saisons.
À ne pas confondre avec son homonyme à Washington DC, la Maison-Blanche de Bichkek est un parfait exemple d’architecture stalinienne. Elle abritait d’ailleurs le comité central du parti communiste du pays jusqu’à la révolution des tulipes en 2005, avant d’être endommagée lors des émeutes de 2010.
S’inspirant du Gosplan de la Douma moscovite, les sept étages de la Maison-Blanche de Bichkek semblent capables de résister à tous les assauts. Servant aujourd’hui de palais présidentiel, elle dégage un attrait majestueux que l’on peut admirer depuis l’avenue Chüy Prospekti, entre la philharmonie et le monument aux martyrs de la révolution.
Sur la rive du Danube, le Parlement hongrois forme un élégant duo avec le palais de Budavár sur la colline opposée. Surmonté à l’extérieur d’une véritable forêt de tours gothiques (365 au total), il offre à l’intérieur 18 000 m² d’opulence baroque.
Imre Steindl, son architecte, insiste à l’époque pour qu’il soit construit par des artisans locaux à l’aide de matériaux issus de Hongrie et décoré avec des motifs végétaux s’inspirant de la plaine de Pannonie. Steindl mourra cinq semaines avant l’inauguration en 1902 et ne verra donc pas son chef-d'œuvre achevé.
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