Depuis les premiers chariots tirés par des chevaux, inventés il y a des millénaires, l’histoire des véhicules de loisirs s’écrit comme une véritable épopée, mêlant prestige, liberté et passion du voyage. La première caravane de loisirs voit le jour à la fin du XIXᵉ siècle, suivie en 1904 par l’apparition du tout premier camping-car. Cet engin inédit marque le début d’une nouvelle ère et conduit à la création du tout premier club de caravaning. En 1919, le Tin Can Tourist Club devient quant à lui le premier club américain dédié aux amateurs de camping itinérant.
Les tout premiers modèles de véhicules de loisirs se distinguaient déjà par un raffinement remarquable et un style unique, reflet d’un art de vivre en mouvement.
Remontez le temps et partez à la découverte de quelques-uns des plus beaux modèles jamais conçus…
Adaptation française par Aurélie Blain
Ce sont les Sumériens, peuple du sud de la Mésopotamie, qui auraient inventé le premier chariot au IVᵉ millénaire avant J.-C., peu après l’apparition de la roue. Quant aux voyages de loisirs, ils remontent à une époque presque aussi ancienne, même s’ils ne se sont réellement développés qu’après 300 avant J.-C., avec la construction par les Romains d’un vaste réseau routier.
Le tourisme était alors réservé aux plus aisés, qui pouvaient s’offrir des séjours dans des villas en bord de mer ou entreprendre des pèlerinages lointains. Dès le Ier siècle après J.-C., l’élite romaine voyageait dans des carrucas dormitoriaes (diligences-dortoirs), où elle pouvait dormir durant les longs trajets. Cette magnifique réplique ornée de décorations en bronze est exposée au musée romano-germanique de Cologne.
Du Moyen Âge à l’époque moderne, on voyage en calèche tirée par des chevaux, mais on s’arrête généralement à l’auberge pour manger et dormir. Ce n’est qu’au début du XIXᵉ siècle que les cirques itinérants d’Europe, spectacles de curiosités et ménageries commencent véritablement à vivre à bord.
Dès les années 1850, les communautés nomades roms et irlandaises adoptent en masse ces petites maisons sur roues. Cette photographie prise en 1877 près d’un campement dans le quartier londonien de Notting Hill montre une famille rom devant sa roulotte, appelée « vardo ».
Les roulottes sont souvent richement décorées et ornées de motifs traditionnels roms et irlandais, comme des fleurs, des grappes de raisin et des chevaux.
C’est ce genre de véhicule qui inspire la toute première caravane de loisirs, commandée en 1884 par William Stables, médecin travaillant dans la marine et romancier excentrique. Elle est achevée l’année suivante.
Séduit par le mode de vie nomade des Roms et avide d’explorer la nature sauvage, le Dr Stables confie à la Bristol Wagon Works Company, fabricant des wagons Pullman, la conception d’une roulotte tout confort suffisamment robuste pour le conduire à travers le Royaume-Uni. Sa caravane sur mesure lui coûte alors 300 livres sterling, soit l’équivalent d’environ 37 000 euros aujourd’hui.
Fabriqué en acajou et érable et peint en noir et or, le modèle Land Yacht mesure 5,5 mètres et offre tout le confort moderne : un canapé-lit, une cuisinière Rippingille, un point d’eau, une bibliothèque, un buffet et même plusieurs instruments de musique.
En 1885, William Stables entame un long voyage depuis son domicile dans le sud de l’Angleterre jusqu’à Inverness, en Écosse. Il est accompagné d’un valet, d’un cuisinier, d’un cocher, de son chien — un Terre-Neuve — et d’un cacatoès. À l’époque, le Wanderer fait tellement sensation que le valet doit pédaler en éclaireur pour prévenir les autres usagers de la route… tout en essuyant parfois des jets de pierre de la part de badauds interloqués par cette étrange apparition.
Au fil du temps, William Stables devient une véritable célébrité et lance la mode du « Gentleman Gypsy », le tout premier mouvement de caravaning. Contrairement à ce que son nom laisse penser, il attire aussi bien les hommes que les femmes, qui se font construire des caravanes luxueuses pour sillonner le Royaume-Uni, souvent accompagnés de leur personnel, lequel dort sous tente. Ce sont en quelque sorte les pionniers du glamping.
Après la mort de William Stables en 1910, sa fille Ottoline hérite du Wanderer. Il reste dans la famille jusqu’en 1961, avant d’être offert à la prestigieuse collection du Caravan and Motorhome Club, hébergée au musée automobile de Beaulieu, en Angleterre.
Ce véhicule emblématique fait ensuite l’objet d’une minutieuse restauration qui dure près de dix ans en vue du centenaire du club en 2007, et devient la pièce maîtresse d’un événement organisé à Buckingham Palace à cette occasion. Aujourd’hui, ce petit bijou du XIXᵉ siècle est exposé dans un hangar spécialement aménagé du Broadway Caravan and Motorhome Club Site, dans le Worcestershire, en Angleterre.
Selon le Smithsonian Magazine, le tout premier camping-car construit par un amateur serait apparu aux États-Unis en 1904, même si le Pierce-Arrow Touring Landau de 1910 est considéré comme le premier camping-car produit en série. Malheureusement, il n’en reste aucun exemplaire à ce jour, ce qui nous mène au plus vieux camping-car existant...
Ce véhicule exceptionnel a été construit au Royaume-Uni en 1914 pour un membre de la dynastie des grands magasins Bentalls. Son châssis renforcé repose sur une Ford Model T, tandis que l’habitacle est l’œuvre de Dunton of Reading, une entreprise réputée pour ses roulottes haut de gamme.
Ce camping-car aurait été vendu dans les années 1920, avant d’être remisé dans un coin. Il a été retrouvé en piteux état à Shepperton, près de Londres, puis restauré dans les années 1970 au cours d’un travail de restauration de quatre ans, mené par le bricoleur Leo Smith et l’ébéniste Robin Tanner.
Depuis, ce camping-car a participé à divers rassemblements et expositions de véhicules historiques, et a même figuré dans une émission de télévision en présence de membres de la famille royale britannique.
L’intérieur de ce véhicule est aussi soigné que son élégant habillage en bois. Conçu pour accueillir confortablement quatre personnes, il est doté d’un canapé en cuir, d’un poêle à bois, de rideaux en velours, d’un buffet de style gallois, ainsi que de lampes en laiton et d’autres éléments d’époque.
Il n’est donc pas surprenant que ce camping-car ait été adjugé en septembre 2022 pour près de 73 200 euros, soit plus du double de sa mise à prix, lors de sa vente aux enchères chez Bonhams.
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Eccles, pionnier britannique de Birmingham, en Angleterre, est le premier grand constructeur de caravanes au monde. Inspirée par les remorques militaires utilisées pendant la Première Guerre mondiale, l'entreprise commence à fabriquer des caravanes en 1919 et en produit en série dès 1922.
Cet exemplaire de collection date de 1926.
Fabriquée en contreplaqué et montée sur une structure en bois avec un toit surélevé et ajouré, la caravane Eccles des années 1920 témoigne d’un savoir-faire exceptionnel. Avec ses fenêtres à carreaux de style Tudor, ce modèle évoque le charme d’un cottage anglais, rehaussé par une peinture extérieure éclatante.
Vendue 185 livres sterling à l’époque, soit environ 10 800 € aujourd’hui, elle coûtait bien moins cher qu’une maison, dont la valeur moyenne s’élevait à 619 livres sterling (environ 36 000 € en 2025).
L’intérieur est encore plus sophistiqué. Les panneaux qui habillent l’intérieur et son mobilier, minutieusement vernis, s’accompagnent d’équipements tels qu’un poêle et un gramophone.
Ce modèle a rejoint la collection de Sam Alper, fondateur de Caravans International, avant d’être acquis en 1980 par le musée automobile de Beaulieu, en Angleterre, où il est aujourd’hui exposé, faisant partie de la collection permanente.
Du côté des États-Unis, les familles des premiers colons du début du XIXᵉ siècle traversent le Midwest à bord de chariots bâchés Conestoga. Le caravaning de loisirs n’émerge quant à lui qu’à la fin des années 1800. Le premier camping-car voit le jour en 1904, et le constructeur de luxe Pierce-Arrow, basé à Buffalo (New York), lance le premier modèle de série en 1910.
En 1928, l’entreprise dévoile le Privateer Housecar. À cette époque, l’Amérique compte déjà son premier club de camping-cars et le caravaning séduit de plus en plus les classes aisées.
Incarnation ultime du luxe des années folles, seuls trois Privateer Housecars ont été produits et un seul est arrivé jusqu’à nous.
Son prix exact reste inconnu, mais il avoisinait probablement plusieurs centaines, voire plusieurs milliers de dollars, ce qui le rendait inaccessible pour la plupart des Américains.
Pierce-Arrow n’a pas lésiné sur les équipements : cuisine, coin repas, salle de bain avec toilettes et douche, ainsi que bien d’autres aménagements.
On sait peu de choses sur le modèle encore existant. Il aurait un temps appartenu à la collection de véhicules anciens de l’Old State Prison dans le Montana, avant de rejoindre le RV / MH Hall of Fame à Elkhart, dans l’Indiana.
Freinée par ses mauvaises infrastructures routières et par l’immensité de son territoire, l’Australie a tardé à adopter la tendance du caravaning, comme l’a souligné l’historien Andrew Woodmansey.
Mais lorsque les Australiens ont succombé à cette mode, ils ont directement opté pour les camping-cars plutôt que pour les caravanes et caravanes pliantes, qui ne se sont popularisées que plus tard dans le pays. Parmi les premiers modèles figure le Home from Home, un charmant camping-car de 3,6 mètres, dont il ne reste plus qu’un seul exemplaire.
Coiffé d’un toit rouge, habillé de flancs imitation brique et orné d’une cheminée, ce véhicule a tout d’un charmant petit cottage sur roues.
C’est l’inventeur Gerhard « Pop » Kaesler, originaire de Nuriootpa (en Australie-Méridionale), qui le construit en 1929 à partir d’un châssis de Dodge Tourer de 1924. Il y emmène toute sa famille lors de leurs voyages le long des côtes australiennes.
Kaesler a tout prévu pour un intérieur confortable : poêle, lits, rangements et même une radio sans fil.
Selon Adelaide AZ, Home from Home sera plus tard vendu à Percy Wells, maire de Goolwa. À sa mort, c’est le conseil du district de Goolwa qui en hérite. Longtemps laissé à l’abandon et vandalisé, le camping-car est enfin sauvé dans les années 1970 par le National Trust of Australia et entièrement restauré. Aujourd’hui, ce précurseur des véhicules de loisirs est exposé au musée de Goolwa.
Le krach de Wall Street de 1929 et la Grande Dépression qui s’ensuit mettent à mal l’industrie émergente du camping-car aux États-Unis. À une époque où de nombreux Américains peinent à se nourrir, caravanes et camping-cars sont considérés comme des luxes superflus.
Malgré tout, les fabricants continuent à produire des modèles haut de gamme, mais en nombre limité. Le Curtiss Aerocar en est l’un des plus remarquables. Les premières caravanes américaines, comme l’Earl Travel Trailer de 1913, arborent encore un design traditionnel, entre la roulotte et le carrosse victorien, à l’image de la caravane Eccles.
Dans les années 1930, le design des camping-cars américains entre dans une nouvelle ère avec une nouvelle génération de modèles ultracontemporains aux lignes épurées et dynamiques, influencées par l’Art déco, le style architectural paquebot et l’aéronautique. Le Curtiss Aerocar incarne parfaitement cette nouvelle vague de caravanes de luxe.
Cette caravane à sellette est produite pour la première fois en 1928 par la Curtiss Aerocar Land Yacht Company, dirigée par Glenn Curtiss, pionnier de l’aviation et ancien rival des frères Wright. Environ 300 unités sont fabriquées, mais seuls 12 exemplaires sont encore aujourd’hui en circulation. Cet exemplaire de 1938, d’un rouge éclatant, a été conçu pour l’aventurier et acteur de Broadway Augustus Post, qui avait également commandé une camionnette Chevrolet HC 1-ton sur mesure pour le tracter.
D’après les prix d’autres modèles de l’époque, ce camping-car aurait coûté l’équivalent de 57 000 € aujourd’hui. Véritable concentré de luxe, cet Aerocar est divisé en deux compartiments et comprend des sièges inspirés de l’aviation, des couchettes de style Pullman, une horloge, un altimètre et une penderie, ainsi qu'une cuisine complète équipée d’un garde-manger réfrigéré et d’une cuisinière à trois feux. Il dispose même d’une salle de bain avec toilettes et douche, chose exceptionnelle pour les caravanes de cette période.
Après Augustus Post, l’Aerocar et sa Chevrolet passent entre plusieurs mains, notamment celles de l’hôtel Biltmore de Los Angeles et du cascadeur hollywoodien Robert Breeze. L’ensemble est revendu pour la dernière fois en 2013 par le célèbre concessionnaire de Saint-Louis, Hyman Ltd. Son prix n’a pas été divulgué, mais il devait être conséquent, sachant qu’il avait été mis en vente par Hemmings en 2009 pour 250 000 dollars (230 000 €).
Les ventes de voitures et camping-cars de luxe Pierce-Arrow déclinent fortement pendant la Grande Dépression. Pour tenter de survivre, le constructeur automobile de Buffalo se lance dans la production d’une gamme luxueuse de caravanes et présente son modèle Travelodge en 1936.
Disponible en trois tailles, le Model C de 4 mètres (la plus petite version) est vendu 595 dollars, soit l’équivalent de 12 000 euros aujourd’hui.
Appréciée pour sa robustesse et ses finitions exceptionnelles, cette caravane en aluminium est montée sur un châssis en acier. Son intérieur en bois de bouleau comprend un vaste coin repas, un garde-manger réfrigéré, ainsi que des cuisinières à gaz et à bois, en plus d’autres équipements haut de gamme.
En tout, Pierce-Arrow produit 440 remorques Travelodge entre 1936 et 1937, dont 74 Model C. Seuls 20 exemplaires sont encore recensés aujourd’hui, dont cet exemplaire parfaitement restauré de 1937, vendu par RM Sotheby’s en 2020 pour 44 800 dollars (41 300 €).
Ce modèle digne d’un musée a conservé toutes ses caractéristiques d’origine et a été vendu avec divers accessoires d’époque, dont une radio Philco et un ensemble de bagages vintage.
Les Travelodge se font rares sur le marché, mais le concessionnaire de collection Unique Classic Cars basé à Mankato, dans le Minnesota, a récemment mis en vente un Model B au prix de 69 900 dollars (64 500 €). Les ravages de la Grande Dépression ont malheureusement eu raison de Pierce-Arrow et le constructeur automobile a cessé ses activités en 1938.
On peut sans doute considérer l’Airstream Clipper comme l’emblème de la caravane américaine. Après une enfance passée en grande partie à travailler dans une ferme ovine et à vivre dans une roulotte en bois tirée par un âne, Wally Byam, le fondateur d’Airstream, lance son entreprise en 1931 depuis son jardin de Los Angeles. Sa caravane chromée fait son entrée remarquée sur le marché en janvier 1936.
Cette caravane révolutionnaire a toutefois une concurrente : la Bowlus Road Chief, fabriquée en aluminium riveté. Conçue par Hawley Bowlus, ingénieur aéronautique à qui l’on doit la construction du légendaire Spirit of St. Louis, sort d’usine en 1934. Ces deux modèles présentent certes des différences de conception notables, mais la Road Chief et la Clipper s’inspirent fortement des avions de l’époque.
Bowlus cesse ses activités en 1936, après avoir produit à peine 80 exemplaires de sa Road Chief. La marque renaîtra près de 80 ans plus tard, en 2014. De son côté, Airstream doit également suspendre sa production pendant la Seconde Guerre mondiale. Cependant, Wally Byam relance son entreprise et se remet à fabriquer des caravanes dès la fin du conflit, en 1945.
Vendue à partir de 1 465 dollars, soit environ 29 500 euros aujourd’hui, la Clipper se démarque de ses concurrentes. À l’époque, quelque 400 entreprises fabriquent des véhicules de loisirs, mais Airstream est la seule à avoir survécu à la Seconde Guerre mondiale.
Les équipements haut de gamme de la caravane font également sensation : son intérieur en bois offre tout le confort moderne avec une cuisine en acier inoxydable, des placards en bois, des toilettes, une radio sans fil et même la climatisation.
Airstream prospère dans l’Amérique de l’après-guerre, où le caravaning se popularise. Ses modèles séduisent un large public, des citoyens ordinaires aux célébrités hollywoodiennes, en passant par les personnalités politiques.
L’entreprise Shasta voit le jour en Californie en 1941 et produit d’abord des caravanes pour l’armée américaine. Profitant du boom du caravaning d’après-guerre, l’entreprise se développe rapidement et, à la fin des années 1950, fabrique des caravanes en grande quantité pour un marché en pleine expansion.
Shasta est particulièrement célèbre pour ses modèles rappelant les boîtes de conserve, également appelés à l’époque les « grille-pain sur roues ». Avec leur célèbre éclair dessiné sur la carrosserie et leurs ailerons typiques des années 1950, ces caravanes séduisent par leur légèreté, leur prix abordable et leur étonnante modularité. En 1961, Shasta lança l’Airflyte, une caravane de 4,5 mètres de long.
Le modèle fait un tabac auprès du public américain et se vend comme des petits pains.
Cet exemplaire, photographié en 2014 à Los Olivos, en Californie, est particulièrement élégant avec sa finition en aluminium chromé, rose et blanc. Mais les Shasta Airflyte ne se distinguent pas seulement par leur extérieur rutilant : leur intérieur est tout aussi soigné.
Dotée de mobilier en bouleau ou en frêne, la caravane propose de nombreux équipements soignés à un prix raisonnable : table en Formica, sièges confortables, « salon de luxe extra large », rideaux assortis, et bien plus encore. Sur cette photo, l’intérieur d’un modèle de 1960.
L’Airflyte originale a disparu des chaînes de production il y a plusieurs décennies, mais Shasta a réédité en 2015 sa version de 1961 en deux tailles, vendues entre 15 000 et 17 000 dollars (13 800 et 16 000 €). Cette édition était limitée à 1 941 unités, en hommage à l’année de création de l’entreprise.
Tout comme la Coccinelle, le Combi VW est une icône intemporelle. Lancé en 1950, il devient rapidement le véhicule fétiche des hippies des années 1960 et 1970, ainsi que de nombreux adeptes de la vie sur la route à travers le monde.
Son succès repose sur un design simple mais accrocheur, une fiabilité exceptionnelle et une polyvalence infinie, sans oublier un prix abordable. À son lancement, il coûtait l’équivalent de 19 048 dollars (17 500 €) aujourd’hui, à peine plus qu’une Coccinelle.
En 1967, près de 1,5 million de Combi allemands sortent des chaînes de production de Volkswagen, à Wolfsburg. Les premiers modèles T1, surnommés « Splitties » (« fractionnés » en français) en raison de leur pare-brise divisé en deux, sont proposés en plusieurs tailles et configurations.
En photo, un superbe T1 de 1967, entièrement restauré. Cette même année, Volkswagen redessine le véhicule et remplace le double pare-brise emblématique par une vitre panoramique. Aujourd’hui, les Splitties, devenus rares, peuvent se vendre jusqu’à 82 000 dollars (75 000 €), selon le site Classics World.
Ce modèle d’un blanc irisé immaculé a conservé toutes ses caractéristiques d’origine : un lit escamotable en vinyle moutarde, une table pliante, un réfrigérateur, une penderie et un toit relevable, avec une radio rétro et un gril pour la touche d’authenticité.
Son prix n’a pas été dévoilé, mais Park Bay Ltd, entreprise basée dans l’État de Washington, a récemment vendu un modèle T2 très similaire pour 49 950 dollars (46 000 €).
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