Après près d’un siècle et demi de chantier, la Sagrada Familia de Barcelone devrait enfin être achevée en 2026. Mais, bien que très longue, la construction de la cathédrale ne détient pas le record.
Lisez notre article pour découvrir en combien de temps les monuments les plus célèbres du monde ont été bâtis. Vous allez être surpris !
Adaptation française par Lisa Reymonet
La première charpente métallique du Harbour Bridge de Sydney est érigée en septembre 1926, soit plus d’un siècle après la première demande de construction et près de 70 ans après le premier projet connu. Bien que le pont soit ouvert à la circulation en mars 1932, la construction de la structure dans son ensemble (pont et voies d’accès nord et sud) aura duré huit ans au total. Le Harbour Bridge est aujourd’hui considéré comme un monument national de génie civil et les touristes les plus courageux peuvent même se lancer dans l’ascension de son arche pour profiter de la vue imprenable sur la ville et ses alentours.
Commandé par l’empereur Vespasien et construit sur le site du domaine de son prédécesseur Néron, l’emblématique Colisée de Rome est l’une des réalisations architecturales les plus remarquables du monde antique. Entamés en l’an 72 et supervisés par Titus, le fils de Vespasien, les travaux de l’ancienne arène de gladiateurs durent environ huit ans. Lors des premiers jeux qui s’y tiennent, le stade peut accueillir quelque 50 000 spectateurs. Au cours du premier siècle de notre ère et pendant une vingtaine d’années, l’ajout de nouveaux bâtiments fait évoluer la structure du Colisée. De nos jours, des modifications sont toujours en cours, notamment avec des projets comme celui du plancher amovible.
Du haut du mont Corcovado, le Christ Rédempteur veille sur la ville portuaire de Rio de Janeiro. En 1922 a lieu la cérémonie de pose de la première pierre de son socle, mais il faudra attendre 1926 pour que la construction de cette gigantesque statue de Jésus-Christ ne débute véritablement, et 1931 pour qu’elle soit achevée. La forme définitive de ce monument en béton recouvert de milliers de carreaux de stéatite est le résultat d’une collaboration entre plusieurs sculpteurs, artistes et ingénieurs brésiliens, français et roumains. À ce jour, il s’agit de la plus grande sculpture Art déco du monde.
C’est pour célébrer la fin de la guerre de Sécession et consolider les relations franco-américaines que la France offre la Statue de la Liberté aux États-Unis. En 1875, le sculpteur Frédéric-Auguste Bartholdi s’associe à l’ingénieur Gustave Eiffel. Tous deux se mettent alors à l’œuvre en créant une ossature en fer et en acier qu’ils recouvrent de plaques de cuivre martelées. Dix ans plus tard, Bartholdi achève la sculpture, qui est ensuite démontée et expédiée par caisses (plus de 200 au total) à New York. À leur arrivée, les pièces sont rassemblées, puis la statue est posée sur le piédestal construit au préalable à cet effet. Elle est inaugurée en 1886.
Lieu artistique exceptionnel dont la construction commence le 2 mars 1959, l’opéra de Sydney s’établit sur l’estran du port de la ville, à la place d’un dépôt de tramways. À l’issue du concours international d’architecture organisé pour l’édification d’un opéra à Bennelong Point, c’est le projet de Jørn Utzon qui remporte l’adhésion du jury. Chef-d’œuvre colossal mobilisant le travail de 10 000 ouvriers, ce bâtiment ouvre ses portes au public en 1973. Si vous visitez Sydney à la période du festival Vivid Light, vous aurez l’occasion de vous émerveiller de la beauté du bâtiment sublimée par le jeu de lumière des feux d’artifice.
En 1406, l’empereur Yongle de la dynastie Ming ordonne la construction de la Cité interdite, complexe tentaculaire de 72 hectares mobilisant le travail d’environ 100 000 artisans, et un million d’ouvriers du bâtiment et esclaves durant 14 ans. Conçu selon les principes du feng shui, le palais est orienté selon un axe nord-sud, les bâtiments les plus importants de l’enceinte étant exposés au sud, en direction du soleil. Pour profiter de tarifs d’entrée réduits, nous vous conseillons de visiter la Cité interdite (dont l’accès est désormais autorisé) en basse saison, c’est-à-dire de novembre à mars.
Inauguré en 1883, le pont de Brooklyn est l’un des monuments les plus connus de la ville de New York. Pour la toute première fois à cette époque, ce pont suspendu en acier relie les quartiers de Manhattan et Brooklyn. Lors de sa construction, qui s’étale sur une période supérieure à 14 ans, une vingtaine de personnes perdent la vie, dont beaucoup de sandhogs (ouvriers de la construction) issus pour la plupart de l’immigration et chargés de creuser le lit de l’East River où doivent être établies les fondations. Le concepteur original de l’ouvrage, John Augustus Roebling, décède également au cours du processus de planification du projet, succombant au tétanos en 1869.
Composé des têtes taillées dans le granit des quatre Pères fondateurs des États-Unis, George Washington, Thomas Jefferson, Theodore Roosevelt et Abraham Lincoln, le Mount Rushmore National Memorial retrace un siècle et demi d’histoire politique du pays. La conception de ce mémorial est confiée au sculpteur américain Gutzon Borglum et son modelage, réalisé essentiellement en dynamitant la roche, dure 14 ans, de 1927 à 1941. Malheureusement, Borglum meurt avant la fin des travaux, et c’est son fils Lincoln qui reprend le flambeau pour mener ce projet à bien.
Résultat de 16 années de construction initiale et de près d’un millénaire d’évolution, le château de Windsor est l’une des résidences officielles de la famille royale britannique. Selon le Royal Collection Trust, il s’agit du plus ancien et du plus grand château habité au monde. Construit entre 1070 et 1086 par Guillaume le Conquérant, il devient pour la première fois une demeure royale en 1110 environ, sous le règne d’Henri Ier d’Angleterre. Pendant les guerres civiles anglaises de 1642 à 1651, les forces d’Oliver Cromwell s’en emparent. Le château devient alors une prison destinée aux royalistes.
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Aujourd’hui, l’usage veut que le terme « Big Ben » renvoie à la tour de l’horloge dorée des Chambres du Parlement londonien construite entre 1843 et 1859. Toutefois, à l’origine, il était utilisé comme sobriquet pour désigner la plus grande cloche de l’horloge (également nommée « The Great Bell »), qui sonne les heures. Autrefois, aussi appelée « St. Stephen Tower », la tour est officiellement rebaptisée « Elizabeth Tower » en 2012, à l’occasion du jubilé de diamant de la reine Élisabeth II. L’horloge à carillon à quatre cadrans, symbolisant le nombre de nations du Royaume-Uni, est le plus grand et le plus précis des mécanismes de ce type jamais conçu.
Connu localement sous le nom de « Palacio Real de Madrid », ce somptueux palais est le plus grand d’Europe occidentale et l’une des seules résidences royales officielles d’Espagne ouvertes au public aujourd’hui. Il est érigé sur le site de l’Antiguo Alcazar, l’ancienne forteresse construite par l’émir Mohamed Ier avant que Madrid ne devienne la capitale du pays, et détruite par un incendie en 1734. Dix-sept ans après le début des travaux du nouveau palais en 1738, le roi Charles III d’Espagne, monarque de la période des Lumières célèbre pour ses réformes culturelles et économiques, en devient le premier résident.
La Grande Pyramide de Gizeh est la dernière des sept merveilles du monde antique qu’il est encore possible d’admirer de nos jours. Sa construction aurait duré deux décennies et se serait achevée vers 2560 avant J.-C. Imaginée pour servir de tombeau au pharaon Khufu, elle est restée la structure artificielle la plus haute du monde pendant des milliers d’années, jusqu’à ce qu’elle soit détrônée par la cathédrale de Lincoln, dans l’est de l’Angleterre, au début du XIVe siècle. L’imposant mausolée est constitué de plus de deux millions de blocs de pierre qui ont été hissés à l’aide de rampes par des milliers d’artisans qualifiés et d’ouvriers rémunérés.
Après la perte de son épouse morte en couches, l’empereur moghol Shah Jahan ordonne la construction d’un mausolée en sa mémoire sur les rives de la Yamuna. C’est donc en 1632 que commence la construction du Taj Mahal, somptueux palais en marbre blanc, ainsi que des autres bâtiments du complexe de 17 hectares, pour s’achever 22 ans plus tard. Afin de mener ce projet colossal à bien, Shah Jahan met à pied d’œuvre plus de 20 000 ouvriers venus d’Inde, de Perse, d’Europe et de l’Empire ottoman. Aujourd’hui, ce site exceptionnel accueille plus de 40 000 visiteurs par jour.
Bâti sur ordre de Louis II de Bavière, surnommé le « roi des contes de fées », Neuschwanstein est le plus célèbre château d’Allemagne. De la pose de la première pierre aux finitions du boudoir et de la tour carrée en 1892, son édification aura duré 23 ans, sans toutefois avoir jamais été considérée comme terminée. Quelques semaines après la mort mystérieuse de Louis en 1886, dont le corps est retrouvé dans le lac de Starnberg, le château de Neuschwanstein ouvre ses portes au public alors qu’il est encore en cours de construction. Bien qu’il n’ait jamais été à la hauteur des grands projets du roi, ce bijou du romantisme captive encore et toujours l’imagination du million de personnes qui le visitent chaque année.
Plus connu sous le nom de « Chambres du Parlement », le palais de Westminster sert depuis longtemps de lieu de réunion pour la Chambre des communes et la Chambre des lords, organes législatifs du Royaume-Uni. Engagée en 1840, sa construction se poursuit pendant trois décennies, au cours desquelles ses deux principaux architectes, Charles Barry et Augustus Pugin, viendront malheureusement à décéder. Ce monument néo-gothique qui domine la rive nord de la Tamise, à Londres, a été bombardé par la Luftwaffe et l’IRA au cours de son histoire.
L’Arc de Triomphe trône au centre du rond-point de la place Charles-de-Gaulle, intersection redoutée par tant d’automobilistes parisiens. C’est Napoléon Ier qui en commande la construction pour commémorer la victoire française lors de la bataille d’Austerlitz en 1805. Les travaux commencent en 1806 et se poursuivent pendant trente longues années : la mort de l’architecte, l’abdication de Napoléon et la Restauration des Bourbons en freinent considérablement l’avancement. Depuis son achèvement en 1836, l’arc est devenu un élément central dans les célébrations annuelles qui ont lieu lors de la fête nationale et du Tour de France.
Érigé dans la première moitié du XIIe siècle pour les rituels religieux hindouistes, l’immense site d’Angkor Vat avec son millier de temples aurait nécessité une trentaine d’années de construction. À la fin du XIIe siècle, il devient un sanctuaire bouddhiste, rôle qu’il conservera pendant près de sept siècles avant de sombrer peu à peu en ruine. Sous le régime colonial français, l’endroit est « redécouvert », puis, plus tard dans les années 1970, ses édifices sont épargnés par la violente guerre civile qui s’abat sur le pays. Aujourd’hui, il s’agit de l’une des attractions touristiques les plus populaires d’Asie du Sud-Est.
Après le grand incendie de 1666 qui ravage la ville de Londres et détruit l’ancienne cathédrale médiévale Saint-Paul, Christopher Wren est chargé d’en édifier une autre au même endroit. Après 35 ans de construction, la nouvelle cathédrale Saint-Paul est officiellement déclarée achevée par le Parlement en 1711. Pour que les plans de Wren prennent vie, il aura fallu la coopération de nombreux ouvriers, parmi lesquels une seule femme, Jane Brewer. Ces artisans, comprenant des sculpteurs, menuisiers, tailleurs de pierre et autres spécialistes, ont mis leur savoir-faire et leur talent au service de ce projet monumental.
Signifiant « ville haute » en grec, cette ancienne citadelle fait partie intégrante du paysage athénien depuis 2 500 ans. Après le pillage de la ville par l’armée perse en 480 avant J.-C., la Grèce triomphe finalement de son ennemi, et pour célébrer cette victoire, elle décide de reconstruire l’Acropole. À l’issue de 50 ans de travaux, émergent certains des monuments les plus emblématiques d’Athènes, dont le temple du Parthénon et les Propylées (entrées de temples), encore debout à l’heure actuelle.
Aussi connue comme la nouvelle basilique Saint-Pierre, pour la différencier du premier édifice construit au cours du IVe siècle sur ce même site, cette pièce maîtresse de la Renaissance est le lieu de pèlerinage le plus sacré du catholicisme. Entamée sous le pape Jules II en 1506, sa construction s’achève sous Paul V en 1615, soit 109 ans plus tard. Cette basilique gigantesque reste aujourd’hui aussi impressionnante qu’elle l’était au XVIe siècle. Elle tient la tête du classement des plus grandes églises jusqu’en 1989, date à laquelle elle est supplantée par la basilique Notre-Dame-de-la-Paix, en Côte d’Ivoire.
La Sagrada Familia de Barcelone est en cours de construction depuis 1882, et la fin des travaux est prévue d’ici 2026, année du centenaire de la mort de son concepteur, Antoni Gaudi. Consacrée en 2010 et ouverte au public dans la foulée, cette basilique a pris plus de temps à bâtir que l’Arc de Triomphe, le palais de Westminster, le Taj Mahal, la Grande Pyramide de Gizeh et la cathédrale Saint-Paul réunis. En septembre 2023, une étape importante est franchie avec l’achèvement des deux dernières tours des évangélistes.
Située sur une île de la Seine, Notre-Dame met près de deux siècles à être construite. En 1163 s’engage le chantier de la cathédrale, mais il faudra attendre 1253 pour que la nef, le chœur et la façade occidentale soient terminés, et encore 92 ans supplémentaires avant que l’édifice ne soit considéré comme entièrement achevé. Rosaces, arcs-boutants et clochers jumeaux sont le fruit du travail méticuleux de plus d’un millier de charpentiers, maçons, métallurgistes et autres artisans. Au XIXe siècle, une flèche majestueuse vient couronner le bâtiment. Hélas, le tristement célèbre incendie de 2019 provoque son effondrement et endommage gravement l’édifice, entraînant d’importants travaux de restauration achevés en décembre 2024.
Sans les querelles entre les cités-États italiennes qui ont interrompu les travaux pendant près d’un siècle, la tour penchée de Pise aurait pu être achevée plus tôt. L’édification du campanile a donc débuté en 1173 et s’est terminée deux siècles plus tard. Et aussi surprenant que cela puisse paraître, son inclinaison n’a jamais été volontaire ! Elle résulte en réalité d’un affaissement du terrain dû à la nature meuble du sol sur lequel reposent les fondations, un phénomène qui a commencé à se manifester à mi-parcours de la construction. Plusieurs mesures ont été prises au fil des ans pour atténuer ce phénomène, notamment le retrait des cloches les plus lourdes de la tour.
Selon le site officiel de York Minster, l’archevêque Thomas de Bayeux a ordonné en 1080 la construction de la nouvelle cathédrale sur les ruines de l’ancienne qui avait été incendiée. En 1154, l’extrémité de l’aile est de la cathédrale de York est entièrement réagencée, puis, aux alentours de 1224, à la demande de l’archevêque Gautier de Gray, les travaux d’édification d’un nouveau transept sud sont engagés, mais ils ne s’achèveront que 250 ans plus tard. Et c’est donc en 1472 que la cathédrale est finalement terminée et consacrée. En 1845, le clocher accueille la Great Peter Bell qui sonne tous les jours depuis.
Il aura fallu près de six siècles pour que la cathédrale de Milan, également connue sous le nom de « Duomo », soit enfin achevée. Mais bien avant que l’édifice n’entre en construction en 1386, le site sur lequel il se dresse revêtait déjà une grande importance pour la ville : durant la Rome antique, toutes les rues principales de Milan convergeaient en cet endroit. Les éléments architecturaux hétéroclites du Duomo rappellent la succession d’époques qu’il a traversées, le monument n’ayant été déclaré terminé qu’en 1965. Vous comprenez maintenant pourquoi les Milanais disent « lungh ‘me la fabrica del Domm » (« c’est aussi long que les travaux du Duomo ») pour se plaindre d’une tâche qui prendrait trop de temps.
En 1060, les premières fondations de la cathédrale Saint-Guy sont jetées sur le terrain du château de Prague surplombant la ville. Bien qu’elle n’ait été achevée qu’en 1929, la basilique en construction a souvent été choisie comme lieu de couronnement et de sépulture par les rois tchèques. Au cours des 585 années qu’ont duré les travaux, le monument est passé entre les mains de plus d’une douzaine d’architectes. Aujourd’hui, Prague est surnommée « la ville aux cent clochers », et la cathédrale Saint-Guy symbolise l’un d’entre eux.
Construite pour abriter un reliquaire censé contenir les ossements des Rois mages, la cathédrale de Cologne est le site de l’un des sanctuaires les plus précieux de la chrétienté. Il faudra 632 années pour terminer son édification qui sera contrariée par plusieurs événements, dont un abandon de travaux, la guerre de Trente Ans et l’occupation française entre 1248 et 1880. Une fois achevée, la cathédrale de Cologne détient le record de la structure la plus haute du monde, un titre qu’elle conserve jusqu’en 1884, lorsqu’elle est dépassée par le Washington Monument.
Perchée au sommet du Mont-Saint-Michel, îlot accessible à marée basse au milieu d’une baie située entre Bretagne et Normandie, cette abbaye serait née d’un rêve. La légende veut que l’archange Michel soit apparu à l’évêque Aubert d’Avranches pendant son sommeil et lui ait demandé de construire un sanctuaire en son honneur. La construction débute au VIIIe siècle et se poursuit pendant quelque 1 300 ans, au cours desquels défilent des générations d’architectes et d’ouvriers laissant toutes une trace de leur passage, pour donner naissance au Mont-Saint-Michel que nous connaissons aujourd’hui.
Le monument préhistorique le plus populaire de Grande-Bretagne renoue avec son passé à chaque solstice d’été et d’hiver, lorsqu’à l’aube des rassemblements se forment sur la plaine de Salisbury pour assister à l’alignement entre les mégalithes et le soleil. Bien que nous ne puissions qu’estimer la durée de construction de Stonehenge, nous savons qu’elle s’est faite en six étapes entre 3000 et 1520 avant J.-C., soit sur une période d’environ 1 500 ans. Depuis des siècles, les archéologues et les historiens essaient de comprendre la raison d’être du site, et, un consensus a enfin pu se dégager sur le fait qu’il avait vraisemblablement une fonction spirituelle ou cérémonielle.
Serpentant à travers les paysages du nord de la Chine, la Grande Muraille est l’une des plus impressionnantes réalisations de l’architecture ancienne encore visibles aujourd’hui. Érigée entre 680 av. J.-C. et 1681, cette immense structure a été conçue pour protéger certaines régions du pays lors des conflits entre États. Neuf dynasties ont successivement supervisé sa construction, sa destruction, ses agrandissements et ses reconstructions, mais la majeure partie de la muraille que l’on peut voir aujourd’hui a été érigée sous la dynastie Ming (1368-1644).
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