Les animaux captent souvent notre attention par leur côté attendrissant. Cependant, comme leur nom l’indique, les animaux sauvages restent avant tout… sauvages. Pour survivre et prospérer dans des environnements naturels souvent hostiles, de nombreuses espèces ont développé des traits et comportements étonnants : langues violettes, batailles de boules de neige, votes collectifs, et même un penchant pour l’ébriété.
Découvrez ces 30 anecdotes captivantes sur les animaux, qu’ils soient grands ou petits, et redécouvrez la nature sous un nouveau jour.
Adaptation française par Stéphanie Lopez et Laëtitia Lord
Fait surprenant pour un animal pesant en moyenne 3,5 tonnes : l’hippopotame peut courir à une vitesse impressionnante d’environ 30 km/h, bien plus rapide que les 16 km/h qu’atteint un homme moyen. Ce mammifère semi-aquatique originaire d’Afrique subsaharienne doit son nom au grec ancien « hippos » (cheval) et « potamos » (rivière), d’où son surnom de « cheval de rivière ».
Passant jusqu’à 18 heures par jour dans l’eau pour se rafraîchir et soutenir le poids de son imposante ossature, l’hippopotame n’est pourtant pas un grand nageur. Il préfère marcher immergé le long des rives des lacs et des rivières, remontant régulièrement à la surface pour prendre une bouffée d’air.
Avec leur bec rouge, orange et bleu caractéristique et leurs yeux cerclés de rouge comme s'ils étaient maquillés, ces curieux petits oiseaux de mer sont souvent appelés « les clowns de la mer ». Ce que l'on sait moins, c'est que leur plumage coloré n'est en fait que leur manteau d'été. En hiver, ils perdent les plaques extérieures de leur bec, les colorations faciales qui les caractérisent et les plumes de leurs ailes, ce qui leur donne un aspect beaucoup plus terne, à tel point que même les experts peuvent les confondre avec une autre espèce.
Les pandas géants font partie des espèces menacées les plus connues et les plus appréciées au monde. La bonne nouvelle, c'est qu'en 2017, leur statut de conservation est passé de « en danger » à « vulnérable ». Cependant, leurs curieuses habitudes intimes sont moins connues. Ils font leurs besoins 40 fois par jour et les mâles grimpent aussi parfois aux arbres à reculons à l'aide de leurs pattes arrière pour uriner en position de poirier. Pourquoi ? Pour marquer plus largement leur territoire pendant la période limitée de l'accouplement.
Les macaques japonais sont surnommés « les singes des neiges » et ceux qui vivent dans les régions forestières du nord du Japon ont tendance à se réchauffer dans des sources thermales chaudes lorsque les températures descendent en dessous de zéro. D'ailleurs, ils sont souvent photographiés en train de se détendre dans les bassins. Une fois qu'ils ont retrouvé leur énergie, les jeunes macaques aiment jouer dans la neige, en faisant rouler des boules de neige sur le sol pour qu'elles grossissent. Ces jeux n'ont pas d'objectif de survie évident, mais des groupes entiers s'y adonnent juste pour le plaisir.
Les léopards des neiges possèdent un large éventail de talents athlétiques qui leur sont utiles pour vivre à des altitudes de 3 000 mètres et plus. Leurs courtes pattes avant et leurs longues pattes arrière les aident à marcher facilement dans les paysages montagneux escarpés et accidentés, tandis que la large extrémité de leurs pattes leur permet de bien répartir leur poids sur la neige. Ils peuvent également parcourir plus de 40 kilomètres en une nuit, mais c'est leur capacité de saut qui est la plus étonnante. Ces félins sont capables de faire des bonds de près de neuf mètres, soit six fois la longueur moyenne de leur corps.
Les jeunes chèvres naines sont des êtres sociaux et, à l'instar de certains humains, elles tentent de s'intégrer parmi leurs congénères en adaptant leur accent. Une étude britannique a montré que les bébés chèvres qui formaient des groupes sociaux appelés « crèches » à l'âge de cinq semaines avaient des cris ou des « accents » similaires, et que cette similarité se renforçait à mesure qu'ils grandissaient. Les chauves-souris et les baleines sont les seuls autres mammifères non humains connus pour adapter les sons qu'ils produisent à leur environnement social.
L'année 2024 aura été une année riche en élections partout dans le monde. Et ce droit démocratique ne se limite pas aux humains. Les bisons d’Europe adoptent la règle de la majorité et « votent » pour choisir l’endroit où ils veulent aller en se tournant dans la direction appropriée. Finalement, un bison fait un mouvement vers la direction qu’il a choisie et si c’est l’option préférée du troupeau, le groupe suit. S’il s’agit d’une option moins populaire, peu de bisons suivent et le groupe peut se séparer pendant une courte période avant de se réunir à nouveau.
Les manchots empereurs, la plus grande des 18 espèces de manchots recensées, sont originaires de l’Antarctique, où ils se reproduisent et élèvent leurs petits. Après avoir pondu un unique œuf, la femelle le confie au mâle pour qu’il le couve, tandis qu’elle part se nourrir en mer pendant environ neuf semaines, jusqu’à l’éclosion du poussin.
Les mâles, restés sur place pour protéger et couver l’œuf, jeûnent durant près de quatre mois, survivant exclusivement grâce aux réserves de graisse accumulées pendant l’été, en préparation de la rigoureuse saison de reproduction.
Les méduses immortelles, scientifiquement connues sous le nom de Turritopsis dohrnii, portent bien leur nom. Contrairement à la plupart des méduses dont l’espérance de vie est relativement courte, ces créatures uniques peuvent inverser leur horloge biologique en cas de blessure ou de famine grâce à un processus appelé transdifférenciation. Ce mécanisme complexe leur permet de régénérer leurs cellules et, en théorie, de prolonger leur existence indéfiniment.
Cependant, cette immortalité supposée reste à démontrer de manière pratique, car les observations scientifiques sur cette espèce ne datent que des années 1980.
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Une bouchée sur trois de notre alimentation dépend de pollinisateurs comme les abeilles, ce qui rend leur rôle essentiel pour le bien-être humain. Pourtant, leur précieux travail peut être perturbé par la chaleur, lorsqu’elles s’enivrent de nectar fermenté. Sous l’effet de cette « ivresse , elles vacillent et titubent, rappelant le comportement d’un humain éméché. Si elles tentent de regagner la ruche dans cet état, les abeilles gardiennes, véritables videuses, leur en bloquent l’entrée jusqu’à ce qu’elles retrouvent leur sobriété.
Le martin-pêcheur est l’un des oiseaux les plus spectaculaires du monde, avec un plumage d’un bleu éclatant. Pourtant, cette couleur saisissante est une illusion : les plumes de son dos sont en réalité brunes, mais elles apparaissent bleu vif grâce à un phénomène appelé coloration structurale, qui reflète et disperse la lumière.
Autre fait fascinant : le bec du martin-pêcheur, modèle d’efficacité aérodynamique, a inspiré la conception des trains à grande vitesse japonais, contribuant à réduire leur résistance à l’air et leur bruit en pleine course.
Les ours polaires sont connus pour leur fourrure d’un blanc éclatant, idéale pour se fondre dans leur environnement enneigé, mais curieusement, leur peau est d’un noir de jais. En fait, leur fourrure n’est pas blanche non plus : elle est translucide et paraît blanche uniquement parce qu’elle reflète la lumière visible. Autre fait moins connu, l’ours polaire est la seule espèce d’ours considérée comme un animal marin, puisqu’il passe beaucoup de temps sur la banquise de l’océan Arctique.
Les singes hurleurs portent bien leur nom : leurs cris assourdissants peuvent être entendus jusqu’à une distance de 5 km et atteindre 140 décibels. À titre de comparaison, un moteur à réaction au décollage produit environ 150 décibels, une intensité suffisante pour endommager l’ouïe. Ces singes émettent leurs hurlements puissants pour délimiter leur territoire, déclenchant une véritable cacophonie : les groupes voisins répondent à tour de rôle, signalant ainsi leur emplacement à leurs congénères.
Les lamas sont généralement des créatures paisibles, réputées pour leurs expressions faciales souvent comiques. Leur principal mode de communication est toutefois le bourdonnement (humming), un son qu’ils modulent pour exprimer une variété d’émotions, telles que l’excitation, l’anxiété ou la curiosité. Les mères utilisent également ce bourdonnement pour interagir avec leurs petits, tandis que les mâles, lors de l’accouplement, produisent un grondement guttural distinctif appelé orgling.
Nous avons tous besoin d’un peu d’aide de nos amis, et il s’avère que les vaches ne font pas exception. Des recherches basées sur la mesure du rythme cardiaque et du taux de cortisol révèlent que de nombreuses vaches ont une partenaire privilégiée, leur « meilleure amie », et se sentent moins stressées lorsqu’elles sont ensemble.
Être sociable présente aussi d’autres avantages : une étude a démontré que les veaux élevés à deux réussissent mieux aux tests cognitifs que ceux élevés par une seule vache. Une preuve supplémentaire que l’amitié profite même au règne animal.
De nombreuses théories tentent d’expliquer les rayures noires et blanches si distinctives des zèbres. Certains avancent qu’elles servent de camouflage contre les prédateurs, d’autres qu’elles permettent aux zèbres de se reconnaître entre eux, ou encore qu’elles jouent un rôle dans la régulation de leur température corporelle.
Cependant, une expérience réalisée en 2019 a révélé un autre avantage : les zèbres et les chevaux revêtus de rayures noires et blanches attirent nettement moins de taons que les chevaux ordinaires. Selon les scientifiques, ces rayures perturbent la vision à faible résolution des taons, compliquant leur atterrissage.
Les paresseux figurent parmi les animaux les plus lents au monde, passant jusqu’à 15 heures par jour à dormir. Leur rythme de vie paisible se reflète dans leur métabolisme exceptionnellement lent. Suspendus la tête en bas la majeure partie du temps, ils se nourrissent principalement de feuilles fibreuses, de fruits et de sève d’arbres. Leur digestion est si lente que leur estomac peut représenter jusqu’à 37 % de leur masse corporelle une fois plein.
Même pour leurs besoins, les paresseux restent méticuleux : ils descendent avec précaution jusqu’au sol, un processus qui, fidèle à leur nature, se fait très lentement.
Connus pour leur imposante taille, les éléphants utilisent leur trompe pour se nourrir dans les arbres et éloignent facilement les prédateurs, surtout lorsqu’ils se déplacent en groupe. Mais cette stature impressionnante explique aussi pourquoi ils sont incapables de sauter : ils n’en ont tout simplement pas besoin.
À la différence de la plupart des animaux, leurs os de genou sont orientés vers le bas, leurs muscles des pattes inférieures sont relativement faibles et leurs chevilles sont rigides. Même s’ils le voulaient, ils ne disposeraient ni de la force ni de la flexibilité nécessaires pour se propulser et quitter le sol.
Célèbres pour leur pelage unique tacheté, les dalmatiens naissent en réalité d’un blanc immaculé. Ce n’est qu’à partir de deux semaines que leurs taches noires commencent à apparaître, continuant à se développer jusqu’à environ un an.
Race particulièrement charismatique, le dalmatien a une longue histoire : selon l’American Kennel Club, des représentations de chiens tachetés remontent à l’Égypte ancienne, tandis que la première description écrite de cette race date de 1375.
Si son vrombissement peut agacer, la mouche domestique (ou mouche commune) émet en réalité un son étonnamment mélodieux, car elle bourdonne constamment en fa. Comme pour les instruments de musique, les notes sont produites par des vibrations : celles d’une corde de guitare pincée, de l’air dans une trompette, ou, dans le cas de la mouche, du battement rapide de ses ailes.
La mouche domestique bat ses ailes environ 190 fois par seconde, et cette fréquence est perçue par l’oreille humaine comme une tonalité appartenant à la gamme de fa majeur. Une curiosité musicale inattendue de la nature !
Les canards colverts sont généralement associés aux étangs tranquilles des parcs, mais en Californie, certains se distinguent par une activité bien plus audacieuse : surfer le long des plages de Santa Barbara aux côtés des habitants. Les chercheurs ont observé ces oiseaux se laisser porter par l’écume des vagues jusqu’à la plage, où ils fouillent le sable avec leur bec pour dénicher et déguster des crabes du Pacifique.
Selon les scientifiques, ce comportement intrigant pourrait être « un effet secondaire récent de l’adaptation des colverts aux paysages transformés par l’homme ». Une preuve de plus de leur incroyable faculté d’adaptation !
Les dauphins partagent certains traits de personnalité avec les humains, et selon les experts, cela inclut même des comportements assimilables à l’expérimentation de substances. Dans un documentaire, des dauphins ont été filmés en train de « planer » après avoir absorbé une toxine puissante libérée par le poisson-globe lorsqu’il se sent menacé.
À faible dose, cette toxine semble induire un état de transe chez les dauphins, qui ont été observés jouant avec un poisson-globe, se le passant de manière presque rituelle pendant 20 à 30 minutes. Un exemple fascinant de leur curiosité et de leurs interactions complexes avec leur environnement.
La pieuvre figure parmi les créatures les plus fascinantes au monde. Dotée d’une intelligence remarquable, elle possède le rapport cerveau/corps le plus élevé parmi tous les invertébrés. Capable de changer de couleur pour communiquer avec ses congénères, elle excelle dans l’art du camouflage et sait même utiliser des outils, un exploit rare dans le règne animal.
Mais ses particularités ne s’arrêtent pas là : la pieuvre a trois cœurs et un sang bleu, riche en cuivre plutôt qu’en fer. Ce choix évolutif lui permet de transporter efficacement l’oxygène dans les environnements marins froids et pauvres en oxygène où elle évolue.
Les tigres arborent un pelage rayé emblématique, conçu pour se fondre dans leur environnement grâce à un phénomène appelé « coloration perturbatrice ». Ce mécanisme imite les jeux de lumière naturelle, permettant aux tigres de se dissimuler efficacement parmi les herbes et les arbres. Si leurs rayures paraissent frappantes pour l’œil humain, elles sont bien moins visibles pour leurs proies (les cerfs, par exemple) qui sont daltoniennes et ont donc du mal à les distinguer.
Fait fascinant : les rayures des tigres ne se limitent pas à leur pelage. Leur peau est également rayée, et chaque motif est aussi unique qu’une empreinte digitale humaine.
Mesurant jusqu’à 5,50 mètres, les girafes sont surtout connues pour être les mammifères terrestres les plus grands du monde. Mais ce n’est pas leur seule particularité : leur langue est d’une étrange couleur violet foncé en raison de la densité des pigments de mélanine qu’elle contient. Il n’existe pas de réponse définitive à la question de savoir pourquoi, mais les experts pensent que cette couleur permet aux girafes de se protéger des rayons UV lorsqu’elles grignotent des feuilles au sommet des arbres, sous le soleil implacable des savanes, des prairies et des forêts de l’Afrique subsaharienne.
Les kangourous font partie de la famille des macropodidés, ce qui signifie « grand pied », en référence à leurs longues pattes arrière. Ces animaux originaires d’Australie et de Papouasie-Nouvelle-Guinée sont les plus grands marsupiaux du monde. Il peut donc être surprenant d’apprendre que les nouveau-nés ne mesurent que 2,5 centimètres à la naissance. Ils se hissent alors sans aide à travers la fourrure de leur mère jusqu’à la poche maternelle, où ils restent en sécurité jusqu’à ce qu’ils soient suffisamment matures pour en sortir, vers l’âge de 10 mois.
Contrairement à la croyance populaire, les hérissons sont intolérants au lactose. Traditionnellement, les gens laissaient du lait à la disposition de ces petites bêtes hérissées de piquants, une habitude qui s’explique en partie par la croyance, autrefois répandue, selon laquelle les hérissons prennent le lait directement au pis des vaches. Cependant, bien qu’ils soient gourmands, ils n’arrivent pas à digérer le lactose (sucre de lait). Les amis des hérissons ont donc tout intérêt à laisser de l’eau et de la nourriture pour chats, et non du lait, s’ils en aperçoivent un dans leur jardin.
Les gorilles partagent 98 % de leur ADN avec les humains, ce qui les rend particulièrement vulnérables aux infections transmises par notre espèce. Malheureusement, des maladies respiratoires relativement bénignes pour nous, comme le rhume ou la grippe, peuvent avoir des conséquences dévastatrices, voire fatales, pour les gorilles et les autres grands singes.
Des études ont révélé qu’un simple rhume peut se propager rapidement au sein d’une troupe de gorilles. Heureusement, cette propagation reste généralement limitée à un seul groupe et ne s’étend pas aux troupes voisines. Une preuve supplémentaire de la nécessité de protéger ces animaux fascinants des contacts excessifs avec les humains.
Les écureuils roux sont réputés pour être asociaux ; ils vivent seuls et sont très attachés à leur territoire, sauf pendant la saison des amours. Cependant, bien qu’ils apprécient leur mode de vie solitaire, il leur arrive, en de rares occasions, d’adopter de jeunes écureuils orphelins. C’est très rare ; les scientifiques qui étudient ces animaux n’ont observé que cinq cas d’adoption en 20 ans, et il y a une condition. Les petits abandonnés doivent être des parents proches : dans ces cinq cas, il s’agissait de nièces, de neveux, de frères et sœurs ou de petits-enfants.
Comme leur nom l’indique, les fourmiliers géants (encore appelés grands fourmiliers ou tamanoirs) se nourrissent de fourmis et de termites et peuvent manger jusqu’à 30 000 insectes par jour. Pour ce faire, ils doivent être capables d’atteindre l’intérieur des fourmilières et des termitières, ce qu’ils font grâce à leur langue qui peut atteindre jusqu’à 61 centimètres hors de leur bouche, soit la plus longue langue de tous les mammifères terrestres. Et ce n’est pas tout : la partie visible ne représenterait qu’un tiers de la longueur totale de leur langue, ce qui signifie qu’elle pourrait mesurer jusqu’à 183 centimètres.
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